23 août: Bagatelle Kalahari Game Ranch – Windhoek3h du matin : un bruit assourdissant nous réveille. Il pleut à grosses goutes (pourtant nous sommes en août !!) et la tôle ondulée qui constitue la toiture nous renvoie ce roulement de tambour. Je sors, mais il n’est guère possible d’immortaliser l’instant. Seul le pluviomètre et quelques « preuves » nous confirmeront que nous n’avons pas rêvé.
Je réitère un lever matinal avant l’aube pour tenter de saisir le départ de ces groupes d’oiseaux. Le thermomètre doit chatouiller le zéro degré. Entre le froid et la faible lumière, les conditions sont un peu difficiles, mais les oiseaux partent en plusieurs vagues, ce qui me permet de ne pas trop rater certaines prises de vue.
282 A l’affût, au point du jour
283 Envol groupé vers le sud,
284 et vers le nord.
On devine sur la photo ci-dessus les amoncellements d'oiseaux sur les branches.
Le soleil levé, les preuves de la pluie nocturne se manifestent.
285 Le pluviomètre ...
286 ... ainsi que notre char.
Le temps d’une balade dans les environs et nous prenons la route vers Windhoek en fin de matinée. Bye-bye Bagatelle. Ce fut véritablement une de nos plus belles étapes, et la qualité de l’accueil y est notamment pour quelque-chose.
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Comme nous avons tout notre temps nous délaissons la B1 et choisissons de remonter le Kalahari par la piste (D1268 jusqu’à Hoachanas, C15 jusqu’à Uhlenhorst puis C25 jusqu’à Rehoboth, et enfin B1 jusqu’à Windhoek). Cette dernière étape a un petit goût de trop peu, un petit relent de "c'est déjà fini". Quelques rencontres en chemin, un arrêt pique-nique dans un lit de rivière asséché (lunch pack par Bagatelle, que du bon !!), et des paysages qui changent au fur et à mesure que nous progressons.
288 Nos premiers vautours
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290 Un varan, victime d'une mauvaise rencontre
291 Pique-nique ...
292 Pique assiette.
293 Les dunes cèdent la place à de douces colines
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295 Et nous nous rebranchons sur le réseau asphalté ...
Nous arrivons à Londiningui vers 16h. Alexander nous accueille, et quel accueil ! La guest house est un véritable havre de paix, où se croisent partants et arrivants. Les chambres sont agréablement décorées et arrangées. On s’y sent un peu comme chez soi. Un dépoussiérage complet et minutieux de toutes nos affaires s’impose, et nous y consacrons une bonne heure.
Ce soir, c’est Alexander qui est aux fourneaux (tous neufs d’ailleurs, il avait hâte de les essayer). Au menu, carpaccio de Springbok, pavé de Zèbre et ses petits légumes, et glace à la mangue. Un grand moment de cuisine, et de partage avec notre hôte. Inoubliable.