Afrique du Sud 2012 - Instantanés de vie sauvage

[zabinouk]

Magnifique ce début de carnet, j'aime beaucoup le bucorve en 11 oui celui qui a le bec coupé

Et pour information, dans un carnet qui se déroule en Afrique on a le droit de parler et de montrer les populations, donc tu pourrais aussi partager tes autres expériences

[Simba]

Bien sympa l'humour de ce carnet et les détails du voyage.

Ils sont toujours aussi curieux ces bucorves dans le Kruger. A tournoyer autour des véhicules et à nous faire de l'oeil! C'est sûr que ça ils savent bien le faire! 
La 10 of course et bien jolies tonalités pour le waterbuck en 8.

Simba

[KIBOKO]

Superbe carnet merci pour le partage 

La 10 

[Papy_75]

4ème Tableau – Tropic of Capricorn Loop         

La matinée ayant été consacrée à différentes tâches « ménagères », nous ne nous mettons en route qu’à l’heure du déjeuner. Trois éléphants s’abreuvant à une citerne en ciment, un troupeau de zèbres de 25 têtes, deux bucorves du Sud, pas du tout coopératifs ceux-là, et cinq topis sont les seuls êtres vivants que nous rencontrons au début de notre ballade. Bon sang, j’oubliais les trois rangers … à vélo, sur un bout de piste, in the middle of nowhere. Au loin, vers le Nord, notre destination de l’après-midi, une colonne de fumée noire.

Les principaux points d’eau sont à sec. De la boue piétinée, c’est tout. L’heure n’étant de toute façon guère propice à l’observation, nous faisons une longue halte pour déjeuner sur une aire de pique-nique bien aménagée, avant de repartir en maraude sur la Tropic of Capricorn Loop. 

C’est parti. Il est plus de 15h00. Qu’ils sont beaux les impalas que nous apercevons à la sortie d’un virage. Mais ils semblent inquiets, tournant tous leur museau dans la même direction. Mouvement dans les herbes, suivi d’un frémissement de la harde. Lion(s) ? Il y en a de signalés dans le secteur. Et bien non, cinq phacochères, dont un beau mâle avec de belles moustaches blanches. Les impalas leur laissent la place.


13.   Phacochères


                             



Nous reprenons notre route. Nous arrivons bientôt dans un bush ravagé par le feu, à perte de vue. Des souches fument encore, n’ayant pas fini de se consumer. Une odeur âcre nous envahit. Une lumière de plus en plus dorée vient colorer les brûlis, nous offrant une palette de couleurs des plus inattendue. Nous n’espérons guère trouver de vie animale dans ce paysage désolé. Et pourtant, un éléphant n’en dévore pas moins des branches de mopane, plus ou moins calcinées, sur lesquelles restent parfois quelques feuilles toutes dorées. Une photo, juste pour donner un idée.


14.   Eléphant dans les brûlis


                             



Quelques zèbres se sont aventurés par là. Un calao à bec jaune s’envole à tire d’aile. Deux serpentaires traversent rapidement la piste. Un steenbok solitaire broute, sans s’émouvoir de notre présence.


15.   Steenbok


                                



Pause au Tropique du Capricorne où nous ne résistons pas à nous tirer le portrait. Souvenir, souvenir…


16.   Tropique du Capricorne


                             

[Papy_75]

5ème Tableau – Excursion à Olifants         

En guise de mise en bouche, avant de partir en excursion pour la journée à Olifants, un petit morning drive sur la Shongololo Loop jusqu’à un endroit que j’ai nommé le « Pays des termitières ». Une belle lumière met en valeur la végétation à proximité du lac de barrage.


17.   Végétation


                               



Le temps d’apercevoir six belles girafes, loin, très loin, trois grands koudous qui se dissimulent sous le couvert et aussi un steenbok avec lequel il faut jouer à cache-cache pour le mettre dans la boîte.


18.   Steenbok


                             



Un petit écureuil sort d’un trou dans un tronc d’arbre et vient se chauffer au soleil. Dix secondes, pas plus. Et hop, retour à la case départ. Drôlement vif, l’animal !


19.   Ecureuil de brousse



                                                      



Il est temps de démarrer notre excursion à Olifants. La première vue de la rivière Olifants nous ravit l’âme. Des hippos « en tas » sur les langues de sable, puis, dans les collines, plusieurs hardes d’impalas et des cobes à croissant. Quant à la vue depuis la terrasse du restaurant, elle est tout simplement fantastique. Le service l’est moins, comme la présence, à la table voisine, de compatriotes « qui se la jouent ». Hakouna matata. Nous bouchons mentalement nos oreilles et ouvrons grand les mirettes, profitant d’un paysage qui nous enchante.


20.   La rivière Olifants


                             



Nous quittons Olifants alors que l’après-midi est déjà bien entamée, nous promettant de revenir lors d’un autre voyage. Et nous rentrons en musardant sous la lumière dorée. Peu de rencontres et pas de réelles opportunités de prendre encore quelques photos. Quoique. A un point d’eau artificiel alimenté par deux éoliennes, des éléphants s’abreuvent à une citerne en béton. Il n’y aurait pas les éléphants, on se croirait quelque part sur la Route 66. Et de chanter à tue-tête sur le chemin du retour : « Get your kicks on route 66… ». Dommage que je n’ai pas la voix de Nat King Cole.


21.   Eléphants et éoliennes


                             



A force de musarder, nous arrivons au Camp quelques petites minutes avant la fermeture des portes. Dernier soir au Kruger. Le Bar tender propose de l’Amarula. Une première.

Tiens, j’ai cru entendre : « Bienvenue au Club ». Alors, … Santé !

[Papy_75]

Superbes bucorves  ... mais il est coupé ton bec sur la 11 

Et en voici un autre dont le bec n'est pas coupé. 


11 bis. Bucorve avec son bec en entier


                             


 

Papy

[Castafiores]

Toujours aussi agréable à suivre, ce voyage ! Très joli, le steenbox. Pas facile, n'est-ce pas, l'écureuil, mais tu l'as eu (et pas coupé !).

[kgalagadiste]

Excellent la 16 ! J'en ai jamais vu au Kruger !!!
Plus sérieusement merci pour ce récit qui me replonge dans de beaux souvenirs..

[Papy_75]

6ème Tableau – Le long de la rivière Timbavati      

Il est 10h00 lorsque nous quittons Mopani, sous l’œil d’une douzaine de girafes. La nuit dernière, un lion s’est fait entendre à la porte du Camp, nous dit-on… Peu avant d’arriver au pont sur la rivière Letaba, bien à l’ombre sous les arbres, une voiture de police, un radar, et deux agents, confortablement assis sur une chaise pliante. On nous l’avait dit, qu’il y avait des contrôles. C’est vrai. Nous passons sans encombre. Sur le pont, toujours autant de voiture, en tas, comme les hippos au bord de la rivière. Nous préférons de loin ces derniers.

Et voilà de nouveau un bout de la rivière Olifants. Un éléphant et un jeune s’abreuvent.


22.   Eléphant et jeune


                             



Des cobes à croissant, surpris à la sortie d’un virage.


23.   Cobes à croissant – 1667-04


                             



Nous prenons la direction d’Orpen Gate. Après le point d’eau de Roodewall, la piste longe les méandres de la rivière Timbavati. De grands arbres et une bien belle végétation. Un parcours des plus agréables.

Parmi les rencontres : une bande de pintades de Numidie. L’une d’elle s’envole à notre approche et vient frôler le pare-brise de la voiture. FLOUFFF… Ouf ! Et des girafes. Et des impalas, des impalas et encore des impalas, qui sortent des fourrés. Mais Madame Papy veille.

Il n’y a pas que les impalas qui surveiller. Un imposant éléphant mâle bloque la route. Nous nous arrêtons à distance respectueuse. Un éléphant qui n’est pas seul. Nous en apercevons d’autres dans la végétation, remontant de la rivière toute proche. En prenant leur temps. Nous surveillons les alentours et repartons en marche arrière. Prudemment. Bien nous en prend. Des mères et de tout jeunes éléphanteaux sortent du bois, pas loin devant nous. Nous attendons. Tout ce beau monde se met à table, et je t’arrache une branche, et une autre, et encore une autre. Comme ils se dirigent dans notre direction, nous, nous reculons, et attendons, patiemment. Nous sommes apparemment les seuls à être patients. Deux voitures, l’une derrière nous, l’autre devant, n’hésitent pas à s’engager très près des animaux, toujours sur la piste, sans s’arrêter ou presque. Nous croisons les doigts pour ces inconscients. Nous attendrons une bonne vingtaine de minutes que la voie se dégage, tout en observant les attitudes et les comportements de ces merveilleux animaux.

Alors que le jour décline, un dernier arrêt pour des koudous. Clic-Clac. Merci le Kruger.


24.   Grand koudou


                             




                                                                                               ENTRACTE

[zabinouk]

Ah non!!!! Pas déjà l'entracte... à moins que tu n'aies des chouchous, cacahouètes et eskimos à nous proposer


Je ne comprends toujours pas comment on peut forcer le passage face à un troupeau d'éléphants, surtout si il y a des mères avec des jeunes, que font ces gens dans une réserve tel que le Kruger, si ils ne s'arrêtent pas pour voir ce qui se passe dans un groupe d'élies, il y a tellement à apprendre et à observer

[Castafiores]

Superbe, le grand Koudou avec ses feuilles de chou ! Et le p'tit bout d'éléphant : 

[RV]

Je rattrape mon retard... J'adore le ton du récit et les photos 
Phaco, bucorve et les couleurs de la rivière Olifants 

[KIBOKO]

Le grand koudou et la 15 

[M]

Hello à tous, je m’incruste avec retard. Je viens juste de m'inscrire.
Super ce carnet de voyage qui me rappelle aussi plein de souvenirs. On dirait qu'ils aiment bien brûler dans le Kruger, depuis quelque temps à chaque fois que l'on y va ils brûlent des zones conséquentes.
Très belle la photo 8 du cob à croissant
M.

[Papy_75]

Bienvenue à bord.

Papy