Merci pour vos interventions.
Entrons dans le vif du sujet.
Jour 1 Twee Rivieren Twee Rivieren, comme on peut le deviner, signifie que cet endroit se trouve approximativement au point de jonction des 2 rivières, le Nossob et l'Auob. On ne voit pas une seule goutte d'eau nulle part. C'est vraiment très sec.
Le matin, nous sommes en troisième position à la grille, et quelqu'un ouvre presque tout de suite. Nous savons qu'un vieux lion a été vu la veille au dernier point d'eau, juste là où la route est coupée. Comme je doute fort qu'il nous ait attendu, je suis les autres véhicules en attendant d'arriver au croisement, tout en me demandant quelle route je vais prendre. A vrai dire, le choix entre les 2 vallées va se faire d'une curieuse manière: je prends la route que la voiture précédente délaisse, dans le seul but d'avoir moins de poussière!
Le premier jour est consacré à la découverte du parc et tout d'abord
(3) la vallée de l'Auob:
Puis viennent les premiers contacts avec la faune. Les premiers à se montrer, ce sont les
(4) autours chanteurs:
Tout en avançant, nous essayons de donner un nom à chaque animal, mais le premier jour, à part les gros herbivores, c'est loin d'être facile, car nous faisons de nombreuses rencontres. Oui, nombreuses, mais ce jugement se rapporte à nos habitudes européennes.
A un moment, une bestiole traverse la piste devant nous; il y a plein de terriers sur la gauche et à bonne hauteur, et des petites têtes sortent au bout de peu de temps.
(5) Rats whistling:
Plus tard, un rapace attire notre attention; pattes et bec sont rouges. D'abord sur un arbre,
(6) Autour chanteur juvénile:
(7) il descend ensuite au sol pour se nourrir, mais sans qu'on puisse voir sa proie:
Chaque trou d'eau est équipé d'une borne avec son nom, ce qui permet de le situer sur la carte. Nous essayons la planque, dans l'espoir qu'un animal nous fasse le plaisir de s'approcher pour boire. Cette façon de faire, qui demande beaucoup de patience, se révélera efficace seulement dans les endroits les plus peuplés, ou lorsqu'on a vu à l'avance que des animaux s'y rendaient.
De retour au camp, les écureuils terrestres avancent le nez à raz du sable pour choisir les fleurs jaunes qui ressemblent à du mimosa et qui sont tombées des arbres. Ils ne consomment que celles qui sont bien fraîches.
(8 ) Écureuil terrestre
Dès qu'on se baisse pour les photographier ils s'approchent trop près, pensant à juste raison qu'on va leur donner quelque chose (9) :
(10) Les tourterelles viennent aussi nous rendre visite:
L'après-midi, nous prenons l'autre route, celle du Nossob, et nous apercevons un magnifique oiseau de proie,
(11) le circaète à poitrine noire:
Nous avons aussi la chance de voir des suricates, malheureusement à contre-jour et un peu loin.
(12) Ce sont des jeunes, qui se déplacent pour gratter le sol énergiquement:
Celui-ci, j'ai hésité à vous le montrer, mais comme c'est la seule fois qu'on a vu des suricates...
La route étant coupée à Leeuwdril, nous roulons tout doucement pour multiplier les chances de rencontre, et les observations sont nombreuses mais la faune est clairsemée: oryx, gnous, outarde de kori, messager sagittaire.
Le premier soir, en faisant le bilan de la journée, je réalise que nous n'avons pas vu certains animaux dont on parle dans les récits et que je situais dans cette zone: pas de hyène, ni de Maja, la femelle léopard, dans un arbre, et pas non plus de belles chouettes dans les arbres.
D'après le tableau qui se situe près du shop, aucun félin n'a été vu ce jour dans le coin, pas même le vieux lion de la veille, mais un ratel (honey badger) a été vu pas loin de l'endroit où la route est coupée.
Le soir, nous prenons le temps de vider les cartes mémoire et de charger les accus à fond. Ensuite, nous doublons nos chances en copiant le tout sur un petit pc, qui nous permet aussi de visionner les photos.
fin du jour 1