Jour 11 – Satara Relâche (Papy est souffrant)
Jour 12 – Satara – Le NordPapy va mieux, grâce aux médicaments donnés par un médecin de passage au Camp. Alors, en avant pour un petit drive matinal. Une bonne brise s’est levée. Cap au Nord en direction de
Ratelpan Hide. La piste est bien plus fréquentée que ce dont nous avions l’habitude ces derniers jours. Mais pas d’abruti en pick-up aux chromes rutilants, etc… en vue, alors tout va bien. Quelques buffles, des zèbres, des impalas et un steenbok femelle, cette fois.
41. Steenbok
Après un arrêt à l’aire de pique-nique de
Timbavati, fréquentée ente autres par quelques tourterelles maillées, nous poursuivons vers le Nord. Beaucoup d’impalas et des groupes épars de grands koudous. Quelques oiseaux, dont un Choucador de Burchell.
42. Choucador de Burchell
A midi, nous sommes de retour au Camp. Repos. Qui veut voyager loin ménage sa monture.
Jour 13 – Satara – Skukuza Plus de médicaments pour Papy, et pas de possibilité d’en avoir au Camp. Seule solution, aller en chercher à Skukuza. Pas vraiment prévu. En avant, par la route principale… Temps clair. Température 18°C. Les observations reprennent avec des cobes à croissant, des zèbres, des coucals dans les buissons, et même un calao à bec
noir, piaf que j’ai décidé de snober ce matin (en fait très mal placé). Après le point d’eau de
Mazithi, des girafes au beau milieu de la route et, un peu plus loin, une troupe d’une bonne cinquantaine de babouins dont beaucoup de petits.
Deux lionnes sur le sable dans le lit d’une rivière. Peu avant d’arriver à Skukuza, deux léopards, une femelle et un jeune franchissent rapidement le radier sur la rivière Sand et disparaissent furtivement dans les herbes. Arrivés au Camp, nous trouvons les médocs ad hoc et obtenons de pouvoir passer la prochaine nuit à Skukuza en lieu et place de Satara. Comme il est trop tôt pour obtenir la clé du bungalow, plutôt que de cuire sur un parking (31°C), direction vers
Lake Panic Hide pour reconnaître les lieux. Sur la route, contrôle de vitesse : deux gendarmes assis sur un tabouret, bien à l’ombre, appareil de mesure de vitesse sur trépied à leur côté. Ils répondent au salut courtois que leur adresse Madame.
Lake Panic Hide. Quel bel endroit. Nous reconnaissons immédiatement l’arbre mort le plus célèbre de la photo animalière, sur lequel un anhinga sèche ses ailes. Un héron goliath pêche. Des hippos se prélassent dans l’eau. Dans le bois voisin, on entend barrissements et rugissements, sans parvenir à comprendre ce qui peut bien se passer. A 14h00, retour au Camp. Nous reviendrons sous peu, après ce repérage.
Jour 14 – Skukuza – Satara Nous essayons de changer une dernière fois notre réservation pour éviter de faire un aller-retour de 230 km vers Satara pour une seule nuit, mais sans succès. Le Camp est complet ce soir, car il accueille un congrès de vétérinaires. En route. Temps clair. Température 21°C à 08h30. Un pygargue prend un bain de siège dans la rivière
Sand. Trop drôle.
Marolea Loop. Des impalas à la belle robe, plus foncée que d’habitude nous semble-t-il, se mettent à l’abri dans la végétation assez fournie. Apparition furtive de ce qui pourrait être un guib harnaché. Bien à l’ombre, sur une branche, un bucorve du Sud.
A la sortie de l’aire de pique-nique de
Tshokwane, où j’ai pris le volant, dans le lit de la rivière, une bonne dizaine de vautours africains et, un peu plus loin, sur une branche d’un arbuste un
calao à bec noir, en compagnie d’une huppe. Qu’il est loin et dans un environnement peu favorable. La focale de 600 mm ne suffit manifestement pas. Tant pis, je n’y tiens plus. Clic-clac. Trois fois, avant qu’il ne s’envole. Nous admirons un long moment la petite huppe si délicate à la jumelle. Cela dit, voici le résultat, minable. Je mets à la poubelle à la première occasion ou je l’encadre ?
43. Calao à bec noir
13h00. Nous reprenons la route. Un bateleur des savanes vient s’emparer d’une proie à quelques mètres à peine devant la voiture. Peu avant le point d’eau de
Sweni, Madame, confortablement installée sur les places arrière aperçoit, à une bonne centaine de mètres à droite, sous les arbres, ce qui pourrait être une petite troupe de bucorves du Sud. Confirmé. Ils semblent se diriger vers nous. Pour éviter toute intrusion ultérieure dans notre champ de vision, je place délibérément la voiture sur la partie droite de la chaussée en mordant ce qu’il faut sur le bas-côté, tout en essayant de prévoir la trajectoire du groupe. Et nous attendons. La petite troupe s’avance lentement en notre direction. Bien calé sur le bas-côté, je n’ai qu’à déplacer la voiture sur une très courte distance, fonction de la position des oiseaux, de la végétation et de la lumière. Nous dénombrons sept individus dont deux juvéniles. L’un des jeunes réclame constamment la becquée, tandis qu’un adulte n’arrête pas de grogner. Nous restons plus de vingt minutes en leur compagnie jusqu’à ce qu’ils disparaissent définitivement dans la végétation. Entretemps, des voitures sont arrivées. La mise en tas a commencé, les téléphones portables sont de retour. Mais ma stratégie a payé ; personne n’a pu s‘incruster dans notre champ de vision. Nous sommes ravis.
44. Bucorve du Sud
45. Bucorve du Sud
46. Bucorve du Sud
Il est 14h00 lorsque nous arrivons au Camp, par une température de 31°C. Il est temps de souffler avant de repartir demain.