Kenya, du rêve à la réalité

[mosquito]

Il a l'air vraiment sympa ce petit camp près de la Talek

T'inquiètes les éléphants on ne s'en lasse pas 
Nous partageons ton enthousiasme pour toutes ces rencontres!
Ah la première fois que l'on croise le regard d'une lionne par exemple ...... un frisson renouvelé à chaque nouveau safari.....

[PAKA]

 
Grand merci à tous pour vos chaleureux messages et votre joie à me suivre tout au long de mon voyage.

Cette première journée en Mara va bientôt se terminer, il est déjà 18h00 et il faut songer à rentrer au camp (comme chacun sait, les véhicules de tourisme ne sont pas autorisés à circuler dans les parcs et réserves au delà de 18h30 sous peine d'amende).

La luminosité baisse et la savane offre un autre visage, d'autres émotions ; c'est comme un chuchotement qui descend du ciel pour veiller sur son sommeil.
A l'horizon, un dégradé de couleurs changeantes ; un nouveau ciel à chaque instant qui s'écoule.
C'est tellement beau que je reste accrochée à l'arrière du 4x4 pour ne rien perdre de ce paysage en métamorphose que nous laissons derrière nous.

145. 18h00

146. 18h01

147. 18h02

148. 18h03


149. Nous croisons monsieur Phacochère qui fait son marché (et que je découvre pour la première fois en cette position de fouissage)

150. Soudain inquiet par la présence de ces intrus qui l'observent.

151. Néanmoins décidé à poursuivre ses emplettes.

152. Et de réaliser, d'un coup, qu'il est préférable de prendre une certaine distance avec cet engin de surveillance.

153. Alors, demi-tour vite fait, en trottinant, la queue se dressant d'un coup à la verticale, droite comme une antenne radio
(j'ai bien faire rire Moboutou avec cette expression) et qui redescend aussi rapidement dès le sentiment du danger écarté !
Ce comportement typique des phacochères est un spectacle à lui seul !

Tellement speedé l'animal qu'il n'est pas facile de fixer cette attitude clownesque !

154. 18h08. Et toujours cette succession de ciels changeants qui m'émeut.

155. 18h14.

156. 18h18.


157. Soudain apparait devant nous ce magnifique Chacal à chabraque que nous surprenons en pleine patrouille.
Encore une première pour moi ; son pelage est encore plus sublimé dans cette clarté qui diminue.
L'expression "entre chien et loup" prend tout son sens.
Nous stoppons le véhicule ; il n'est pas bien loin, je shoote tout le temps qu'il voudra bien m'accorder.

158.

159.


et poursuit la piste qu'il a relevée.

160. Je reconnais bien cette butte que nous allons franchir, le camp est tout proche à présent.

161.

162. Dernières rencontres de cette envoutante journée.

163. Bonsoir

164. Oloshaiki Camp est en vue ; 18h34.
L'avantage de la situation de ce camp est que nous ne sommes pas obligés de sortir de la réserve, dans la mesure où notre retour dès le lendemain matin a été signalé !
Un gain de temps bien appréciable et cette curieuse sensation, après avoir garé discrètement le véhicule derrière un bosquet, de franchir la passerelle enjambant la rivière, et d'arriver ainsi, comme si on rentrait chez soi.

165. De la terrasse, je reste encore un long moment à contempler l'écrin de cette journée qui s'endort.


Je vais passer ma première nuit près de la savane, enveloppée par la magie de cette nature qui continue à vivre pendant notre sommeil.

 

[Floflo]

je rattrape mon retard du week-end et je vois que tu es maintenant au Maasai Mara  il a l'air sympa ce camp effectivement et il est bon de te lire et de voir à quel point tu étais heureuse d'être là-bas (comme on te comprend) ne t'inquiète pas les éléphants on aime ça aussi...
les phacos avec leur queue en l'air comme une antenne moi je les appelle les Radio Bush 

[PAKA]

Je déambule encore quelques instants dans les allées du camp avant de me résoudre à clôturer cette journée.
Réintégrer l'atmosphère chaleureuse de ma tente, prendre une bonne douche et me rendre "présentable" pour le dîner.
Au bar je retrouve 2 "safaristes" forts joyeux et très aimables, déjà présents lors de mon arrivée au campement pour le déjeuner.
Des anglais charmants, qui ne parlent pas français, et moi qui n'est jamais fait l'effort d'améliorer la langue de Shakespeare, laissé sur les bancs de l'école, par paresse surement, mais aussi parce que je me suis toujours débrouiller pour faire sans. Alors, récupérant du mieux possible de ma mémoire le vocabulaire de base, accompagné du langage des signes, et de leur bonne volonté, nous parvenons à nous comprendre et partageons un bon moment Tusker
Il est vrai qu'avant de quitter la France je n'ai pas pensé un instant à mettre dans mon sac un dico français/anglais, au cas où !
En fait, mon esprit étant principalement axé sur mon safari ; un chauffeur/guide francophone pour m'accompagner et m'assister dans les démarches administratives ; je n'avais aucunement besoin d'un dictionnaire pour communiquer avec les animaux !
Le diner est excellent, l'ambiance agréable ; je quitte néanmoins la salle de restaurant la première en saluant les touristes présents (une bonne quinzaine au total, dont une majorité d'Australiens) et en adressant d'un signe de la main une good night everybody.

Demain matin, départ 7h00, pour mon deuxième rendez-vous avec le Mara.

[PAKA]

Dès que je franchis la porte de l'entrée principale pour me rendre à mes "appartements privés", un personnel massaï vient à ma rencontre, lampe torche en main, et en bandoulière sur l'épaule, un carquois garni de flèches 
Si t'as pas compris, t'es dans l'ambiance illico 
De petites bornes lumineuses balisent les allées qui conduisent aux tentes et cet éclairage me suffit largement pour voir où je met les pieds ; néanmoins mon escorte oriente le faisceau lumineux de sa lampe torche de telle façon que celui-ci précède systématiquement mes pas !
Arrivée devant ma tente, le faisceau vient se bloquer sur la porte jusqu'à son ouverture. Je remercie mon gardien et lui souhaite bonne nuit.
Il veillera sur ma sécurité jusqu'au lever du jour.
A Oloshaiki, aucune clôture ne sécurise le camp et celui-ci est relié directement à la savane par une passerelle ; seule la rivière Talek sert de "barrière" naturelle. Donc dès la tombée de la nuit et ce, jusqu'au lever du jour, un personnel massaï assure la sécurité devant chaque tente occupée.
Et si, pour une raison ou une autre, vous décidez de sortir prendre "le frais", votre escorte sera là, bien présente, et vous accompagnera dès qu'elle estimera que vous franchissez le périmètre de sécurité.
Dans l'obscurité de ma tente, et avant que j'accepte de me laisser prendre par le sommeil (qui est qualifié à juste titre de "petite mort"), j'ai pu observer au travers de la toile, comme une ombre chinoise, le faisceau de sa lampe balayer régulièrement les alentours.
Je savoure ces instants de plénitude, le bruit du vent qui se lève soudain et qui s'engouffre dans la végétation.
Bientôt minuit et avant que je ne sombre dans un autre monde, venant déchirer ce silence pénétrant, ces cris d'animaux qui me sont étrangers mais qui ne m'angoissent pas une seconde.
J'ai mis le réveil de mon portable à sonner pour 5h00. Je suis une lève-tôt en règle générale mais ici plus que jamais je ne veux pas accorder un surplus à cette "petite mort". Je veux profiter un maximum. En cas de besoin, j'aurais tout loisir de dormir dès mon retour en France.

[Floflo]

et comme on dit en swahili Lala Salama 

[Castafiores]

A te lire, aucun doute sur le diagnostic : tu es bien atteinte par le virus de la savane africaine ! Et comme il n'y a pas de traitement, tu seras obligée d'y retourner !

[PAKA]

Il a l'air vraiment sympa ce petit camp près de la Talek

il a l'air sympa ce camp effectivement

  Oui j'ai adoré et quand on aime la tranquillité et la proximité avec la nature il ne faut pas hésiter a y séjourner. Il mérite le détour et paradoxalement j'ai constaté qu'il n'ai guère proposé par l'ensemble des TO  curieux.

les phacos avec leur queue en l'air comme une antenne moi je les appelle les Radio Bush 

  Je retiens l'expression !

Lala Salama 

              Asante Sana

A te lire, aucun doute sur le diagnostic : tu es bien atteinte par le virus de la savane africaine ! Et comme il n'y a pas de traitement, tu seras obligée d'y retourner !

    Première piqûre en Côte d'Ivoire en octobre 1985    depuis je n'ai jamais songé à me soigner 

[PAKA]

Très belle série avec des gangas jamais vus pour ma part 

Faciles à voir et très peu craintifs ; j'ai eu l'occasion d'en revoir plusieurs fois ensuite.
Nombreux oiseaux au Kenya mais le hic est qu'il existent peu d'endroits où tu peux te balader à pied ! alors pour les oiseaux, c'est pas le pied 
surtout sans télé 

[PAKA]

Dimanche 4 Octobre 2015
* 2ème jour au Massaï-Mara *

5h00. Mon réveil n'a pas encore sonné et les chants des oiseaux me réveillent avec bonheur ; çà gazouille sévère dans les parages et les messages vont bon train.
J'ai dormi comme un bébé et j'ai déjà hâte de sauter dans le 4x4.
Je prend mon petit déjeuner sur la terrasse avec un charmant touriste suisse (qui parle français  ) et qui lui aussi préfère admirer le paysage qui s'offre à nous plutôt que de rester à l'intérieur en salle de restaurant avec le groupe qu'il a rejoint (voyageur solitaire rattaché à ce groupe pour son circuit au Mara).
Je lui souhaite de belles rencontres à venir, emprunte cette passerelle qui me conduit au paradis, retrouve derrière les buissons le 4x4 garé la veille au soir et Moboutou, toujours ponctuel, accompagné d'une glacière  car aujourd'hui nous partons pour la journée complète, sans retour à la case départ pour le déjeuner. 7h00, nous démarrons en douceur.

166. Mes dernières rencontres d'hier sont les premières aujourd'hui !

167.


168. Puis un petit groupe de Hyènes tachetées proches du bord de piste.

169.

170.

171.

172.


173. Et au moment où nous allions repartir, cette belle adulte apparaissant de derrière un buisson, équipée d'un collier émetteur 
Une fois de plus je me dis, t'as du bol ma vieille 


  Et si l'un d'entre vous connait cette hyène (ou sait qui je peux contacter) je serais fortement intéressée de connaitre son identité et les renseignements la concernant (son histoire, son âge, etc). Merci à vous.

Puis,

174. Mme Autruche


175. Eland du Cap


176. Un beau troupeau d'Impalas qui s'enfuit à notre approche


177. Vautour (lequel ?) Help, passez-moi un télé !


178. Tiens, une dame Ganga gorge jaune qui fait bande à part


179. Zèbres de Burchell et ce magnifique poulain qui boit le bon lait de maman


Et j'aperçois bientôt un troupeau de Gnous bleus, une coche de + pour moi 

180. Ce beau spécimen s'écarte du groupe proche de nous


181. Stoppe net et se retourne  merci pour la photo !


182. Ces vautours (trop loin hélas) agglutinés autour d'une carcasse


183. N'y a-t-il pas 2 espèces différentes ? Je dirais 1 Rüppel au premier plan et 2 Oricou au second plan ?


Puis nous prenons la direction qui nous mène à la Sand River.

184.

185.

186.


Nous quittons le Mara par cette porte qui mène en Tanzanie et sitôt passé de l'autre côté, changement de décor total !
Merci encore Moboutou pour la surprise.

187.

188.


Continuons la piste et franchissons ce pont

189.

190.


Jusqu'à cet endroit où Moboutou stoppe le 4x4 et me dit que je peux descendre si je veux ; ben, tiens ! pour sur que je veux !

191.


Nous sommes à une des frontières naturelles qui lient le Kenya à la Tanzanie.
Symboliquement je pose un pied de l'autre côté du bornage,  salut Papachui !
192.


Le temps de profiter de cet autre panorama grandiose et nous faisons demi-tour pour retourner "chez nous au Kenya".
La Tanzanie, peut-être un jour si j'ai les sous........

193.


A tout de suite... 

[PAKA]

194. Encore une inconsciente en plein milieu de la piste ! c'est une manie 


Evitée de justesse celle-ci, toute petite.

195. Paysages environnants.

196.


197. Bubales de Coke


198. Arbre à saucisses * Kigelia africana


199. Marabout solitaire


200. Et, surprise au loin sur une roche en milieu ouvert


The Queen and the King 

Nous approchons lentement et stoppons le véhicule ; ils sont vraiment tout près.
Désolée, vous n'aurez pas le meilleur........ à peine notre moteur éteint, "dub-dub" comme dit FloFlo et instinctivement j'ai filmé ; comme vous le savez, accouplement bref chez les lions (mais nombreux dans une journée......).

201 Alors voici juste après dub-dub 


202. Je remettrais bien çà encore une fois mais apparemment madame n'est pas d'accord pour l'instant !


203. Ben, où elle va ?  (désolée, par l'émotion, j'ai un peu trop serré) 


204.


205. Bon, et bien, faisons une p'tite sieste en attendant.

206.

207.


208.


209. Mais restons vigilant quand même !


210.


Je demande à Moboutou de partir ; laissons les tranquilles à présent.

211.


212.


et en bord de piste, ce bel oiseau (encore une découverte pour moi) ; je shoote en roulant.

213. Rollier à longs brins


A suivre...

[chris Jek]

Quel rythme, j'ai du mal à suivre.
J'adore le texte autant que les photos, émotion très bien partagée, c'est aussi un talent...

[PAKA]

Quel rythme, j'ai du mal à suivre.
J'adore le texte autant que les photos, émotion très bien partagée, c'est aussi un talent...

 
Merci Chris, et je suis vraiment heureuse de pouvoir te transmettre "un peu" de toutes mes émotions vécues là bas.

[PAKA]

Moboutou s'arrête d'un coup et, tendant le bras, m'indique une direction ; je repère de suite ce dont il s'agit mais bigre, ils sont très loin ! zoom à fond, je rafale quand même.... on verra bien.
Je vous livre "les mieux" 

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  Bon, c'est sur, vu la qualité de mes photos. c'est plus émouvant pour moi que pour vous 

220. Un autre beau Zèbre de Burchell (bien mieux, évidemment, il est à côté  )


Et à nouveau, un Rollier à longs brins, tout proche, alors c'est fois-ci n'est pas coutume, je dis à Moboutou "STOP" ; gentiment il obtempère, un peu déboussolé par cette "safariste" dingue d'oiseaux en plus de "ses" éléphants 

221.


Et comme la BFB est toujours près de moi et que j'ai encore le CBN, ce beau rollier quitte son perchoir et plonge sur le sol près du 4x4.
Il est très occupé à pique-niquer !

222.

223.


224. Maman Damalisque et son bébé (qui n'a pas l'air bien vieux)


225. Family Phacochères


226. Encore un Damalisque..... (en roulant j'ai un peu raté le cadrage 


Et la suite.... surprise 

[Floflo]

oui le ton y est et on a plaisir à te lire - beaucoup de guide ne comprennent pas qu'on s'arrête pour un oiseau 
sympa le dub dub de lions (je vois que tu as vite adopté notre langage), ils sont souvent impressionnant au niveau son