Une ou deux poses pour la postérité et on repart dans les grandes herbes, quand soudain ....
. . .
"
Mama! Regardes là à gauche... si! sur la branche, tu le vois?"
"
Quoi? le petit oiseaux?"
Victoire! Mama a réussi à lever la tête de ses lacets
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Ceux ci auront moins de chance, l'eau en s'évaporant laisse ces poissons chats dans un espace trop exigu.
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Cet endroit est devenu le garde manger d'un couple d'aigle pêcheur. J'imagine les photos que je pourrais faire en mettant un affût ici et en attendant l'heure de l'ouverture de la cantine des aigles.
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Le soleil est haut maintenant, et nous voyons beaucoup moins d'animaux.
Encore une petite heure pour revenir au mokoro.
On ne revient pas sur nos pas, on fait une sorte de boucle. Nord/Est , plein Ouest, Sud/Ouest et Sud/Est . J’enregistre les Track Gps pour voir ou nous sommes de notre point de départ, et par la suite ca me permet d’afficher l’itinéraire sur une carte.
De retour au camp je demande à Mama ce qu'elle a pensé de notre petite virée.
"
J'ai flippé comme une malade! J'te préviens il est plus question qu'on recommence ces conneries!"
Bon ben ça c'est fait.
Le problème c'est qu'il nous reste deux demi journées sur place.
Et puis rapidement elle se ravise:
"
Sinon toi, tu continues de profiter des marches pendant que je me repose au camp. Ou alors on demande à faire que du mokoro !?"
Je me dis que jusqu’à présent on a vu bien moins de chose en mokoro et qu'en plus, on n’est pas venu jusqu'au milieu de l'Afrique australe pour faire que de la gondole- "J'va y faire voir qui c'est qui porte la culotte à la maison"- Je lui répond d'une voix ferme mais courtoise : "
D’accord! on fera du mokoro si tu préfères"
On profite du déjeuner pour re-planifier avec Poison une sortie exclusivement mokoro pour l'après midi et le lendemain matin. OK pour demain mais trop compliqué à gérer pour cet aprem': Je garde donc la petite marche, et Mama se reposera.
A l'heure de la sieste je me mets en chasse dans le camp ...
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