Merci à tous
D'un extrême à l'autre, on change complètement d'environnement.
Lundi 7 marsDépart matinal à 7h, nous quittons la caldeira, direction l'aéroport. Nous quittons l'île de Fogo et son volcan.
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Après un changement d'avion à Praia sur l'île de Santiago, nous nous dirigeons vers le nord ouest pour atterrir à Mindelo sur l'île de São Vicente.
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Mindelo est la capitale culturelle du Cap-Vert. Son architecture coloniale évoque l’époque faste du commerce maritime transatlantique. Fondée en 1838, elle sert de dépôt de charbon aux Anglais, avant de devenir une escale incontournable pour les navires reliant l’Europe au Brésil. Son port se développe, la ville s’ouvre sur le monde, accueille les marins de tous les continents, et des Cap-Verdiens fatigués du travail de la terre.
De cette rencontre naît une culture métisse. Mindelo devient dans les années trente le porte-voix de l’identité Cap-Verdienne. Il reste de cette période révolue une intense activité culturelle, notamment musicale avec Cesária Évora la chanteuse aux pieds nus, native de la ville et le Carnaval de Mindelo qui s’y déroule à la même époque que celui de Venise ou de Rio de Janeiro.
Vers 12h, installation en ville 'chez Loutcha'. La chambre qu'on nous propose est grande mais trop proche de la rue bruyante. Nous en préférons une plus petite au calme.
Un tour de ville avant de pouvoir nous y installer, l'occasion de trouver des timbres et des cartes postales. Nous demandons à des passants où il est possible de manger des 'buzios', de gros coquillages dont on découpe la chair en fines lamelles avant de les préparer en sauce. Nous allons donc au restaurant Archotte conseillé et passons commande. Les buzios sont proposés en Entrée, mais nous aimerions qu'ils soient servis en Plat car nous avons une petite faim. Pas de problème nous dit la serveuse. Nous nous installons et voyons arriver assez rapidement deux petites assiettes de buzios sautés à l'ail. Très bon mais ça ressemble plus à une entrée au niveau de la quantité, Quand même rassasiés nous finissons nos assiettes ... et voyons arriver un grand plat de buzios
Ils ont cru qu'on en voulait à la fois en Entrée et en Plat ! Gourmand, nous finissons quand même le plat mais revenons en ville la panse prête à éclater.
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Visite du marché central, de magasins d'artisanat puis, attirés par la musique nous nous dirigeons vers les rues du centre ville où des défilés de répétition se succèdent en préparation du Carnaval de demain. Nous passons deux bonne heures à les regarder passer.
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Les jambes en compote, nous retournons vers 18h à l'hôtel. Une bonne douche pour nous débarrasser enfin des graviers de lave du Pico de Fogo encore dans nos cheveux et nous voilà repartis pour le même resto que nous avions réservé pour 20h. Mais, l'appétit étant bien entamé, nous nous contentons d'une petite salade et d'un poisson au coc. Le restau est plein de français, c'est incroyable le nombre de français que nous avons rencontrés dans ces îles.
Nous revenons nous coucher vers 21h sans attendre le début du Carnaval de ce soir. Nous sommes trop fatigués, le contrecoup de nos efforts physiques du Pico et des levers matinaux de ces derniers jours.
