>Mintou oui il y a des groupes accessible. notre guide nous a même raconté qu'il y a qq temps des personnes âgées on fait une visite en chaise à porteur
tout est possible donc !
>vdmmic: Merci pour ton retour on en trouve peu pour la RDC
Je pense qu'il aura achevé de me convaincre. La prochaine fois je pense que l'on se partagera entre les deux pays.
>mosquito: Effectivement les jeunes sont les plus réactifs et comme souvent ils obtiennent ce qu'ils recherchent, c'est à dire des réactions et de l'attention cela les encourage. Il y a deux ans je me suis pris une baffe comme ça
C'est assez rare qu'un adulte cherche le contact.
Merci à tous pour vos retour
Voila la suite, mais sans gorille pour cette fois
Jour 4 : Point de rupture …
Petit déjeuner copieux avalé nous voila de nouveau à l’ORTPN mais pas de gorille aujourd’hui. A la place nous attend le volcan Bisoke et son lac de cratère.
44 : Depuis l’ORTPN
45 : Plaque commémorative de l’identification de la sous espèce.
Nous retrouvons 6 personnes tous plus ou moins francophones cela change. Briefing suivit de 45 mn de voiture et nous revoila sur le parking du premier jour. Nous partons vite, très vite … trop même ! En fait tous séjournent dans la région ils sont acclimatés, plus jeune que nous et marcheurs réguliers. Rapidement je sens que ça ne va pas, je rame 100m derrière et n’ai pas le temps de reprendre mon souffle aux pauses même quand le guide prend bien 10mn a faire une démonstration de l’utilisation en tant que savon des « pomme amèr es ».
46 : pommes amères
Le guide à beau dire que ce n’est pas une course le rythme est élevé et pour le tenir je me met dans le rouge très vite. J’espère que c’est juste la mise en chauffe qui est difficile mais comme je galope derrière impossible de poser mon propre rythme. J’ai besoin de toute ma concentration pour mes pieds, GPS et appareil photo deviennent des gadgets inutiles car trop chronophage et je contrôle juste l’ascension au baromètre de ma montre. Petit à petit une certitude s’impose c’est moi qui suis lent pas l’inverse.
Pour être revenu avant la nuit il y a un rythme à suivre et je ne le tiens pas. Les choses s’aggravent quand nous pénétrons dans le parc. Nous connaissons le chemin car dans sa première partie c’est le même que pour monter à Karisoke et il est déjà bien velu.
Le ruisseau de boue dans lequel nous essayons de monter ne me surprend donc pas mais complique singulièrement la tâche. En fait il vaudrait mieux des bottes pour carrément marcher dans l’eau plutôt que de bruler de l’énergie à sauter d’un bord glissant à l’autre en permanence. Je m’accroche et quelques portions en pente plus douce me redonnent espoirs, mais la récupération se fait de plus en plus mal. Les orties géantes sont douloureuses mais je suis tellement cramé que je ne les évite même plus. 2h30 après le départ nous arrivons à une bifurcation. Diane Fossey y faisait d’ailleurs une pause quand elle montait à Karisoke. Vu l’heure et mon état j’ai compris que je n’irais pas en haut, impossible de tenir le rythme et le guide finis de m’achever en indiquant que nous allons attaquer la partie vraiment difficile. Il reste encore quasiment 700m de dénivelé.
J’ai fait mon deuil du sommet par ailleurs totalement bouché dans les nuages et sans espoir d’éclaircie pour la journée. La dernière question qui se pose c’est jusqu’ou aller. Je demande au guide de scinder le groupe afin de préserver les possibilités des premiers tout en essayant d’aller au plus haut possible pour nous. Nous attaquons alors la 2e partie et je vois que le guide n’a pas exagéré. La pente est raide comme le mort avec des « marches » d’un petit mètre et le chemin attaque droit sans lacet ni détour le tout détrempé par les pluies abondantes d’hier et celles à venir sous peu vu l’état du ciel. Je m’accroche sur 50 ou 80m de dénivelé avant de craquer définitivement. Je suis cramé et la redescente m’inquiète beaucoup car bien plus dangereuse que la monté surtout fatigué comme je suis. Je n’ai alors qu’une angoisse c’est de me blesser car nous ne sommes pas à la moitié du séjour j’ai encore besoin de mes jambes, genoux et chevilles
Comme un soulagement sur le moment j’abandonne, pas de regret ce n’est pas comme si je callais 100m sous le sommet. Flo en meilleur forme que moi accuse le coup, nous avons pas une grosse expérience de montagne mais nous n’avions jusqu'à ce jours jamais renoncé. La descente est douloureuse à plus d’un titre, au fond de moi je sais avoir fait un choix raisonnable mais je ne le digère pas si bien que ça. J’arrive en bas carbonisé complet les deux genoux en feux et penaud comme pas possible. Prés du parking un militaire me remonte le moral en nous trouvant un petit caméléon.
47 :
En un peu plus de 5 heures de marche on aura couvert que 350m de dénivelé sur les 1100 pour 10 petits kilomètres je suis très loin du compte donc. D’autant que lorsque l’on regarde la pente du Bisoke le plus dur était à venir avec une pente moyenne à 45%. L’erreur a sans doute été de le décaler si tôt dans le séjour avec une accoutumance à l’altitude largement insuffisante et cela a correspondu pour moi à un jour « sans » avec un peu de cumul de fatigue. Sinon cela reste à mon avis un treck faisable bien que très exigeant. En été sur terrain moins glissant cela doit aussi être plus aisé (et on a une chance de voir qq chose en haut) mais comme pour les gorilles un franc soleil correspond aux pire conditions possibles pour la photo … et bien il faut choisir
Eau chaude en panne à l’hotel la journée continue mal. Heureusement Félix nous emmènera l’après midi sur les bords du lac Ruhondo avec un petit détour au marché de Ruhengueri ensuite après tout c’est pas mal aussi … Mais bon dieu ce que j’aurais voulu le voir ce lac de cratère ! Même si ce jour là le reste du groupe est arrivé en haut plus ou moins en une pièce pour ne rien voir avec 10m de visibilité.
48 :
49 :
50 :
51 : Lac Ruhondo
52 : Marche de Musanze (anciennement Ruhengueri)