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Auteur Fil de discussion: Sine Saloum, Djoudj et Barbarie : La Terenga  (Lu 52924 fois)
Ronin
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« Répondre #30 le: 22 Mars 2011 à 16:38:32 »

Superbe cette "expédition" en immersion !!
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Remember that courage and strength are naught without prudence, and that a momentary negligence may destroy the happiness of a lifetime. Do nothing in haste; look well to each step; and from the beginning think what may be the end.
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« Répondre #31 le: 22 Mars 2011 à 17:00:19 »

Oui très sympa ce carnet  Yes

Par contre prends ton temps, t'es pas obligé de tout nous balancer le même jour  Clin d'oeil
Laisse nous un peu le temps d'assimiler tout ça, mets un jour ou deux chaque jour et ça ira bien  Sourire
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Je préfère le vin d'ici à l'eau de là - Francis Blanche
frazap
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« Répondre #32 le: 22 Mars 2011 à 17:37:27 »

Oui très sympa ce carnet  Yes

Par contre prends ton temps, t'es pas obligé de tout nous balancer le même jour  Clin d'oeil
Laisse nous un peu le temps d'assimiler tout ça, mets un jour ou deux chaque jour et ça ira bien  Sourire

Merci  Clin d'oeil

Okay okay  j'arrête là pour aujourd'hui; je suis bloqué à la piaule par un lumbago  Pleurs c'est pour cela que ça dépote  Rire ... Je vous laisse digérer.
La suite demain.
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« Répondre #33 le: 24 Mars 2011 à 21:30:10 »

Enfin, nous atteignons un petit bout de terre habité; l’île de Wendie, et son comité d’accueil. Nous y passerons plusieurs heures;

88.

Les enfants de Wendie

89.

90.

Les femmes de Wendie, comme toutes les femmes, même avec très peu de moyens et au fin fond du delta, sont très attachées à se vêtir proprement et le mieux possible.L'apparence est très importante; même et surtout un blanc sera plus ou moins considéré s'il est habillé proprement ou pas.

Ces femmes sont impressionnantes; comme partout en Afrique (ou ailleurs aussi), elles s'occupent de tout; lorsque les hommes sont en mer elles restent seules avec les enfants et doivent tout assurer, sur un ilot perdu au milieu de nulle part dans des conditions moyenâgeuses.

91.

92.

Accompagnés de Lamin, nous  ne verrons que des femmes, des enfants et l’instituteur. Tous les hommes sont à la pêche, en mer, au-delà de l’estuaire du Sine Saloum qui est proche. L’instituteur prend les choses en main et nous fait visiter ce tout petit village complètement perdu au milieu du Saloum. Pas de dispensaire, pas d’électricité, l’eau est rationnée et pour couronner le tout, ce petit bout de terre est souvent victime des inondations. Ils vivent en autosuffisance, et de temps en temps vont au marché à Marlotj vendre et acheter.
On se demande comment on peut vivre ici au milieu des moustiques. Et pourtant la vie s’accroche. L’instit fraichement débarqué de ses études fait sa première expérience professionnelle ici. Sacré école de formation !!
En cas de problème de santé ou autre, le premier dispensaire, celui, rudimentaire, de Marlotj, est à une heure et demie de pirogue et de charrette. Il est courant que des bébés naissent ou des vieillards meurent avant d’y arriver.
Il veut nous montrer sa nouvelle école flambant neuve, son outil de travail, multi niveaux évidemment, construite grâce à une ONG italienne en dehors des zones inondables, à l’écart du village.

93.

94.
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« Répondre #34 le: 24 Mars 2011 à 21:44:11 »

Il est temps de quitter Wendie le soleil va disparaître. Après avoir partagé quelques heures de leur vie, nous allons laisser derrière nous ce village hors du temps, des gens tellement chaleureux , simples, courageux, joyeux, et regagner le village de Marlotj qui nous apparait en comparaison comme un endroit fort civilisé. Ce n’est pas en si peu de temps que nous pouvons comprendre comment fonctionne une communauté telle que les villageois de Wendie, mais on à tout de suite l’impression en arrivant sur place que le temps ici semble s’être arrêté. Les enfants, les femmes et les hommes qui donnent vie à ce petit bout de terre n’ont d’autre choix que de se satisfaire de l’essentiel, de vivre avec leur environnement, les humeurs fortes de la nature. Nous avons vu tellement de rires et de sourires, que nous pensons qu’ils sont heureux. Du coup, nos petits tracas occidentaux quotidiens semblent bien futiles, ou carrément faire fausse route quand à leur utilité sur l’essence de l’existence.
Puissions nous garder de cet endroit une petite leçon à ressortir plus tard en cas de besoin.

95.

Nous ne nous attendions pas à trouver au Sénégal, des coins aussi reculés, un petit village vivant sur une ile en vase clos perdu en pleine nature; si un jour nous repassons au Sénégal, nous reviendrons voir ce petit garçon que nous avons laissé tout occupé à regarder couler le fleuve.

96.


La mer est descendue entre temps, la piroguière ne pourra faire flotter bien loin sa pirogue, nous finirons le trajet à pieds, enfoncés jusqu’au mollet dans le sable vaseux, doux et tiède des bolongs.

97.

98.

Notre séjour dans le Saloum va s'achever, demain est notre dernier jour. Nous avons finalement décidé d'aller vers la frontière mauritanienne, près du fleuve Sénégal après avoir hésité avec la Gambie. Il faut faire des choix, mais nous préférons changer du tout au tout et la Gambie ressemble un peu à ici. Nous irons une autre fois. Avant de quitter définitivement Marlotj pour la remontée vers la frontière Mauritanienne, le Djoudj, nous irons faire un tour à la messe au TamTam de Marlotj.


Nous allons donc quitter le saloum le coeur un peu serré ;le vaste Sine Saloum, le peu que nous en avons vu en 5 jours est un pays merveilleux de par sa variété de paysage, sa tranquillité et sa nature si forte si variée et si présente qui instille a chaque minute de chaque jour la force de l Afrique.
Mais les vacances ne sont pas finie, direction le parc naturel Djoudj.
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Ronin
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« Répondre #35 le: 24 Mars 2011 à 23:26:38 »

Superbe la petite école !! Et le prof y va de la couleur sur le tableau !

Citation
Du coup, nos petits tracas occidentaux quotidiens semblent bien futiles, ou carrément faire fausse route quand à leur utilité sur l’essence de l’existence.
Puissions nous garder de cet endroit une petite leçon à ressortir plus tard en cas de besoin.

La faune sauvage peut également te faire ressentir cela, tout du moins est ce ce que je ressent lors de mes séjours (seul de surcroit) où tu retrouve une telle simplicité dans la vie, dans les attitudes, les comportements animaliers, que Je m'éblouis de tout cela, de la beauté qui m'est offerte sous les yeux, et de sa simplicité.
Pour moi chaque voyage en Afrique (mais aussi en Australie, en Amérique du Sud) est un grand moment de réflexion, de méditation, d'introspection, et me permet de reprendre pied dans mon quotidien.

Et quand tout va mal, je repense à ces précieux instants et ça m'aide beaucoup à relativiser.

Je souhaite que ces instants restent gravés en vous, et vous poussent à aller visiter encore et toujours de nouvelles contrées.
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« Répondre #36 le: 26 Mars 2011 à 21:29:09 »

Un carnet très intéressant à suivre même si tu as démarré à fond Clin d'oeil
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« Répondre #37 le: 27 Mars 2011 à 11:35:17 »

Merci de vos passages à tous les deux.

C'est vrai que ce genre de voyage comme tu dis permet de relativiser pas mal de choses ; le tout étant, au retour, d'en garder le bénéfice le plus longtemps
possible quand on reprends un rythme à l'occidentale..
Pour ce qui concerne le rythme de mon carnet, je voulais juste rappeler qu'il est déjà terminé, ce voyage date de l'année dernière et que je ne l'écris pas au fur et a mesure.
C'est pour cela qu'il est assez facile pour moi de le mettre à jour. J'en mets ici une version plus condensée que celle qui est sur mon site, notamment je l'orienterai vers l'animalier
Etant donné le thème principal du site. On va reprendre ? Ok
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« Répondre #38 le: 27 Mars 2011 à 11:41:20 »

Lundi 8 Mars 2010 , 6 ème Jour, vers Le Djoudj (en passant par St Louis), Njagabaar

On reprend les sacs à dos ; quelle plaisir de repartir pour un nouveau petit voyage, direction la terre promise du Djoudj, à 60 km au nord de St Louis, le long du fleuve Sénégal qui fait la frontière avec la Mauritanie. Nous pensons rallier St Louis où l'on a besoin de faire le plein de CFA car il n’y a que dans certaines villes qu’existent des banques avec guichets automatiques.
Nous sommes tombés d accord avec Mamadou, que nous retrouvons avec grand plaisir, sur un prix nettement plus avantageux qu’à l’aller. Après les habituelles ruses de part et d’autres : téléphone que je raccroche parce qu’il ne veut pas baisser suffisamment, une demi heure après il rappelle pour dire que c’est OK. Sa vieille Mercedes nous conduira à Thies depuis Ndangane une fois que la pirogue de 10h nous aura arraché à Marlotj. Ensuite si nous arrivons assez tôt dans l après midi à Thies, nous essaierons de prendre un taxi brousse 7 places depuis la gare routière de Thies jusqu à St louis. Enfin, un taxi de ville devrait nous déposer au Louisiane, hôtel du centre ville. Voila le programme idéal que nous envisageons si le timing africain suit... Bon, Let’s go !

Après 260 km de route puis de piste, dans un paysage de plus en plus sec et semi désertique, nous arrivons tout près de la frontière mauritanienne constituée par le fleuve Sénégal, aux portes du parc national du Djoudj.
Le parc national du Djoudj , créé en 1971, est situé sur un axe, le fleuve, dont les rives sont depuis longtemps occupées par les populations commerçantes pour rallier le désert à St Louis. Sept villages qui se trouvaient dans le périmètre du parc et ont été déplacés à l’extérieur. Ces sept villages, avec l’appui d’une association turinoise, tentent depuis une dizaine d’années, une expérience de gestion participative comme dans d’autres parcs sénégalais.
Il s’agit de coordonner, via un GIE et avec l’aide du Conservateur du parc, les actions d’un groupe d’écogardes , de piroguiers , de fabrique de produits artisanaux, et de campements écotouristiques gérés par le village. Les bénéfices générés sont réinvestis pour le développement de la communauté et la conservation du parc.
La carte ci-dessous , tirée de l’écoguide édité par la ville de Turin, montre une vue technique du parc.
99.


A proximité du fleuve Sénégal, le parc du Djoudj est un réseau très complexe de marais et d’étangs d’eau douce reliés entre eux par des rivières. C’est la première zone humide que les oiseaux migrateurs qui ont traversé le Sahara rencontrent, ce qui explique en grande partie les quelques 3 millions d’individus et 350 espèces d’oiseaux que l’on y dénombre bon an mal an.
Les traits rouges sont nos balades en pirogue et à pieds à l’intérieur du parc.
Quatres villages maures (Diadem1, 2,3 et Rhone), deux villages wolof (Débi et Tigrette)
et un village peul (Fourarate) sont les sept villages déplacés situés en périphérie du parc.
Nous avons choisi de nous poser au village Peul de Didiam3 au campement villageois Njagabaar.
Il est situé à 1 km de l’entrée du parc, dans la zone tampon.

100.


Il ne faut pas louper la pancarte sinon on se retrouve au bel hôtel du Djoudj, seulement un kilomètre plus loin, tout près de l’entrée du parc certes, mais à des années lumières de l’ambiance africaine, simple et humaine de Njagabaar et de Diadiam3.

101.
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« Répondre #39 le: 27 Mars 2011 à 11:46:08 »

J'embarque pour le Djoudj.
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« Répondre #40 le: 27 Mars 2011 à 13:20:14 »

Le village de Didiam3 ou nous allons passer quelques jours

102.

Le Campement Njagabaar.
Quelques cases très simples (mais en dur tout de même) à l’entrée du village au bord d’un marigot sont proposées aux visiteurs (pour la plupart chercheurs, ornithos et routards).
Les cases sont aux premières loges de ces concerts nocturnes ou matinaux en plein air.


103.

104.

L'intérieur de notre case, c'est pas un 3 étoile, c'est pas l'idée, mais c'est suffisant pour dormir (les ptites bêtes entrent et sortent, en prise directe avec la nature!)
Les moustiquaires sont fournies et les matelas sont bons, après avoir crapahuté des heures en brousse, pas de souci pour dormir comme des bébés !

105.


106.

107.

Et une salle récente ou scientifiques, voyageurs et villageois se retrouvent autour d'un diner ou d'une bière fraiche

108.
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« Répondre #41 le: 27 Mars 2011 à 14:08:45 »

Le campement Njgabaar est très bien placé à proximité immédiate du village Diadem3 et à vingt minutes à pieds de l’entrée du Parc.
Il est géré bénévolement par Cheikh Diouneydi Gaye, son équipe de villageoises de Diadem3 étant bien sur rémunérée.

109.

Cheikh est un homme d’une trentaine d’années, très cultivé, qui a déjà servi dans un dispensaire et été instituteur. Maure originaire de St Louis, il est imam de son village Peul, marié à la fille du chef et il occupe un rang élevé au sein de son village, et sa sagesse , jaugée sur chacun de ses gestes de chaque jour, lui a permis d’acquérir cette stature . Son village n’est pas Diadem3, ce ne serait pas gérable, il est a quelques kilomètres plus au Sud.
Cheikh a donc été choisi par le conservateur du Parc sciemment, pour faire le lien entre les villageois, le parc, les gens hébergés au campement, et s’occuper de la gestion de Njagabaar avec une équipe (cuisinière, serveuse, femmes de ménage) de villageois de Diadem3. L’éthique du campement Njagabaar est orientée évidemment vers la protection de l’environnement aussi bien par la sensibilisation des villageois que celle des visiteurs qui y séjournent.
Le statut de bénévole de Cheikh facilite sa tâche de médiateur car faire accepter les contraintes environnementales aux villageois n’est pas facile. Le drame suivant démontre la difficulté de la tâche dans les cas extrêmes.
Lorsque l’on arrive au Parc naturel du Djoudj la première chose qui étonne c’est que les éco-gardes des parcs nationaux sont en tenue paramilitaire et armés la plupart du temps au moins d’un grand couteau. Etonnant pour contrôler un parc naturel comme le Djoudj ou il n’y a plus d’animaux à fort intérêt économique susceptible d’attirer le braconnage.
Ces gardes sont, selon le principe d’éco-gestion, recrutés dans les villages concernés. Leur bonne connaissance de l’endroit est un atout en tant que guide de terrain.
Bien que bénéficiant de formations, leur expertise naturaliste n’est pas de niveau très élevé, il faut bien le dire.S’ils savent bien sûr nommer et reconnaitre les principales espèces,le niveau est assez inégal et seule leur curiosité naturelle motivent certains à se documenter pour affuter leurs connaissances. En ce qui concerne leur formation paramilitaire nous ne pouvons en juger.
Ceci n’enlève rien à l’extrême gentillesse, leur prévenance et la compagnie très agréable qu’ils dispensent.
Toujours est il qu’il y a deux ans, un jeune villageois d’un des villages de la zone tampon a pêchait dans la zone du parc. C’est strictement interdit évidemment. Malgré les sommations des éco-gardes l’ayant surpris, il a continué à pêcher. Devant son refus, les gardes l’ont finalement tué.
Abattre pour quelques poissons un gamin de 10 ans…..
Excès de zèle, incompétence, imbécilité , manque de formation militaire ? nous ne savons pas, Cheikh ne nous ayant confié cette histoire que difficilement. Toujours est-il que le drame atroce et absurde a évidemment touché très profondément tous les villages du Djoudj, de même que Cheikh lui-même et ses collègues. La réaction des villageois fut une hostilité importante à l’égard du Parc au point que les fondements de tout le système d’éco-gestion participative du Parc était en péril et qu’il fallait intervenir auprès des populations de chaque village pour ramener le calme .
Cheikh a pris son bâton de pèlerin, est intervenu de village en village, il a su, à force de dialogues, de valeurs spirituelles et de sagesse atténuer sinon la douleur du moins la révolte . En quatre jours le calme est revenu dans les villages du Djoudj et le temps faisant, la reprise des activités habituelles liées au Parc fut effective. Son statut de bénévole a probablement également joué en sa faveur vis-à-vis de gens démunis de richesses matérielles.
Cheikh trouve dans cette activité un moyen de s’améliorer humainement, de défendre des valeurs
auxquelles il croit profondément, et d’essayer de les mettre en application au quotidien, aussi bien au niveau du respect de l’environnement que de celui des hommes. Il n’est pas rémunéré mais sa soif d’apprendre trouve dans les stages et formations dont il bénéfice un puit de connaissances auxquelles il ne pourrait avoir accès sans son activité.

Le comportement de Cheikh est le garant du bien être et de la douceur de vivre à Njagabaar malgré ou peut grâce la rusticité et la promiscuité de ce petit campement. Heures après heures, nous avons découvert une maison d’amis. Nous nous sentirons comme chez nous, les rapports simples et vrais et au milieu de gens sans fioritures, avec en toile de fond permanente ces valeurs premières que sont le respect de l’homme et de la nature. Sensation unique que de toucher une forme d'idéal dans l’art de vivre ensemble l’instant présent mais en toute liberté. Comme si les silences avaient la même valeur que les mots, tant que la corde qui vibre en chacun de nous sonne en symbiose avec celles des autres pour former un accord parfait qui résonne dans le réfectoire lorsque le dîner du soir nous réunit.

Le Soir de notre arrivée, nous baladant dans le village, nous ferons connaissance avec ses habitants,
Ses phacochères qui le traversent tranquillement pour prendre le bain du soir au marigot

110.


111.
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« Répondre #42 le: 27 Mars 2011 à 14:59:34 »

Voilà qui me ramène qlqs années en arrière Embarrassé
Je suis venu au Gjoudj en 1983 avec une équipe de bagueurs de la LPO. Mon premier contact avec l'Afrique...
Je suis avec passion ce carnet d'image en me disant que j'y retournerai un jour...
Merci pour le voyage par procuration Tire la langue
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En photo, pour bien voir il faut fermer l'oeil!!

Mon site web: https://www.pchefson.com
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« Répondre #43 le: 28 Mars 2011 à 11:08:17 »

Voilà qui me ramène qlqs années en arrière Embarrassé
Je suis venu au Gjoudj en 1983 avec une équipe de bagueurs de la LPO. Mon premier contact avec l'Afrique...
Je suis avec passion ce carnet d'image en me disant que j'y retournerai un jour...
Merci pour le voyage par procuration Tire la langue

Merci aussi à toi, le plaisir est dans le partage Yes
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« Répondre #44 le: 28 Mars 2011 à 11:12:13 »

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