Premier contact avec la Perle de l'Afrique: Ouganda 2010

[tcom]

Il cueille les feuilles les plus intéressantes

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Il inspecte les feuilles avec grande attention

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Il ne reste plus qu'à manger les feuilles

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J'ai malheureusement manqué la photo lorsqu'il recrachait un insecte...

[tcom]

A environ 5m de nous passe tout à coup un gorille au pas de course. Désolé, mais là, ça va vraiment très vite, d'ici que je réalise qu'il s'agit de la femelle avec le nouveau-né sous le ventre, c'était déjà terminé, définitivement trop rapide pour une photo.

Le gorille devant moi change d'endroit, il veut rejoindre la femelle.

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Là, il n'y a définitivement plus 2m qui nous sépare.

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Désolé pour les nombreuses photos du même gorille, mais c'était le plus visible depuis ma position.

[tcom]

Le ranger tente de nous positionner de telle manière à voir la femelle avec le nouveau-né:

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Etant ensuite mal placé pour voir les gorilles, je profite de prendre quelques photos de l'endroit.

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[tcom]

Après, c'est assez fascinant, les gorilles disparaissent quasi tous en même temps, certains partent dans la forêt, d'autres se retire dans les buissons:

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Et ils font ça en même temps. Il s'est écoulé exactement 1h depuis notre rencontre, et les gorilles savent qu'on va rester une heure, puis, pour nous faciliter le départ, dès que les 60 minutes sont écoulées, ils se retirent! Leur horloge interne fonctionne en tout cas très bien, nous, on n'a pas vu le temps passer.

On retourne à nos sacs où nos porteurs et aides nous attendent. On prend nos affaires et on fait encore une petite marche à travers les buissons

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pour trouver une clairière où on mange nos lunchbox. Après ce repas, on retourne à l'entrée du parc national. La descente, c'est à nouveau la même chose, nous (les visiteurs), avec nos chaussures de montagne, on glisse et on essaye de se tenir à ce qu'on peut, les locaux avec les bottes en plastique tiennent parfaitement. Je prends des bottes la prochaine fois?

A l'entrée du parc national, chacun reçoit un certificat. Le ranger nous rend attentif à mettre le certificat à un endroit bien visible et à faire de la publicité pour ce parc. Pour l'instant, la publicité pour le parc, je la fais à l'aide de mes photos et de ce carnet.

On retourne au lodge, l'équipe nous a préparé un gros plat de pâtes comme repas de midi. C'est vraiment bienvenu après cet effort.

La fin du voyage approche désormais à grands pas. Notre guide nous dit qu'il nous manque encore le bec-en-sabot. Il n'y a en principe plus d'occasion de le voir durant ce circuit. Par contre, si on quitte le lodge tôt le lendemain matin, on a la possibilité, de faire un petit détour pour une zone marécageuse au bord du lac Victoria où les chances sont bonnes de l'apercevoir. On demande d'abord ce qu'il entend par "tôt". Et là, c'est quand même un peu rude: il faudrait qu'on quitte le lodge à 4h du matin pour avoir encore suffisamment de lumière dans les marécages... Tout le monde est d'accord, la nuit sera donc courte...

A suivre...

[ojeff]

Superbes portraits et regards pénétrants ! Une bien belle rencontre dont tu nous ramènes d'excellentes images 

Jérôme

[Chamois]

Très beaux portraits; c'est une chance d'arriver à réussir des photos au milieu de toute cette végétation. 

[samapi]

Ces rencontres avec les gorilles des montagnes sont toujours aussi splendides, quel que soit le compte rendu de voyage.  Merci tcom pour ce partage.
Et alors, ce bec-en-sabot ?!?

[Floflo]

l'heure doit effectivement passer TRES vite... c'est drôle qu'ils sachent que vous restez une heure? le nouveau né à travers les feuillages est superbe  la femelle qui inspecte les feuilles avant de les engloutir 
vu les conditions, je pense que tu t'en sors très bien
merci du partage! quelle émotion 

[Canis lupus]

Encore une fois, j'ai loupé un nouveau carnet et j'arrive presqu'à la fin du voyage 

Mais j'ai tout lu d'un coup et je suis tombé sous le charme.

Quelles exceptionnelle observation de gorilles, de si près !

S'il fallait n'en retenir, qu'une, la 241 

[tcom]

Merci pour vos commentaires. Cette rencontre était vraiment incroyable et va rester longtemps dans mes souvenirs.

Une suite?

19.10.2010 Retour à Entebbe

La nuit a été courte. On se lève à 3h du matin. C'est la première fois qu'on a un ciel dégagé durant la nuit, on contemple le ciel étoilé. On prépare nos affaires, petit-déjeuner et on quitte le lodge peu avant 4h pour l'étape la plus longue de tout le circuit:

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La piste est toujours en aussi mauvais état. On roule en pleine nuit, mais sur cette piste, il n'y a vraiment aucun trafic à cette heure-ci. Vers 6h du matin, on voit les gens sortir dans les villages. Les premiers écoliers se mettent en route pour l'école. Peu après une lueur commence à apparaitre à l'horizon, le jour se lève.

On est toujours secoué dans tous les sens. Vers 8h, enfin, on quitte la mauvaise piste pour trouver une belle route goudronnée. Il nous aura fallu 4h pour parcourir les 80km jusqu'à la route goudronnée...

Une fois sur la route goudronnée, on avance assez vite, mais sur les 500km qui nous attendent aujourd'hui, on en n'a fait que 80 jusque là.

255 Un paysage le long de la route


On s'arrête dans un petit village pour y prendre un second petit-déjeuner, on n'avait pas vraiment faim à 3h du matin. Peu avant le lac Victoria, on s'arrête pour une pause de midi, puis on prend la route pour Kampala. La route est goudronnée, mais elle est en travaux. C'est quasi un seul grand chantier tout le long de la route.

Peu avant Kampala, on s'arrête. Notre guide a fait venir un second guide qui connait mieux la région. On quitte la route principale pour prendre les pistes en direction des marais, les Mabamba Wetlands.

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Peu avant 16h on arrive finalement dans les Mabamba Wetlands.

Nos deux guides s'arrangent avec les guides locaux du parc, et quelques minutes plus tards, on prend place dans deux petits bateaux.

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Après autant de km de piste et de route, c'est un vrai soulagement d'être à bord un bateau et de naviguer dans ces canaux entourés de papyrus. Cela me rappelle le delta de l'Okavango.

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Après quasi 12h de pistes et de routes, on apprécie particulièrement le calme ici entre les roseaux. La seule chose qui vient déranger ce silence est la sonnerie du téléphone mobile d'un des guides locaux. Mais durant les courtes conversations, on a le temps de prendre quelques photos:

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La raison des appels devient clair assez rapidement, il se renseigne auprès de ses collègues pour savoir où le bec-en-sabot a été aperçu la dernière fois.

Certains passages deviennent difficile. Le guide n'hésite pas à sortir dans l'eau (qu'il a jusqu'au nombril) pour pousser les embarcations.

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[tcom]

De temps à autre, le guide local se lève et scrute l'horizon.

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Et soudain, il nous demande d'être tranquille (ce qu'on était déjà), de ne pas faire le moindre bruit, un bec-en-sabot est à proximité. Je tente de suivre les explications sur l'endroit où se trouve l'oiseau, mais il est difficile à voir, et pas aussi proche, finalement, je l'aperçois, au loin. Je monte un TC de 1.7x sur le 300mm est cela nous donne:

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[tcom]

On s'approche doucement.

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Bientôt, le TC n'est plus nécessaire

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