Certains d’entre vous se souviennent peut-être de leur lecture d’enfance. Quand j’étais petite, une bande dessinée racontait les aventures d’une fillette prénommée Martine (Martine à la mer, Martine fait de la voile, Martine en montgolfière…). Et comme mon prénom est Martine (et non Castafiores, pas fous les parents !
), le titre de ce carnet de voyage était tout trouvé !
Je vous l’ai déjà dit, la bonne fée du bush, si généreuse l’an passé, était elle-même en vacances et n’a pas dispensé ses bienfaits cette année. Samburu n’a pas été une révélation et j’ai apprécié de n’avoir consacré que quatre jours à cette réserve. J’avais d’autant plus hâte de revoir les grandes plaines de Masaï-Mara et mes gros chats ! Las ! Les gros chats avaient décidé de se mettre en mode RTT (aucune action) et la météo exécrable des derniers jours a limité mes explorations et largement terni - et le mot est faible - mes photos. L’impression générale est donc en demi-teinte, mais cela n’a pas entamé mon attirance extrême pour Mara !
Côté organisation, on ne change pas une équipe qui gagne : Makila voyages, African Quest et mon génial guide Rashid pour moi toute seule. Le voyage a duré 16 jours (de Paris à Paris), donc 14 jours sur place et c’était la première fois que je prenais des vacances aussi longues ! Mon cerveau, habitué à se mettre en mode « off » dès que je mets les pieds dans la savane, a même mis un peu de temps à se remettre en fonction en rentrant…
1er jour : 9 septembre 2013Arrivée à l’aéroport de Nairobi à 6h30, je découvre les grandes tentes façon chapiteau mises en place après l’incendie. Un collègue de Rashid m’attend et nous mettons environ 1 heure pour récupérer les bagages et sortir de l’aéroport (contre 15 minutes la dernière fois). Dans le parking, je retrouve Rashid et nous prenons la longue route pour Samburu. La route est très bonne mais nous n’arrivons à la porte de Samburu que peu avant 14h.
Rashid montre les papiers aux gardiens de la gate, puis m’appelle. Je me dis qu’il est peut-être tombé sur des gardiens zêlés qui veulent voir mon passeport, mais non : « Martine, là, un écureuil ! ». Génial : depuis le temps que je voulais mettre ce petit lutin en boîte !
1. Photos prises à main levée
2.
3.
Nous arrivons au Samburu Game Lodge… Je n’y retournerai pas : trop gros, vétuste et propreté douteuse. Certes, l’emplacement est sympa au bord de la rivière mais c’est le cas de la plupart des lodges dans le coin, je crois. Le lodge est en tout cas le paradis des vervets qui grouillent partout : ils venaient me voir quand je faisais du tri de photos sur la petite terrasse devant la chambre :
4.