Salut les Cowpains,
Je vous présente ici un petit récit sans ambition, pour le plaisir de partager un long week-end dans le parc de Chobe, au Botswana, où j’ai eu le privilège d’embarquer six fois sur le bateau entièrement équipé photo de la société Pangolin, sous la conduite de Gerhard « Guts », un photographe de talent (membre du jury du Wildlife Photographer of the Year), qui connaît la rivière Chobe comme sa salle de bain, et dont les conseils techniques et de terrain m’ont à la fois aidé sur le moment et appris quelques « trucs » intéressants pour gérer différents type de lumière.
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« Guts » est face caméra, et voici le bateau. Vous constatez que même sur des eaux calmes, se faire un horizon au niveau à bulle est une tâche difficile.
Fond plat, au raz de l’eau, six places alignées, de sorte que l’on n’a aucun voisin à côté de soi, le bateau est équipé de sièges pivotants, et sur chaque siège est monté un support totalement souple, système de verrins et de bras articulés qui permet de manipuler un ensemble boîtier-objectif de 10 kg si nécessaire avec le petit doigt. Luxe total ! (Et Pangolin loue en plus des appareils pour ceux qui arrivent sans matos).
La rivière Chobe est calme comme un lac, sans aucun courant. Très large, elle n’a pas toujours des berges bien définies, et flemmarde souvent dans des zones marécageuses herbeuses, des bas-fonds où buffles, hippos ou éléphants ont de l’eau jusqu’au ventre.
Voici, pour vous donner une idée, une situation assez typique de prise de vue :
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Je suis arrivé un vendredi. J’ai posé le sac à l’hôtel « Old House », à Kasane sur la berge de la Chobe, et j’ai attaqué par le safari du soir, départ à 15h30. Avec, tout de suite les premières rencontres rapprochées.
3 Jacana
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Et les crocos qui maraudent autour du bateau, dès fois qu'un touriste perdrait l'équilibre...
Là, on peut décrocher l'appareil du support et se mettre à plat ventre, pour se retrouver à tout juste 40 cm au dessus du niveau de l'eau.
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A suivre...