Superbe cette scène Jérôme! Bravo pour la chasse! Quoi que c'est Siena alias L'oreille tordue la chasseuse
Houla, j'ai mal pris mes notes...
Quant à cette scène du l'aîné du clan dont l'état semble quand même bien fébrile, encerclé par ces buffles déterminés. Comme quoi, la superbe retrouvée s'est effondrée en quelques secondes ! A-t-il ensuite pu rejoindre le clan ? Quelle a été l'attitude des autres ?
Simba
Nous l'avons abandonné sur son arbre alors que les Buffles se retiraient. Nous n'avons pas assisté à ses retrouvailles avec le clan après cet épisode. Il est cependant resté dans les parages pendant tout notre séjour. Et en cette période, malgré son état, il n'a pas manqué de nourriture. Ce doit être plus dur à présent
Peut-être que Simon pourra nous donner des nouvelles plus fraîches.
Jour 2 après-midi : Pris au piège (Max Ophüls 1949)Fin d'après midi en ce 2° jour de safari. Nous retentons notre chance avec le clan du marais. C'est une période faste pour le clan qui fait bombance avec tous ces Gnous à portée de la patte. C'est une heure propice pour la chasse. Nous les retrouvons exactement au même endroit que la veille. Le groupe se tient sous les arbres et l'atmosphère est des plus calmes. Les proies potentielles semblent bien loin.
Mais les situations peuvent changer très vite dans la savane. Là où rien ne semblait devoir arriver, nous nous trouvons en quelques minutes à nouveau plongés dans la tension d'une chasse qui se prépare. Un groupe de Gnous s'est approché et une des femelles s'extrait de la zone boisée, les sens aux aguets. Elle se glisse dans les herbes et progresse en trottant à demi ramassée sur elle-même pour diminuer sa surface visible aux yeux de ses proies. La lionne lance sa course.
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Le Gnou réussit à éviter le bolide lancé à pleine vitesse et la lionne ne semble pas avoir envie de poursuivre son effort ou de dévier de sa trajectoire. Du coup cela donne une image amusante où la lionne donne l'impression d'un projectile qui a manqué sa cible.
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Mais cette première attaque a provoqué un vent de panique dans le troupeau. La lionne escorte le groupe de Gnous à vitesse réduite comme pour tester celui-ci et repérer une proie facile. Son attention est alors attirée dans la direction opposée à la course du troupeau : un Gnou suicidaire se dirige vers un fossé boueux sans savoir que celui-ci va constituer un obstacle infranchissable. Il s'enfonce irrémédiablement dans la fange spongieuse qui forme une gangue inextricable. La lionne est déjà sur lui et l'animal piégé n'a pas la moindre chance.
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La seule difficulté pour la lionne sera de se trouver un chemin jusqu'à la gorge du Gnou pour le mettre à mort. Elle devra pour cela se salir quelque peu le bout du museau.
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Les échanges avec d'autres véhicules nous apprendront que la veille ce sont 5 Gnous qui auraient été mis à mort de cette même façon, les lions tirant partie de cet obstacle naturel constitué par ce fossé infranchissable et difficile à détecter. Plusieurs Gnous se seraient même pris au piège tout seul, sans aucun prédateur à leurs trousses, et seraient morts faute de pouvoir s'extraire de cette fange. Nous en découvriront de nombreux cadavres à demi ensevelis dans la boue et encore intacts.
Les lions eux savent comment franchir l'obstacle.
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et la vidéo de Julie de la chasse et des sauts (attention scène un peu dure...)
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Jérôme
