Bonjour à tous ! Nous voilà de retour d'un voyage de 4 semaines à travers la Namibie qui nous a conduit du désert du Namib aux chutes Victoria. Des ambiances sublimes et des rencontres géniales que nous souhaitions partager avec vous !
Voilà donc le compte-rendu de notre première journée
Après un long vol, nous atterrissons sur le petit aéroport de Windhoek. Lorsque l’on pose le pied sur le tarmac, nous sommes surpris. Il fait diablement froid ! Les gens de l’aéroport portent tous des vestes et des bonnets…Nous allons aussi devoir nous couvrir. Il est plus de 21h, et il fait nuit noire lorsque l’on récupère la voiture de location. Pas de chance, la roue arrière gauche est crevée. Pas de souci, il y a d’autres voitures en stock. On nous fourni le même modèle en blanc et sans roue crevée puis nous partons à la recherche du Transkalahari Rest Camp, un camping que nous avons réservé depuis la France. Situé au bord de la route reliant l’aéroport à Windhoek, il est encore ouvert lorsque l’on arrive. Il ne nous faut pas longtemps ensuite pour nous endormir.
Dimanche 26 juillet
Réveil difficile dans le froid, le thermomètre est négatif, il fait -5°c. Qui a dit que la Namibie était un pays désertique au climat chaud ? Même si une partie de l’explication vient du fait la capitale est située sur un plateau à 1700m d’altitude, la cause principale vient d’une vague de froid qui s’abat sur le pays. Nous sommes un peu pris au dépourvu car nous n’avions pas particulièrement prévu des vêtements pour de telles températures. Petite consolation, le lever du soleil dans les tons orange est superbe.
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Dès lors, les oiseaux s’activent autour de nous. Une quinzaine de Bulbuls africains, des Barbicans pies, des Souimangas se nourrissent au sol ou dans les cactus.
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Nous quittons le camping et prenons la route, direction … l’aéroport. En effet, les papiers de sortie du territoire namibien de la voiture ne sont plus valides car nous avons changé de voiture hier soir. Nous devons les refaire. Nous perdons certes un peu de temps mais observons quelques Elanions sur les arbres. Une fois les papiers en poche, nous rejoignons Windhoek pour faire des courses. Dès la sortie de la capitale qui ressemble bien plus à une petite bourgade, nous apercevons un aigle, arrêt au bord de la route pour l'identifier : il s'agit d'un Aigle fascié, anciennement considéré comme la sous-espèce africaine de l'Aigle de Bonelli.
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Ensuite cap au sud en suivant la B1 direction la ville de Rehoboth.
Des Vautours glissent le long des acacias, ils volent bas et se dirigent tous dans la même direction. Nous les suivons et ils nous emmènent à une carcasse cachée dans les herbes et dont il ne reste pas grand-chose. Les vautours ont du faire ripaille les jours précédents et viennent ce matin pour prendre le petit déjeuner. On dénombre autour de la carcasse plus de 40 Vautours africains et 8 Vautours oricous. Deux Chacals à chabraque participent aussi au festin.
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Petit à petit, les vautours quittent les lieux et nous poursuivons la prospection le long de la voie ferrée où de nombreux oiseaux s’activent dans les buissons comme le Gonolek rouge et noir (qui ne passe pas inaperçu !) et, plus discrets, les Erémomèles à croupion jaune.
Nous avons de la chance, une espèce mythique nous attend. Perchée au sommet d’un acacia, Un Fauconnet pygmée d’Afrique surveille les mouvements autour des nids des Mahalis à sourcils blancs voisins. Il faut dire que ce Faucon de la taille d’une chouette chevêche s’est spécialisé dans la capture des Tisserins.
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Il est à présent l’heure de manger et c’est en compagnie d’un couple d’Agrobates du Kalahari que nous pique niquons. Dans le ciel, Un serpentaire prend les thermiques, un Aigle de Verreaux chasse sur les coteaux voisins et un pélican blanc solitaire remonte vers le nord ! Nous prenons une piste que nous pensons être la C24. Là encore, beaucoup de petits oiseaux dont un qui finit ses jours devant nos yeux, dans les serres d’un Autour gabar. La piste conduit en fait vers un lac et un complexe hôtelier. Nous rebroussons chemin et cohons le Ganga namaqua.
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Nous trouvons enfin la C24. Il y a pas mal de circulation sur cette piste et des oiseaux dès que l’on s’arrête tels des Calaos leucomèles, des Gobemouches maricos …
Le soleil passe derrière l’horizon vers 17h et la température chute immédiatement. Nous décidons de manger avant qu’il ne fasse trop froid. Une fois le repas fini, nous continuons d’avancer sur la piste et en profitons pour faire un night drive. En 2 heures, nous contactons trois chats sauvages, une genette et un Raphicère. Il est 20 heures, nous sommes au lit.