Tranches de vies, Kenya 2012

[komba]

Beau final que cette multitude de flamants 

Merci d'avoir partagé avec nous ces intenses "tranches de vie" africaines   

[ViBra]

Impressionnante la multitude de flamants 
Bravo et merci pour ces tranches de vies qui recèlent de véritables pépites 

[samapi]

Je rattrape mon retard après de nombreux jours passés hors COW et ce carnet est un réel plaisir pour les yeux: que de beaux paysages et de nombreuses scènes comportementales vraiment superbes  Bravo 
Trop de photos à commenter mais parmi mes préférées sont les 84, 87, 89, 99, 104, 112, 124, 129, 138 et 168   
Merci pour le partage 

[Floflo]

Ah ben c'est fini?? noooooooon 

[Laurent Renaud]

Tu termines par une superbe envolée   

Bravo et merci pour nous avoir réservé les meilleures tranches        

[savanadict]

Loin de moi l’idée de faire comme les vieux chanteurs et de revenir après avoir annoncé leur dernière tournée.
(déjà parce que je ne suis pas chanteur, et ensuite parce que je n’ai «que» 40 ans)

Mais bon, c’était (et c’est toujours d’ailleurs) mon premier carnet de voyage.
j’essaye de me familiariser moi même avec l’exercice.
Dilemme entre mon envie de partager et mon envie de discrétion.
Ca paraît bête comme ça mais c’est un réel petit conflit cognitif à affronter.
Outre ce mini conflit personnel, cette présentation par «tranches de vie» ne va-t-elle pas lasser?
Tout ça pour expliquer la fin un peu "précipitée"
en abandonnant l'idée de tranche de vie.

Mais si vous le permettez, je vais tenter de le prolonger un peu et de vous faire partager 2 autres «tranches de vie».

[SHABA]

Loin de moi l’idée de faire comme les vieux chanteurs et de revenir après avoir annoncé leur dernière tournée.
(déjà parce que je ne suis pas chanteur, et ensuite parce que je n’ai «que» 40 ans)

Mais bon, c’était (et c’est toujours d’ailleurs) mon premier carnet de voyage.
j’essaye de me familiariser moi même avec l’exercice.
Dilemme entre mon envie de partager et mon envie de discrétion.
Ca paraît bête comme ça mais c’est un réel petit conflit cognitif à affronter.
Outre ce mini conflit personnel, cette présentation par «tranches de vie» ne va-t-elle pas lasser?
Tout ça pour expliquer la fin un peu "précipitée"
en abandonnant l'idée de tranche de vie.

Mais si vous le permettez, je vais tenter de le prolonger un peu et de vous faire partager 2 autres «tranches de vie».

Alors finalement tu arrêtes ou tu continues   

Pour notre grand plaisir, show must go on...

 

[francky4_]

Te prends pas la tête va... Partage, nous on kiffe !

  

F

[savanadict]

Ok :-)
Je vais essayer de faire une tranche de vie de gnou
 
A travers les fameux cross «sing»
Ou «chant du gnou» (en français)


J’ai pu en observer de 3 styles différents.
Le premier style : les cross «sing» tranquilles.

172  Des centaines ou des milliers de gnous arrivent près de la rivière.



173   ça fait un peu de poussière



174  ils s'abreuvent au passage



175 ils sont tous solidaires..



176 même si certains se sentent parfois un peu...seul ?



177  bon parfois il faut faire un p'tit saut...



178  ..... mais ça reste dans la catégorie des crossing tranquilles..
Une petite "trempette" organisée.

[nefertiti]

La 176 est magnifique

Quelle maitrise de la profondeur de champ

[samapi]

La 176 est magnifique

Quelle maitrise de la profondeur de champ

Tout à fait 

[Castafiores]

Excellent, l'intrus sur la 176 !

[Floflo]

Jolie série de crossing, j'aime bien les ambiances avec la poussière 

[gandrilles]

Très belles photos, Savanadict, rendant bien compte de ce qu'on voit (et respire) quand les hordes de gnous arrivent  !

La 176 aussi 

[savanadict]

Pour qualifier le deuxième style de cross «sing», je pourrais écrire:

« j’hésite des heures... et je fais le mauvais choix »

C’est une situation assez emblématique que beaucoup ont du vivre.
En quelques mots :

Des milliers de gnous et quelques zèbres s’approchent de la rivière.
Ils s’arrêtent à une centaine de mètres puis commencent une longue, très longue attente,
ponctuée des fameux «hun..hun..hun»
(désolé pour la transcription approximative du chant du gnou)

Un gnou décide de s’approcher pour commencer la traversée.
Tout le monde le suit.
Puis, pour une raison que lui seul connait, il décide de faire demi-tour...
et là encore... tout le monde le suit.

Généralement, plusieurs dizaines de minutes après,
c’est au tour d’un zèbre de se sentir l’âme d’un chef courageux
et d’embarquer avec lui l’ensemble de ses congénères.
Mais cette vaillance est de courte durée
et il renoncera, aussi soudainement que sa bravoure était apparue.

On pourrait penser que cette longue hésitation
est le fruit d’une analyse particulièrement subtile pour choisir le bon chemin.

Que nenni...

Sur l’autre rive, il y a 3 sorties possibles :

La première sortie est en pente douce.
S’ils prennent cette sortie, les milliers de gnous traverseraient sans encombres en quelques minutes.

La seconde sortie est parsemé de rochers.
à part un ralentissement et quelques foulures ou égratignures ça devrait passer sans problèmes.

et puis il y a le 3 ième chemin.
Celui avec un mur quasi vertical et un bourbier devant.
Il est très difficilement franchissable et entrainerait obligatoirement une hécatombe.

Après des heures de ce ballet à la fois pathétique, sympathique, comique et émouvant
(oui, un cross «sing» amène des émotions contradictoires chez moi)
un gnou s’élance et décide de prendre...... le troisième chemin !!!!