Il a rencontré le loup blanc, inapproché par l'homme depuis 25 ans

[flying1]

Effectivement, j'ai réécouté aussi et je ne vois rien de dérangeant dans ses propos.
En fait, ce sont surtout les médias qui en rajoutent et qui sont responsables de ce sentiment de supercherie.

Par exemple, j'ai relevé :

Réfugié sur les hauts plateaux d'Éthiopie, à 4.000 mètres d'altitude, le loup d'Abyssinie ne se livre pas facilement.
LaNouvelleRepublique.fr

Comme l'avion furtif, le loup d'Abyssinie a sans doute été créé pour échapper aux radars des hommes. Repérer ce petit canidé rouquin dans son milieu naturel, les hauts plateaux éthiopiens, immenses étendues arides qui s'étirent à 4 500 mètres d'altitude, exige un œil averti.
Quand, au terme d'une quête de plusieurs semaines, le photographe Vincent Munier y parvient enfin, ...
Telerama.fr

Non, le gars est honnête dans son approche et vraiment passionné y a rien à dire. Mais ce même propos "Quand, au terme d'une quête de plusieurs semaines, le photographe Vincent Munier y parvient enfin" est repris dans "l'appel du loup" car il les trouve seulement après 10 jours sur le plateau de Sanetti, je me souviens avoir bondi quand je l'ai entendu (je viens de regarder le film rapidement). Bon, il a certes pris une approche sans 4x4, en mule, souvent a pied.. mais quand même..

[ojeff]

Bon, il a certes pris une approche sans 4x4, en mule, souvent a pied.. mais quand même..

Oui en effet tout dépend de l'approche, de la philosophie et des objectifs du périple. On peut sans doute voir en Ethiopie des Loups d'Abyssinie de façon presque "garantie" et assez rapidement - en tout cas en moins de 10 jours sans aucun doute. Mais dans une approche qui consiste à essayer d'aller un peu plus loin et montrer d'autres angles de vues que ceux photographiés habituellement, je suppose qu'il faut sortir un peu des sentiers battus  et là cela devient une autre affaire. 10 jours pour voir des Loups d'Abyssinie dans ces conditions là, cela ne me fait pas bondir bien au contraire. Je suis personnellement étonné du contraire : produire un tel document en si peu de temps (3 semaines) !

Avec la qualité de l'information que l'on peut avoir sur les spots en consultant internet et avec le développement de l'écotourisme tout semble aujourd'hui immédiatement accessible. Mais tous les sujets qui nous font rêver dans les magazines ou les documentaires sont le résultat d'un investissement lourd en temps, en énergie et obstination déployées. On peut toujours prendre des raccourcis, souvent d'ailleurs en tant que touriste on n'a pas les moyens de faire autrement, mais on n'obtient pas le même résultat.

Jérôme

[ViBra]

On peut toujours prendre des raccourcis, souvent d'ailleurs en tant que touriste on n'a pas les moyens de faire autrement, mais on n'obtient pas le même résultat.

Là, je te rejoins complètement.
Mais il aurait du dire qq chose du style "j'ai mis 3 semaines pour sortir les images que je voulais" et non pas "j'ai du attendre 3 semaines pour le trouver".
C'est ça la supercherie.

[ojeff]

Il ne me semble pas qu'il ait dit qu'il avait mis 3semaines pour les trouver. Ce que je voulais dire précédemment c'est que dans d'autres conditions d'approche que celles permettant au touriste pressé d'apercevoir plutôt rapidement l'animal, cela ne m'étonnait pas que l'on puisse passer beaucoup plus de temps dans l'approche.

En fin de compte, difficile de connaître exactement comment s'est déroulé le tournage, quelles étaient les conditions, les objectifs et l'approche. C'est pour cela que j'ai du mal à prendre à mon compte des critiques portant sur la sincérité de ses propos.

Jerome