Kenya, du rêve à la réalité

[PAKA]

Nous avons quitté le camp et partons pour une rencontre, même si celle-ci est inscrite parmi les "incontournables" des TO, je désirais en connaître les émotions et offrir "mon cadeau de France".
Alors, vous l'avez surement deviné, nous nous rendons dans un village massaï.

324. Comité d'accueil


325. Après les présentations, l'un d'entre eux me demande mon appareil photo, une femme me prend par la main, et me voici entraînée à danser avec eux 
Je ne sais pas pendant combien de temps mais le rythme était soutenu, en plus il fallait sauter à la verticale comme ils savent si bien le faire ! bref, j'ai eu du mal à suivre 


326. Après la danse de bienvenue, ce rituel "protecteur" pour mon voyage.
Chant pendant lequel je devais reproduire chaque incantation après eux.


327. Présentation de leur troupeau.
Fierté du peuple massaï puisque le nombre de têtes de bétail équivaut à leur degré de richesse.

328.


Et je me laisse conduire au sein de leur village [ Manyatta ] et à la découverte de leurs habitations [ Inkajijiks ].

[PAKA]

Le village massaï (manyatta ou Boma) est composé de huttes basses (inkajijiks) disposées en cercle (les entrées sont orientées vers l'intérieur du village) et cernées par une épaisse barrière d'épineux en guise de protection.
La nuit le bétail est rentré et placé dans un corral, également protégé d'épineux, et attenant au village.

329. Manyatta

330. Inkajijiks


331. Des trous (photo ci-dessous, en haut à gauche) sont réalisés en guise de "fenêtres" pour la lumière et l'aération.
Le soir, ils sont bouchés de l'intérieur par un chiffon mis en boule.
L'entrée des habitations est basse ; pour avoir une idée : je mesure 1m60 et j'ai dû me courber pour franchir le seuil.
L'intérieur est très sombre, une pièce principale avec coin cuisine (un foyer constitué de pierres et de braise, quelques gamelles en fer blanc), une chambre parentale (un "sommier" de bois tressé monté sur pilotis pour l'isoler du sol, recouvert de végétaux séchés ; une peau de chèvre est utilisée comme "matelas") et éventuellement une autre petite pièce servant de chambre pour enfant(s) en bas âge.


332.


Les cases sont fabriquées par les femmes et leurs constructions dure environ 5 mois. [leur résistance a une durée moyenne de 10 ans ].
Elles sont constituées d'une structure en bois recouverte d'un torchis de bouse de vache et de boue.

333. Celle-ci est en "réparation" sur un côté.


A présent je suis conviée à la "création" du feu.
Le matériel : Un lit de crottin d'âne séché réduit en poudre et mélangé à une "poussière" de végétaux secs.
Posée dessus, une planchette de cèdre avec plusieurs trous, et une baguette d'acacia.
Un individu tient fermement la planchette pendant que l'autre fait tourner rapidement la baguette entre les paumes de ses mains.

334.


335. En à peine 30 secondes une fumée apparait déjà 


336. Et voilà, le tour est joué  A peine 1mn.
Les candidats de Koh Lanta peuvent aller là bas prendre des cours 


337. Ils sont fiers et ont bien raison 


338. A droite, mon guide et ainé d'une grande fratrie dont ceux-ci à ses côté.


339. Les enfants reviennent de l'école.


340. J'ai le privilège de pouvoir photographier cette page d'un cahier de classe et j'en profite pour sortir de mon sac et distribuer les crayons et cahiers apportés pour eux.
Un bonheur de voir la joie dans les yeux de ces enfants et leurs si beaux sourires.


Je poursuis, à ma guise, mon "tour" du village et capte des scènes de vie quotidienne.

341.


342. Ici un enfant près de sa mère qui fabrique des colliers et des bracelets en perles de couleurs pour vendre aux touristes.


343. Des hommes en habits traditionnels pour une prochaine cérémonie.


344. Il est temps à présent de se quitter.
Sans rien demander j'ai droit à la photo souvenirs (afin, me dit un des grands frères, que de chez moi en France je puisse revoir leurs visages "en vrai", autrement que sur l'écran de TV).



Je viens de vivre 1h merveilleuse en leur compagnie.

[mimi48]

Belle visite que celle de ce village Masaï. Lors de notre voyage en Tanzanie nous avions eu droit à la visite mais je n'avais pas aimé, c'était "un piège à touristes". J'étais mal à l'aise et désolée pour eux.
Merci pour ce partage.

[Castafiores]

Belle visite que celle de ce village Masaï. Lors de notre voyage en Tanzanie nous avions eu droit à la visite mais je n'avais pas aimé, c'était "un piège à touristes". J'étais mal à l'aise et désolée pour eux.
Merci pour ce partage.

Idem lors de mon premier séjour au Kenya. Je n'étais pas avec Rashid et mon guide m'avait emmené dans un village près de Sekenani Camp. Après les chants des messieurs, puis des dames, visite du village, d'une hutte, puis... passage obligé par le petit Market pour acheter des bijoux ou objets divers. Je n'ai pas recommencé.

[PAKA]

Après avoir quitté le village, et malgré de sympathiques observations en cette fin d'après midi dans le parc, la météo n'est guère propice à la photo.
Guère de luminosité, l'atmosphère est chargée de poussière.
Dommage, les animaux étaient bien présents.
Quelques clichés, malgré tout.

345.


346. Gazelle de Grant

347.


348.


349. Grues royales

350.

351.


et aussi....

[samapi]

Jolies les grues royales mais 350 et 351 ne sont elles pas les mêmes? 

[chris Jek]

Belle visite que celle de ce village Masaï. Lors de notre voyage en Tanzanie nous avions eu droit à la visite mais je n'avais pas aimé, c'était "un piège à touristes". J'étais mal à l'aise et désolée pour eux.
Merci pour ce partage.

Oui, cet aspect touristique a déjà été débattu sur Cow. J'ai moi aussi un souvenir mitigé: d'un côté l'exaltation totale d'être un village Masaï parfaitement semblable à celui du "Lion" de Kessel, et de l'autre le questionnement: de quoi vivent-ils en dehors de mes subsides? Que font-ils exactement lorsqu'ils chantent et dansent pour m'accueillir: leur boulot? Autre chose? Que se passe-t-il quand j'ai le dos
Mais l'excitation naïve du voyageur l'avait emporté, et j'ai gardé de cette visite un souvenir inoubliable...

[Canis lupus]

Mon expérience personnelle de visite d'un village Masaï est différente, puisque c'était à l'occasion de l'inauguration d'une bibliothèque qu'un certains nombre de clients de MPS avait financé. A vrai dire, on n'a pas vraiment visité (je ne suis entré dans aucun logement par exemple), mais il y avait une ambiance incroyable 

[PAKA]

Jolies les grues royales mais 350 et 351 ne sont elles pas les mêmes? 

Merci Samapi et bien vu, je me suis trompée en téléchargeant la photo et du coup j'ai fait un doublé sur la même  ; trop tard, je ne peux plus rectifier.

Voici la vraie
351. Un bel atterrissage

[Castafiores]

Les plaquettes de frein ont bien fumé sur cette dernière ! 

[PAKA]

Belle visite que celle de ce village Masaï. Lors de notre voyage en Tanzanie nous avions eu droit à la visite mais je n'avais pas aimé, c'était "un piège à touristes". J'étais mal à l'aise et désolée pour eux.
Merci pour ce partage.

Idem lors de mon premier séjour au Kenya. Je n'étais pas avec Rashid et mon guide m'avait emmené dans un village près de Sekenani Camp. Après les chants des messieurs, puis des dames, visite du village, d'une hutte, puis... passage obligé par le petit Market pour acheter des bijoux ou objets divers. Je n'ai pas recommencé.

Mon expérience personnelle de visite d'un village Masaï est différente, puisque c'était à l'occasion de l'inauguration d'une bibliothèque qu'un certains nombre de clients de MPS avait financé. A vrai dire, on n'a pas vraiment visité (je ne suis entré dans aucun logement par exemple), mais il y avait une ambiance incroyable 

Oui, cet aspect touristique a déjà été débattu sur Cow. J'ai moi aussi un souvenir mitigé: d'un côté l'exaltation totale d'être un village Masaï parfaitement semblable à celui du "Lion" de Kessel, et de l'autre le questionnement: de quoi vivent-ils en dehors de mes subsides? Que font-ils exactement lorsqu'ils chantent et dansent pour m'accueillir: leur boulot? Autre chose? Que se passe-t-il quand j'ai le dos
Mais l'excitation naïve du voyageur l'avait emporté, et j'ai gardé de cette visite un souvenir inoubliable...

Effectivement, chacun en conserve un souvenir différent fonction de la situation et de l'approche envisagée.
Pour ma part je souhaitais faire cette rencontre dans un but bien précis et mes conditions ayant été précisées lors de mon inscription, celles-ci ont été respectées.
Un des avantages du circuit privatif.
Depuis que le tourisme s'est installé sur leurs terres, le peuple massaï a très vite compris le profit qu'il pouvait en tirer ; un complément de revenus non négligeable ; "le beurre dans les épinards".
Au pays des massaïs rien n'est plus tout à fait comme avant.
L'extension des faubourgs de la capitale a contribué à faire reculer ces nomades qui fuient la civilisation et refusent de se mélanger aux autres ethnies. Celles-ci ont acheté leurs terres que ces bergers, indifférent à la propriété du sol et rétifs à l'agriculture, ont délaissées.
L'Etat a créé d'immenses réserves animalières qui les ont dépossédés de leurs territoires.
Peu à peu, ils émigrent en nombre vers la Tanzanie.
Il y a eu aussi ces terribles années de sécheresse qui ont vu dépérir leurs troupeaux.
Le gouvernement leur a fourni une aide alimentaire, haricots rouges, semoule de maïs, huile, qu'ils ont appris a apprécier mais qu'ils doivent désormais payer en vendant du bétail.

Il faut savoir que le peuple massaï se nourrit pratiquement que du lait de ses animaux ; lait consommé de diverses façon (frais, caillé, fromage, etc.)
et de certains végétaux cultivés ou cueillis à l'état sauvage.
La viande de leur bétail n'est présente qu'aux repas de fêtes et cérémonies exceptionnelles.

Nombre de peuples vivent encore ainsi, avec leurs traditions et peu de besoins.
Nous, Occidentaux, réagissons par rapport à notre propre mode de vie ; mais sommes nous plus heureux pour autant ?

[chris Jek]

Nous, Occidentaux, réagissons par rapport à notre propre mode de vie ; mais sommes nous plus heureux pour autant ?

Bonne question. La réponse existe, elle est assez cynique et ce n'est pas celle que nous avons envie d'entendre: mais combien de jeunes urbains décident de venir vivre parmi les Masai, les Himbas ou les San? Aucun. Alors que dans l'autre sens, la majorité des jeunes vous disent qu'ils rêvent de connaître la vie des villes. (Certes, je ne sais pas ce qu'ils en disent après trois ans de bidonville...)

[chris Jek]

et superbe oeil de gazelle de Grant en 347, pour en revenir au sujet de ce carnet.

[PAKA]

Fin d'après-midi sur Amboseli.

352. Guépard passant près d'un troupeau de zèbres...


353. ... qu'il a totalement snobé en poursuivant son chemin 


354. Gnou bleu solitaire bien décidé à traverser la piste, juste à notre arrivée, nous obligeant à nous arrêter ;
Qu'on se le dise, ici je suis chez moi 


355. Francolin à cou jaune


356. Outarde du Sénégal


357. Un autre Guépard, à l'arrêt, intéressé par un tout proche troupeau d'impalas


Il contourne lentement les buissons à proximité sans quitter du regard les antilopes de l'autre côté...
Nous avons attendu. Rien ne s'est produit, il a repris sa route.

[PAKA]

Et avant que le soir ne tombe sur Amboseli, ces "quelques" vues sur le Kili, réalisées sur une période de 30mn.
Simplement parce qu'il le vaut bien  , même si c'est trop 
Car en fait, chacune est différente.
Et sans oublier je suis venue à Amboseli spécialement pour le voir, autrement que sur les livres.

358.

359.

360.

361.

362.

363.

364.

365.

366.

367.


Cette journée se termine et ces ciels nous confirment qu'il faut s'acheminer pour le retour au camp.

368.

369.

370.

371.

372.


à suivre...