En voilà également un où il faut vraiment se bouger pour arriver à le cadrer !
1 - Je vous épargne les moults repérages et aller-retours chargés comme une mule ! ..... et on passe direct au bivouac-affût qui est tout simplement une tente d'une grande enseigne "customisée" au couteau.
2 - 5h00 du mat, çà roucoule déjà mais il fait encore nuit. Je reste bien évidement au fond du duvet, le thermomètre affiche -12° ! Ces piafs ne respectent vraiment rien. 6h30, la lumière douce d'un lever de soleil passe la crête loin à l'Est, vers l'Italie. C'est le moment où les ombres s'étirent ....
3 - Et des belles couleurs.
4 - Je multiplie les prises de vue mais les coqs sont un peu mous ce matin ..... Pourtant je suis au coeur des pariades, avril.
5 - Et tout d'un coup tout s'agite ! Je sais ce que çà signifie, je me tortille dans la tente pour la repérer..... elle est là, non deux puis trois femelles traversent la place.
6 - Les coqs dominants au centre de la place commencent à se toiser.
7 - Tandis que les coqs secondaires autour font tout ce qu'ils peuvent pour se faire remarquer...
8 - Ces dames passent en revue tous les mâles, l'excitation atteint alors des sommets ......
9 - Et là çà commence !
10 - Les joutes sans être longues sont très violentes. Le nombre de plumes qu'on peut trouver sur les places le prouvent.
11 - 8h30 .... un premier coq s'envole.
12 - Puis un second ..... çà sent la fin de séance
13 - Le dominant reste avec une demoiselle quelques minutes de plus...... Il montre par là même qu'il est le dominant en partant le dernier.
14 - Et puis comme les autres il part se brancher sur une mélèze au dessus de la place.
15 - Ils vont rester là quelques minutes. J'en profite pour ranger tranquillement mes affaires, pas question de sortir de la tente tant qu'ils sont visibles. Et puis tout se beau monde disparait dans les contre-pentes de la montagne et tout redevient silencieux comme si rien ne s'était passé.
16 - Je me retrouve seul un peu groggy par ces moments forts et comme à chaque fois, je remercie la nature de m'avoir permis (une fois de plus) de voir l'un des plus beaux spectacles que la montagne puisse offrir.
A bientôt, Robert
