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Auteur Fil de discussion: Namibie : du Désert à l'Okavango  (Lu 64471 fois)
flying1
Buffle - Big Five
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« Répondre #120 le: 02 Novembre 2015 à 21:31:19 »

Une superbe suite, les images de girafes en 124 et 125 sont au top mais les autres pas en reste!  Yes Yes
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genir
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« Répondre #121 le: 02 Novembre 2015 à 22:29:44 »

Je rattrape également mon retard, quel plaisir pour les yeux J'aime, de belles ambiances, de superbes lumières et ambiances, bien sur les 124-125 mais aussi les groupes aux points d'eau et le regard du lion sur la seconde Aime. Et le texte nous immerge complètement dans votre voyage, top Victoire
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sophie83
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« Répondre #122 le: 03 Novembre 2015 à 20:00:40 »

Merci à tous pour tous vos messages et vos encouragements !!
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boubou
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« Répondre #123 le: 05 Novembre 2015 à 18:33:49 »

il est beau ton carnet de voyage
pleins de belles photos avec de beaux commentaires
chapeau et merci pour le voyage
 Aime J'aime Aime J'aime Aime
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sophie83
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« Répondre #124 le: 06 Novembre 2015 à 17:35:25 »

Jeudi 06 août 2015

Pas de temps à perdre ce matin, nous avons des km à parcourir. Quasiment une heure de piste pour rallier le point d’eau d’Ozonjuitji que nous avons visité avant-hier dans la partie ouest du parc mais c’était aux heures chaudes. Là nous voulons y être de bonne heure pour assister au défilé des animaux. Malgré notre volonté de ne pas nous arrêter, nous croisons une hyène mais un peu loin pour la photo, nous reprenons la piste. Nouvel arrêt, cette fois-ci pour un groupe d’oryx avec leurs jeunes.

149. Jeunes oryx, Etosha


Voila qu’un Faucon de petite taille  se tient perché à contre jour au sommet d’un arbre. Dans le même bosquet, un autre rapace. Nous nous devons de les identifier. Ils sont assez loin, en plein contrejour et pas de piste pour s’en approcher. Nous nous déplaçons de façon à limiter le contre-jour.  Après plusieurs minutes nous identifions et cochons le Faucon chicquera à la superbe calotte rousse. Encore un peu de temps et nous identifions le deuxième rapace. C’est un Autour sombre, le même qu’il est possible de voir au Maroc, dans la fameuse vallée du Sous mais avec des effectifs bien plus limités. C’est donc une espèce très difficile à voir dans le Paléarctique, aussi ne sommes nous pas mécontents de cet arrêt !

Dans la foulée, probablement trop absorbés par ces deux observations, nous loupons le bon aiguillage à une intersection et roulons sur 8 km avant de nous rendre compte de notre erreur ! Que de temps perdu, si ce n’est l’observation d’un Faucon à œil blanc.

150. Faucon à iris blanc, Etosha


Enfin vers 8h15, nous arrivons sur site. Le premier constat est que le ciel est rempli de Gangas. Des vols entiers de plusieurs dizaines à centaines d’individus vont et viennent autour du point d’eau.

151. Ganga namaqua, Ozonjuitji m'Bari, Etosha


152. Ganga namaqua, Ozonjuitji m’Bari, Etosha


Au sol, des Autruches, des Zèbres, des Oryx, des Springboks … tous les acteurs sont là pour plus de deux heures de spectacle.

153. Springbok, Ozonjuitji m'Bari, Etosha


Indéniablement, ce sont les Gangas les principaux animateurs. Tel un mouvement perpétuel, des vols de dizaines de gangas se succèdent. Ils se posent à faible distance du point d’eau et finissent les derniers mètres en courant avec une démarche chaloupée caractéristique. Ils prennent quelques lampées, trempent les plumes de la poitrine et redécollent aussitôt. Leur inquiétude est palpable. Ils décrivent un large cercle puis reviennent se poser près de l’eau. Ils réitèrent le même manège plusieurs fois.
On finit par comprendre quelle est l’origine de cette inquiétude lorsqu’un faucon déboule à toute vitesse au ras du sol et fonce dans le tas. Un ganga laisse des plumes mais parvient à s’échapper. Le faucon ne  lâche pas prise et le poursuit. Le ganga le sait, son salut vient de sa capacité à prendre de la hauteur. Voyant sa proie alerte, le rapace finit par abandonner. Le lanier, car c’est de lui qu’il s’agit, va durant plus d’une heure tenter de déjeuner, utilisant notre voiture  pour dissimuler son approche mais en vain. Les gangas, qu’ils soient de Namaqua ou de Burchell, parviendront à chaque fois à lui échapper. Ils pourront ainsi aller abreuver leurs jeunes qui les attendent dans le couvert de la végétation parfois à plusieurs dizaines de kilomètres de là. Nous, nous sommes aux premières loges pour assister aux attaques du Faucon lanier et réaliser des observations de toute première qualité.

154. Faucon lanier, Ozonjuitji m'Bari, Etosha


155. Faucon lanier, Ozonjuitji m’Bari, Etosha


156. Gangas namaqua et Burchell, Ozonjuitji m'Bari, Etosha


Le défilé des Gangas se tarit et l’excellente ambiance sonore qui  nous a accompagnée durant ces deux heures s’arrêtent soudainement. A présent, seul un rare Zèbre se fait entendre  de temps à autre.

157. Zèbre de plaine, Ozonjuitji m'Bari, Etosha


158. Zèbre de plaine, Ozonjuitji m’Bari, Etosha


Des Gnous s’approchent du point d’eau. Un panache de poussière blanche s’élève derrière eux lorsqu’ils accélèrent sur les 100 derniers mètres en une course frénétique comme pour être le premier à mettre une lèvre dans l’eau.

159. Gnou bleu, Ozonjuitji m'Bari, Etosha


Les Oryx et les Zèbres se querellent mais la chaleur qui règne à présent calme rapidement leurs ardeurs. Les animaux se dispersent autour du point d’eau et passent en phase statue, immobile sous le soleil. Nous quittons les lieux et allons nous réfugier à l’ombre du camp d’Okaukuejo pour un pique nique au bord  de la piscine. Nous profitons du snack  où pour une cinquantaine de dollars namibiens par tête nous mangeons. Il est 14h30, c’est reparti pour le deuxième round de la journée. Cap au nord en direction du pan avec pour objectif le ratel d’hier matin. On se dit qu’il devrait sortir en fin de journée et que les obs pourraient être sympas. Nous patientons près d’une heure devant l’entrée du terrier. Seulement des alouettes à se mettre sous les dents. Dans l’ensemble, c’est assez calme. Nous revenons vers le point d’eau où hier se tenaient les deux Lionnes. Le seul prédateur est aujourd’hui un Chacal en maraude. Un groupe de Girafes s’approche. Elles ne semblent pas trop pressées de venir boire et préfèrent se frotter les unes aux autres avant que cela ne dégénère en un combat plus rituel que réel.

160. Girafes, Okondeka, Etosha


De nouveau nous passons sur le territoire du ratel et toujours rien. L’heure a bien avancé, il est temps de rentrer au camp et il va falloir tracer. 2 outardes déambulent sur le bas côté de la piste, nous pensons instantanément à  l’Outarde à miroir qui était très présente dans ce secteur hier matin mais non, celles-ci sont plus grosses. Stop, marche arrière et en effet c’est une autre  espèce. L’Outarde de Ludwig mentionnée comme rare sur Etosha dans les guides ornithologiques. La lumière du soir est encore une fois magnifique et nous faisons quelques photos dans la précipitation de la minute que nous leur consacrons.

161. Outarde de Ludwig, Wolfsnes, Etosha


A peine deux cents mètres plus loin, c’est un chacal « court sur patte » qui traverse la piste. Il s’est arrêté sur le bord, nous freinons et découvrons non pas un chacal mais un Renard du Cap. Le soleil poursuit son déclin et la lumière reste pour quelques instants encore chaude, illuminant le pelage de notre canidé d’une teinte légèrement dorée.

162. Renard du Cap, Wolfsnes, Etosha


163. Renard du Cap, Wolfsnes, Etosha


164. Renard du Cap, Wolfsnes, Etosha


Deux, trois séries de photos puis la lumière devient fade. Ça tombe bien, on ne peut rester plus longtemps. On laisse le renard derrière nous en se disant que c’est véritablement à la tombée de la nuit que les animaux s’activent et que l’on réalise souvent nos plus belles observations. Passage de la gate du camp à 17h35, ouf, juste 5 minutes de marge !

On se rend au point d’eau pour notre rituel du soir avec les gangas. Ils sont ce soir moins nombreux qu’hier mais c’est toujours avec autant de plaisir que l’on vient les observer. Repas près de la tente et discussion avec nos voisins, des naturalistes sud-africains. Visite à nouveau du point d’eau avec ce soir, 4 Rhinocéros noirs, des éléphants, et 2 hyènes. Encore une journée bien remplie dans Etosha avec plein d’images dans les têtes et dans les cartes mémoires.

165. Rhinocéros noir, Okaukuejo, Etosha


166. Éléphant d'Afrique, Okaukuejo
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Laurent Renaud
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Samburu

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« Répondre #125 le: 06 Novembre 2015 à 17:53:09 »

J'aime beaucoup le dynamisme des images 158 - 159  Yes

et ce petit renard  J'aime  et quelle lumière  Ko
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Canon 30D et 100 - 400
Canon 30D et 24 - 70
gégé red léo
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« Répondre #126 le: 06 Novembre 2015 à 19:19:01 »

Beaucoup de belles images et un commentaire instructif

J'ai bien aimé les rapaces et le renard

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Plus beau que beau, plus chat que le chat, le léopard est un tueur ! Mais quel tueur ! C' est un poignard dans un fourreau de soie ...
genir
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« Répondre #127 le: 06 Novembre 2015 à 22:11:56 »

Pour ma part ce sont les girafes qui ont ma préférence Aime
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samapi
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« Répondre #128 le: 08 Novembre 2015 à 22:00:36 »

Belle série dans la lumière du soir avec ce petit renard  J'aime
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Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve (A. de Saint-Exupery)
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« Répondre #129 le: 11 Novembre 2015 à 22:04:01 »

Adorable le petit renard du cap  J'aime
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petit-robert
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« Répondre #130 le: 16 Novembre 2015 à 16:30:19 »

Mois aussi j'ai rattrapé mon retard et je ne suis pas déçu. Que de belles photos avec des oiseaux souvent inconnus pour moi.  Aime
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Le temps est un bon professeur, dommage qu'il tue ses élèves (H. Berlioz).
MERLE
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« Répondre #131 le: 18 Novembre 2015 à 19:00:31 »

Encore de belles rencontres ailées avec ces faucons et l'outarde de Ludwig Yes Yes
Le renard sous une lumière dorée est J'aime
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Steph M.
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« Répondre #132 le: 22 Novembre 2015 à 19:36:59 »

Merci pour tous vos commentaires ! Voici la suite ...

Vendredi 07 Août

Nous avons passé une nuit africaine comme on les aime ! Deux mâles de lions se sont répondus durant de longues minutes avec cette sorte d’aboiement qui va decrescendo. Ils sont certainement venus s’abreuver au point d’eau car les premiers rugissements étaient très proches du camp et en plein cœur de la nuit, cela a de quoi impressionner ! Nous avons bien essayé d’aller les observer mais il était déjà trop tard. Les profonds rugissements se sont progressivement atténués et ce n’est qu’à ce moment là que l’on s’est dit que l’on pouvait peut être les enregistrer. Peine perdue, ils sont trop loin et sur l’enregistrement, on ne les entend pas !

Ce matin, c’est donc avec le sourire que nous nous levons. Pas de stress, on prend notre temps. Pour une fois, nous voulons passer au point d’eau pour voir l’activité matinale. Seulement des pintades ! Passage près de la piscine pour chercher la spotted Owlet dans les grands arbres. 10 min et pas de chouette. Bon la journée commence doucement. On a peut être épuisé notre quota chance avec les lions cette nuit ! Près de la tour en pierres qui trône à l’entrée du camp, une Huppe africaine égrène son chant. C’est notre première pour la Namibie.

167. Huppe africaine, Okaukuejo, Etosha

   
Nous quittons Okaukuejo et filons vers l’est à la découverte de pistes encore inexplorées pour nous. Dans ces milieux ouverts, on rencontre de nombreuses Outardes à miroir blanc, réalisons de belles observations de Gangas Namaqua et une nouvelle espèce d’hirondelle, l’Hirondelle à ventre roux. Une grande taille, calotte bleue-noire et ventre intégralement roux. Elle semble affectionner un perchoir au bord de la piste mais le passage régulier de véhicule l’a fait décoller. Nous patientons et finissons par saisir notre chance en la photographiant. En plus la lumière est jolie !

167. Outarde à miroir blanc, Etosha


168. Outarde à miroir blanc, Etosha


169. Chacal chabraque, Etosha


170. Hirondelle à poitrine rousse, Etosha


Les points d’eau que nous visitons ensuite sont assez calmes mais l’on retrouve des Impalas que nous n’avions plus observés depuis le premier jour dans le parc. Sur l’un deux, nous découvrons deux aigles impressionnants, avec leur plumage ébouriffé, en train de boire. La tête est rectangulaire, l’arcade sourcilière prononcée donne une impression de férocité. Il s’agit d’un couple d’Aigles ravisseurs. Un éléphant s'approche paisiblement, c'est à son tour de venir boire. Ce seront nos seules observations sur toute cette zone car le milieu est assez fermé et il est plus difficile d’apercevoir les animaux à travers la végétation.

171. Eléphant, Etosha


Nous rentrons au camp pour midi. Passage au snack avant que la queue de touristes ne se forme et dégustation de toasts accompagnés de frites dans les pelouses de la piscine sous le regard de l’Epervier de l’Ovambo qui semble avoir ses quartiers ici. Après la sieste, nous quittons définitivement Okaukuejo pour rallier Halali, notre prochaine escale pour les jours à venir. Les premiers km sont calmes et nous refaisons les mêmes pistes qu’en début de matinée.

172. Autour chanteur immature, Etosha

   
Ce n’est qu’à partir du point d’eau d’Hornob que nous découvrons de nouveaux paysages avec les Mopanes qui remplacent petit à petit les étendues arides. La vie semble renaître en cette fin d’après midi. Arrêt au point d’eau d’Hornob, quelques éléphants s’éloignent tandis que les oiseaux s’activent. Un Pygargue  vocifère fait son apparition. Cette espèce est peu classique dans Etosha car les milieux ne lui sont guère favorables. Elle préfère en effet les belles forêts riveraines bordant les rivières et les fleuves africains, des habitats inconnus ici ! Il fait un tour au dessus de la mare, fait volte face et plonge derrière les roseaux qui se sont développés sur l’ilot central. Il ressort avec une tortue dans les serres, se pose au sol à quelques mètres sur la rive et commence à dépiauter la pauvre encore vivante. Ses pattes continuent à remuer tandis que l'aigle arrache de son bec puissant des morceaux de chair. Nous le laissons à son repas et poursuivons sur la piste longeant au plus près les rivages du pan.

Les milieux évoluent à nouveau, les arbres à Mopane laissent la place  à de vastes étendues herbeuses où se concentrent de belles populations d’Outardes kori et des troupeaux de Springboks et de Gnous. On s’attend à croiser un Guépard à chaque virage mais pas de chance, il n’y en a pas aujourd’hui. Le site à l’air toutefois prometteur pour cette espèce, on reviendra patrouiller sur cette zone.

173. Springbok, Etosha


174. Outarde kori, Etosha


A l’approche du point d’eau de Rietfontein, la voiture devant nous nous signale la présence de lions. Une femelle et 4 jeunes sont allongés au milieu d’une vaste clairière.  A une cinquantaine de mètres, une autre femelle se tient à l’ombre d’un arbre en compagnie de deux lionceaux.  Tout ce petit monde observe un groupe de Zèbres quittant le point d’eau.

175. Lionne et lionceaux, Rietfontein, Etosha


La première femelle se lève et se dirige vers l’eau suivi de ses jeunes. La deuxième femelle s’élance à son tour. Les deux adultes ralentissent le pas, surveillant les environs  tandis que les jeunes gambadent à présent gaiement devant. Ils s’arrêtent à leur tour pour regarder des Bubales. Ils semblent partager entre crainte et curiosité. Nous prenons de l’avance sur la petite troupe et allons nous positionner près de l’eau accompagnés de trois 4x4. Les lions arrivent lentement et tout le groupe finit par se retrouver sur les rivages. Avantages, ils sont du bon côté pour la lumière et la distance d’observation est plus que correcte. Seul hic pour le moment, tout le groupe nous tourne le dos en partie dissimulé par un tronc d’arbre. Nous patientons.

176. Lionne, Rietfontein, Etosha


Un premier jeune se retourne, puis un deuxième, tout deux s’éloignent de quelques mètres.

177. Lionne et lionceaux, Rietfontein, Etosha


Une femelle tourne la tête à son tour pour les surveiller pendant qu’ils se chamaillent. Insouciants, les deux jeunes miment des attaques, se donnant des coups de pattes, se sautant à la gorge, tentant de renverser l’autre, mordillant la  nuque puis l’oreille … ce qui donnent d’excellentes opportunités photographiques. C’est la première fois que nous pouvons réellement observer des interactions au sein d’un groupe familial et cela change des « classiques » observations de lion en train de sommeiller !

178. Lionceaux, Rietfontein, Etosha


179. Lionceaux, Rietfontein, Etosha


180. Lionceaux, Rietfontein, Etosha


181. Lionceaux, Rietfontein, Etosha


182. Lionceaux, Rietfontein, Etosha


183. Lionceaux, Rietfontein, Etosha


Nous savourons ainsi pendant plus de trente minutes, les caresses, les frottements, les chamailleries des uns et des autres. Les lionnes s’étirent puis finissent par s’allonger tandis qu’une girafe confiante s’éloigne paisiblement en arrière plan.

184. Lionnes, Rietfontein, Etosha


185. Lionne, Rietfontein, Etosha


186. Lionne, Rietfontein, Etosha


187. Lionne, Rietfontein, Etosha


188. Lionne, Rietfontein, Etosha


189. Lionne, Rietfontein, Etosha


17h10, il est temps de laisser ces espiègles lionceaux et commencer à se préoccuper de rentrer au camp car nous sommes à plus de  20 km. Lancés à 60 km/h sur les pistes, nous sommes doublés par un 4x4 qui ralenti quelques secondes plus tard… deux canidés farfouillent dans les herbes sur le bas-côté. Nous sommes aux anges, ce sont deux Otocyons, une espèce que l’on recherche avec assiduité depuis le début de notre voyage en Namibie ! Ils sont là devant nous, tout juste sortis de leur tanière. Avec le crépuscule, ils se mettent en quête de proies, s’aidant de leurs « oreilles de Chauve-souris » pour repérer les petits insectes. Chrono en main, nous passons deux minutes en leur compagnie, le temps de faire un petit film et quelques photos. Arrêt rapide mais excellent !

190. Otocyon, Etosha


Passage de la gate à 17h37, soit trois minutes avant sa fermeture. Nous prenons possession de notre emplacement, le camp à l’air très sympa. Pendant le repas, un ratel traverse devant nous. Nous le poursuivons pour essayer de lui tirer le portrait mais de nuit ce n’est pas évident car il est en perpétuel mouvement. Il s’immobilise enfin mais c’est dans une poubelle. Pas vraiment le genre de photo que l’on souhaitait faire ! Nous l’abandonnons.

Après quelques errements, nous finissons par trouver le point d’eau éclairé du camp. Ce soir, il n’y a rien !  Une bonne raison pour aller se coucher !
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petit-robert
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« Répondre #133 le: 22 Novembre 2015 à 20:34:51 »

Un fil toujours aussi riche avec des espèces toutes plus belles les unes que les autres, félicitations.  Aime
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« Répondre #134 le: 23 Novembre 2015 à 08:02:47 »


Un fil toujours aussi riche avec des espèces toutes plus belles les unes que les autres, félicitations.  Aime

Je confirme,

et les lionnes profitent des belles lumières du soir ... parfois à la limite de la sursaturation




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