Indeed, vu qu'on travaille à Mach 2 (ou 3) il faut anticiper. C'est ce que j'ai fait et qui explique les aléa sur la netteté : ne comptant pas sur un AF continu qui ne vole pas à Mach 2 et n'étant pas moi-même capable de garder ce type de fusée sur un colimateur précis, j'ai fait le choix d'une mise au point spot et j'ai prié pour que le volatile reste dans le plan de netteté. Sur la 3, il est parti sur l'arrière, le résultat est sans appel (pour la netteté, car l'attitude reste bien captée). Sur la 2 la tête et les yeux sont bien plus nets, la compression dessert peut-être le résultat.
Si d'aucun a une autre recette, most welcome bien sûr.
Musu
La première des choses je crois est de bien observer l'oiseau, longtemps : en général, son envol, il l'annonce.
Plus les oiseaux sont gros, plus ils annoncent leur envol, évidemment : plié de genoux, déploiement des ailes, saut, envol...
C'est bien sur beaucoup imperceptible avec les petits oiseaux.
Il faut alors chercher l'attitude annonciatrice, par exemple, je crois avoir remarqué que le troglodyte mignon chante Pioute pioute pioute, puis plus longuement juste avant de déguerpir. Le pinson des chênes, me semble-t-il arrête d'essayer de m'intimider en chantant quand j'approche, juste avant de fuir.
En général, les petits oiseaux bougeottent, sautillent un certain temps puis marque un temps d'arrêt (en vous regardant) avant de fuir.
Bien sur, il y pour chaque oiseau, une distance à respecter. Si vous êtes en dessous de cette distance, anticipez que l'oiseau va décoller AVANT que vous n'y pensiez... !
Après bien sur, il faut être près.
Oui l'AF sur Suivi AF, pour avoir une chance de la netteté si on arrive à le suivre. Le doigt à mi-course. Si on a raté l'envol, on a une chance de le rattraper et l'AF se refera. Il y a bien sur des couples boitier-objectif qui sont plus performants que d'autres pour retrouver l'AF (le 7D + 100-400 est réactif, le 5D3 + 300 2.8 est très réactif).
Peut être fermer un peu s'il y a beaucoup de lumière pour trouver un peu de PdC. Mais c'est de la triche et une observation minutieuse de l'image montrera le manque de netteté-piqué, jamais compensé, à mon avis, par la PdC.
On peut aussi anticiper et déclencher en rafale avant l'envol... Peut être que le bruit du déclencheur effraiera l'oiseau (alors, vous êtes trop près
)
Puis il faut y passer des heures, attendre, et observer encore, et déclencher encore.
Voilà mon expérience. J'aimerais bien que Vincent nous donne ses petits secrets.
Je sais qu'il en a un : énormément de réflexes au décollage. Quand on affute ensemble, j'ai l'impression que son doigt est relié aux mouvements de l'oiseau : à peine bouge-t-il que j'entends le déclenchement.
Je n'ai pas autant de réflexe que lui.
Voilou...
Tout ceci n'a aucune valeur spécifique, c'est juste je crois le fruit de ce que j'ai observé.
Je vous dirai si ça fonctionne en revenant de l'Okavango dans 3 semaines...
Franck