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Nouvelles: Photographe COW de l'année 2014 : Amarula
 
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Auteur Fil de discussion: Vic Falls - Chobe - Moremi - Kalahari - Kaokoland - Marienfluss  (Lu 19927 fois)
vahine
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« Répondre #15 le: 16 Septembre 2010 à 02:03:48 »

Et ben dis donc, quel récit !!!  Choqué

J'ai l'impression de nous revoir avec Pik, l'an passé en octobre , quasi le même parcours avec quelques galères suite aux marécages !!!  Souriant Clin d'oeil  Roulement d'yeux
Bon, vous étiez 3 véhicules, ce qui rassure quand m^me un peu  Clin d'oeil

Le pont de la rivière Khwai , j'adore  J'aime, les guépards  Yes Yes

A Maun, quelle est l'adresse de ce Lodge dans lequel vous avez sejournez , et le nom exact Heuh? On doit y passer une nuit dans quelques jours et les chalets m'ont l'air tout mignons !! Sourire

Quant à Takhadu Rest Camp, à Ghanzi, on devait y sejourner , et finalement au dernier moment nous avons été à Tautona Lodge , pas très loin , préférant caliner des petits lionceaux  Embarrassé ....Le bushwalk avec les bushmen avait l'air assez instructif , surtout pour la recherche de racines gorgées d'eau !!! ...C'est le genre de chose que j'aimerais apprendre  Sourire
Si tu aimes les livres parlant des bushmen , je te conseille aussi "les derniers hommes du Kalahari" de Rupert Isaakson  Clin d'oeil

En tout cas un sacré séjour , comme je les aime  J'aime J'aime
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samapi
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« Répondre #16 le: 16 Septembre 2010 à 08:00:08 »

Ma parole, tout le monde est allé au Botswana et en Namibie cette année ! Souriant
Très beau récit pour cette première partie et je retrouve bien là toute l'eau qu'on a également eu sur Moremi un mois après vous.
Superbes photos du Chobe River Front et celles avec les San sont également sympa
 
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Pierre77N
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« Répondre #17 le: 16 Septembre 2010 à 10:24:02 »

Merci Sourire

C'est vrai, on se serait cru sur les Champs-Elysées à 17h30 ! Clin d'oeil

@Vahine : il paraît que le delta était encore près d'un mètre plus haut cette année que l'an dernier ! Si on n'avait pas été plusieurs véhicules, je ne me serais sans doute pas engagé là-dedans…
Le lodge, c'est simplement "Maun Lodge" au Sud de la ville juste à côté du vieux pont sur la Thamalakane. Chalets très corrects pour le prix et dîner buffet sympa autour d'un grand feu (peut-être pas en octobre ?). Clientèle mélangée locaux et touristes.
Merci pour la référence biblio. C'est la deuxième fois que je les côtoie un petit moment (la première à Tsumkwe en 2008) et j'ai une vrai tendresse pour les Bushmen…
Tautona lodge… lionceaux… je garde l'info dans un coin ! Souriant
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daktari
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« Répondre #18 le: 16 Septembre 2010 à 12:55:05 »

démarrage en trombe !!!  Sourire
allez c' est parti  Yes
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Pikasso
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« Répondre #19 le: 16 Septembre 2010 à 23:02:07 »

Super Pierre, on retrouve bien là la Morémi qui nous a fait tant galèrer l'année passée (mais qui nous a aussi offert quelques instants magiques...). Je ferais bien une balade avec les Khoi (il me semble avoir lu que le terme "Bushmen" pouvait être interprété comme limite méprisant), je suis fasciné par leur capacité à survivre dans ce monde si dur! Pour le ratel, je crains que vous n'ayez eu chaud... la chance des débutants?
Bon, je crois que je ne lirai la suite qu'a nôtre retour, dans un bon mois  Grimaçant ...
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« Répondre #20 le: 17 Septembre 2010 à 02:49:21 »

Une belle aventure qui commence avec déja de beaux temps forts. Sourire
Il est vrai qu'avec l'eau qu'il y avait, la conduite a du être sport. Choqué
on attends la suite avec impatience. Clin d'oeil
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panterra
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« Répondre #21 le: 17 Septembre 2010 à 11:06:10 »

Quel démarrage! Les hauteurs d'eau sont impressionnantes,  comme les autres je pense qu'il était rassurant de ne pas être seul. Le survol en avion offre une vue intéressante Yes
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Pierre77N
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« Répondre #22 le: 17 Septembre 2010 à 11:37:38 »

Merci.
Super Pierre, on retrouve bien là la Morémi qui nous a fait tant galèrer l'année passée (mais qui nous a aussi offert quelques instants magiques...). Je ferais bien une balade avec les Khoi (il me semble avoir lu que le terme "Bushmen" pouvait être interprété comme limite méprisant), je suis fasciné par leur capacité à survivre dans ce monde si dur! Pour le ratel, je crains que vous n'ayez eu chaud... la chance des débutants?
Bon, je crois que je ne lirai la suite qu'a nôtre retour, dans un bon mois  Grimaçant ...
Bon voyage ! Peut-être qu'on retournera dans le région l'an prochain aussi…
Je crois que le terme "Khoi" désigne un des groupes et pas la totalité des Bushmen ou Bochimans ou Sans ou… Le problème est qu'ils ne se nomment pas eux-même en tant que population globale. Tous les termes leur ont été attribués de l'esxtérieur, et tous semblent effectivement pkus ou moins péjoratifs… Après en avoir discuté avec eux à Ghanzi, ils préfèrent "Bushmen" à "San", à part ça…
comme les autres je pense qu'il était rassurant de ne pas être seul.
Tout à fait !


Je rajoute quelques jours…

Lundi 26 juillet
C’est le jour de la séparation… Nos amis filent aujourd’hui le plus loin possible en direction de Windhoek et Sesriem, nous partons vers le Nord-Ouest et le Kaokoland.
Nous ne devons retrouver nos nouveaux amis avec qui nous devons visiter le Kaokoland qu’en fin de semaine, l'étape sera donc courte jusqu’à Zelda Guest Farm, quelques kilomètres seulement après la frontière.



Emplacements nickels avec pelouse, tout est tiré au cordeau, pas désagréable, mais peut-être un peu trop léché à notre goût. Ce qui est amusant (surtout pour les enfants), c’est que les campsites sont au milieu d’une sorte de zoo.





Il y a une petite piscine au cadre agréable mais bien, bien fraîche. Les enfants se baignent quand même rapidement.
Souci avec l’eau chaude qui ne sera rétablie (en très faible quantité) que dans l’après-midi. Le chauffe-eau électrique débloque… Même pas de panneaux solaires alors qu’on doit être dans un des coins les plus ensoleillés du monde.
Le soir, nourrissage des guépards et d’un léopard en captivité. Tout ça ne vaut pas les rencontres dans la nature…



Dîner à la ferme, très correct.

Mardi 27 juillet
Courses et plein de carburant à Gobabis
Étape de liaison par la gravel road C30 vers le Waterberg. RAS, pas grand intérêt mais il faut bien passer quelque part…



Arrivés au Waterberg, je me trompe de camp. En vieil habitué d’il y a deux ans, je vais les yeux fermés au Waterberg Plateau Park. Mais notre réservation est pour un campsite du Waterberg Wilderness. Tant mieux, ça change ! Le temps d’une petite baignade dans la piscine froide pour les enfants et on part pour une petite balade d’une heure à la tombée de la nuit. Très sympa même si nous n’avons croisé aucun animal.






Joli camp, toilettes nickel, bois gratuit… Une bonne adresse !

Mercredi 28 juillet
Après une pause dans une boutique de souvenirs et à la boulangerie d’Outjo, nous voilà à Otjitotongwe, la ferme des guépards.



L’arrivée est déconcertante : les bâtiments d’habitation sont entourés d’un très haut grillage et tout est cadenassé. Une pancarte invite à sonner, mais pas à entrer. On est accueillis assez froidement à travers le grillage par un jeune homme qui nous donne les explications vers le campsite et nous donne rendez-vous à 15 h. Tout est propre et il y a de l’eau chaude, c’est déjà ça ! La jolie piscine avec pelouse et buttertree (nom français Heuh?) inviterait à la baignade si elle n’était pas si froide une fois de plus… Bizarre que personne n’ait encore entrepris de chauffer les piscines avec des panneaux solaires en Namibie. Le soleil ne manque pourtant pas !



Comme prévu , on vient nous chercher vers 15h, on nous fait monter debout sur le plateau d’un « bakkie » ou dans sa remorque, et c’est parti vers la maison des propriétaires. Ils nous invitent à entrer, et voilà l’explication des clôtures : ils vivent avec trois guépards apprivoisés. Malheureusement, il y a vraiment trop de monde et la rencontre avec ces gros chats n’est pas très « intime », un groupe d’italiens se les appropriant quasiment.





Le propriétaire nous a prévenu : ils adorent les chaussures… C’est vrai ! Un guépard s’accroche à ma sandale et ne veux pas la lâcher, il me bave sur le pied et il secoue. Pas très agréable.



Un autre pique une tong d’Élisa et ne veut plus la rendre, il faut que le propriétaire échange la tong contre son chapeau pour la récupérer agrémentée de jolis trous en souvenir. Un croc de la bête a fait une estafilade au pied de ma fille au passage, elle pleure… Chaussures fermées conseillées !

On repart ensuite sur le pick-up pour le nourrissage d’autres guépards en semi-liberté dans un gigantesque enclos, puis finalement une « guéparde » avec ses petits, comme ils sont mignons !




Impression finale mitigée… Voir ces animaux de près, les toucher, c’est vraiment une expérience étonnante, mais les propriétaires sont vraiment pour le moins « bourrus » et ne donnent strictement aucune explication sur les animaux, ni sur leur démarche. Un bon business qui tourne ou une volonté de protection ? Va savoir ?

Jeudi 29 juillet
Le jour se lève sur les tartines…





Aujourd’hui, on doit faire les courses pour 5/6 jours en autonomie totale dans le Kaokoland. L’avantage à Kamanjab, c’est qu’on hésite pas trop longtemps pour choisir vu la taille du supermarché… Une inquiétude : au rayon boucherie, il n’y a que des quartiers bizarres de chèvre ou bestiole dans le genre. Y a-t-il une boucherie quelque part ? Oui ! C’est au bout de la ruelle. Dans la boucherie, une petite vitrine réfrigérée avec quelques morceaux de poulet. C’est tout ? Non ! On doit demander ce qu’on souhaite et on nous amène de gros cartons de viande congelée dans lesquels on doit faire notre choix. T-bones, côtes de porc, poulet, filets de koudou et d’oryx. C’est bon, on a tout ce qu’il faut.
En rangeant dans la voiture, une illumination… Où est la table Heuh? Mince, on l’a oubliée à la ferme des guépards. On retourne la chercher. Heureusement, ce n’est qu’à une vingtaine de kilomètres.

Après Kamanjab, on quitte le goudron et les paysages deviennent plus spectaculaires, on entre dans le Damaraland ! Une carriole tirée par deux ânes arrive en face de nous et traverse la route sous notre nez pour faire une embardée dans le bas-côté d’en face. Qui a bu ? Les ânes ou leurs cochers ? Ou alors ils dorment. On s’amuse un bon moment à remonter leurs traces qui pendant plusieurs kilomètres passent de gauche à droite et de droite à gauche avec de fréquentes incursions dans les bas-côtés.
En haut de Grootberg Pass, la piste vers Grootberg Lodge part à gauche. Un petit mot à l’employé et je me lance ! Il me retient : il faut d’abord demander par radio s’il n’y a personne en face. En effet, la piste est un raidillon étroit qui se grimpe en première courte, et impossible de se croiser ! Les visiteurs non munis de 4x4 laissent leur voiture en bas et on vient les chercher.
Grootberg… Comment décrire la situation extraordinaire du lodge et des ses chalets en bord de falaise au fond de la vallée de la Klip River ? C’est BEAU !!!




En plus, c’est un projet pilote de tourisme intégré apartenant au « conservancy » local profitant directement à la communauté tout en sensibilisant les gens à la nécessité d’être plus tolérants vis-à-vis de la faune sauvage, en particulier des lions, des éléphants et des guépards… Heureusement qu’on a l’impression d’accomplir une bonne action car si le lodge n’est que cher, les activités, elles, sont carrément hors de prix… et nous avons réservé une sortie à cheval ce soir et une traque aux éléphants du désert demain !
Donc nous voilà partis à cheval sur le plateau de caillasse et d’herbes jaunes. C’est sympa, on voit des koudous, des springboks de tout près et sans bruit de moteur pour une fois !
Mais une fois passée une courte période test au pas, le guide met tout le monde au trot. Aïe, aïe, aïe, décidément, le cheval ce n’est vraiment pas mon truc !




Vendredi 30 juillet
Ce matin on part donc dans un Land Rover du lodge chercher les éléphants du désert. D’abord, descendre le raidillon.



On ne se rend pas compte, mais c’est très en pente ! Première courte de rigueur.

Ensuite, on emprunte un bout de route, avant de se diriger par une piste secondaire vers un village où ils ont été vus hier.




Après avoir pris des renseignements auprès des villageois, découvert des crottes de plus en plus fraîches et tournicoté sur la piste et hors piste, on descend de voiture, on marche un peu, et les voilà ! Sympa à voir, mais on est loin et les guides ne proposent pas de s’approcher.






Notre groupe n’est pas vraiment au top pour le bush walk ! Un vieil homme doit s’appuyer sur un guide, une fillette est en robe et sandales, etc… Dommage, j’espérais quelque chose d’un peu plus « rough ». La sortie se termine par un pique-nique rapide sous un « sheperd’s tree ».

En début d’après-midi, on part pour Palmwag, à 30 km seulement où on a rendez-vous avec nos nouveaux compagnons pour le Kaokoland.
Comme on est deux familles, on nous place sur un très grand emplacement avec électricité, eau chaude, toilettes privées, etc. Très, très bien ! Le jour et la nuit avec celui riquiqui et trop près de l’entrée que nous avions il y a deux ans.
Les enfants passent l’après-midi à la piscine, un peu moins froide que d’habitude (la baisse d’altitude ?).
Nos amis arrivent enfin de Uis, retardés par une crevaison, pneu en lambeaux. Ils trouvent un pneu de rechange, mais espérons ne pas avoir à l’utiliser. Il n’est pas au bonnes dimensions et doit faire près de 10 cm de plus en diamètre que les autres !
Dîner au restaurant du camp en sirotant une bouteille de vin rouge… Plutôt bon, mais il ne faut pas être pressé. Une heure pour que les plats arrivent !

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« Répondre #23 le: 17 Septembre 2010 à 13:13:46 »

Ce Grootberg lodge a vraiment l'air magnifique. Quelle vue bien rendue par vos photos  Sourire
Nous étions au Palmwag lodge en Août. Y avez vous vu des éléphants car nous, rien  Pleurs
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« Répondre #24 le: 20 Septembre 2010 à 10:23:19 »

Le Grootberg Lodge a changé de gérant depuis cette année. Auparavant l'ambiance était très familiale, très sympa. Depuis 4 ans on finissait notre tour en Namibie par là et cette année, je suis revenu un peu déçu. Accueil par le gérant plus commercial, une partie du personnel a changé et on sent que l'ambiance est un peu plus au rendement. On a fait une recherche de rhino avec le même guide que toi et c'était moins passionnant et plus vite expédié. Les autres années , on avait eu Wilhelm et lui il prenait son temps, il expliquait tout.
Dommage car le site est super.
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« Répondre #25 le: 20 Septembre 2010 à 12:03:32 »

De toute évidence un très bon guide peut rendre un game drive moyen en un très bon moment, je l'ai souvent constaté.
le Grootberg vaut plus par sa vue privilégiée que pour tout autre chose
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« Répondre #26 le: 20 Septembre 2010 à 15:53:04 »

Bizarre… Je ne sais pas comment c'était avant, mais Grootberg est géré par le "conservancy" local avec l'aide d'un "gérant" blanc pour quelques années encore. Peut-être est-ce ce "gérant" qui a changé ?
En tout cas tout à fait d'accord, ce qui fait le charme Grootberg, c'est bien sa situation extraordinaire ! Les prestations annexes sont bien chères et pour nous, venant des parcs du Botswana en self-drive, plutôt banales.

Non, nous n'avons pas vu d'éléphants à Palmwag cette année, mais in y a deux ans un de ces mastodontes se promenait dans le camping.
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« Répondre #27 le: 20 Septembre 2010 à 15:57:06 »

La suite sera beaucoup moins "animalière"…

Allez, je vous emmène à Marienfluss !


Samedi 31 juillet
On part de bonne heure direction Ongongo…




Et là, Fred m’avait bien dit qu’il n’avait aucune expérience 4x4, ça se voit ! La petite descente et la traversée de la rivière sont révélatrices. ;-)

Après une petite baignade, on repart.



On achète du bois aux gamins au bord de la route, du pain et des piles aux boutiques locales à l’embranchement avec la piste principale.
Sesfontein ne semble pas passionnant, on passe vite. L’arrêt pique-nique se fera sous un gros abre à l’intersection de la D3707 et de la piste par le lit de l’Hoanib River.
La route vers Puros est spectaculaire, mais qu’est ce que ça secoue ! Grosse tôle ondulée, caillasses en tout genre… Pas de doute, je préfère le sable !





Quelques villages, lits de rivières et girafes plus loin, nous voilà au Community Camp de Puros.
On nous oriente d’abord vers un emplacement petit et moche près de la réception. Il suffit de réclamer un peu pour avoir droit à un grand bel emplacement un peu plus loin. Bizarre ? La flemme de nous emmener à pied ? Pourtant il n’y a quasiment personne dans le camp. un autre groupe, c’est tout.






En payant, on réalise les uns et les autres qu’on aura pas assez d’argent liquide pour dormir dans des camps communautaires tous les jours qui viennent. C’est intelligent ! Le gars du camping nous oriente vers le lodge qui peut peut-être nous arranger le coup. On verra ça demain matin…
On nous allume le donkey boiler (mais il faut fournir notre propre bois), et c’est parti pour la douche !



Sauf qu’il n’y a pas d’eau. Ni chaude, ni froide ! Retour à la réception : les éléphants on arraché le tuyau de la pompe du captage ! Ça sera réparé dans le soirée mais on nous recommande de faire des réserves d’eau, nos amis les éléphants étant prêts à recommencer leurs facéties.
Par manque d’argent et de temps, nous ne ferons ni game drive, ni bush walk avec guide local à la rencontre de éléphants et des lions. Dommage…

Dimanche 1er août
Il faut donc aller au lodge de Puros…




Le propriétaire accepte de nous dépanner en changeant 50 euros à chacune des deux familles, plus il ne peut pas. Ça nous permet déjà de monter jusqu’à Marienfluss (en allant doucement sur la bière fraîche à Orupembe). Merci à lui !
On remonte vers le camp pour emprunter la piste qui suit le lit de la Hoarusib. Pas si facile à trouver ! Il y a des pistes dans tous les sens, dont beaucoup finissent en cul-de-sac.



Finalement, nous voilà sur la piste parallèle au lit de rivière à droite : ça descend, ça remonte, ça zigzague pour franchir des ravines, une vraie partie de montagnes russes. Très très lent.
Au bout d’un moment, on s’arrête… Les copains ne sont plus derrière. On attend une demi-heure et, au moment où on allait faire demi-tour, les voilà qui arrivent, dans le lit de la rivière, très sablonneux. Il ne nous reste plus qu’à trouver un passage pour les rejoindre. Explication : ils ont eu des doutes sur l’itinéraire et sont tombés sur des gens du coin ensablés qu’ils ont essayé d’aider. Fred commençant à prendre goût et à maîtriser la conduite dans le sable, on continue par le lit de rivière. Des girafes, des oryx, mais on ne verra malheureusement pas les fameux éléphants qui inquiètent Anne (Sur le GPS, T4A indique « agressive elephants » un peu partout !).




À un coude de l’Hoarusib, on la quitte à gauche et après une petite pause café, on franchit un col au pied du Mont Himba Sphynx. Hors des lits de rivière, c’est la minéralité absolue. Seuls quelques misérables acacias ajoutent une touche de vert de temps en temps.







Plus loin, on retrouve de la verdure, dans le lit de Khumib cette fois. On rencontre nos premiers bergers. Ils ne parlent pas anglais, les échanges ne sont pas évidents. On leur laisse des casquettes et du tabac (Omakaya !), ils ont l’air contents.



Près d’un village, un papy expose quelques bricoles artisanales à vendre. Étonnant ! Il ne passe pourtant pas du monde tous les jours ici ! Ce sera la seule fois de notre périple au Kaokoland cette année que nous verrons ce type d’ « étalage » au milieu de nulle part. On lui achète des bricoles. Les négociations sont difficiles. On ne se comprend pas et il compte vraiment difficilement.

Orupembe ! Je savais qu’il n’y avait pas grand chose, mais cette boutique au milieu de rien, c’est incroyable.



À l’intérieur, un gros frigo plein de bières et de sodas, quelques bricoles à vendre (savon, allumettes…) et c’est tout. À l’extérieur, une maisonnette où habite la famille qui tient la boutique. Un poste de police à quelques centaines de mètres, et c’est tout ! Nous n’avons pas vu les hordes d’hommes avinés dont parlaient les forums. C’était calme et sérénité…
En traversant à bonne allure la grande étendue plate entourée de montagnes d’Otjiha Plains, on évite l’accrochage de justesse au coin d’un buisson avec une voiture arrivant en face. La seule croisée aujourd’hui, ç’aurait été bête !
Encore quelques kilomètres plus montagneux et voilà la mine de marbre. Désaffectée ? Tout semble avoir été laissé en plan brusquement. Qui pouvait bien exploiter cette mine aussi loin de tout ?



Bon, si on est à la mine, c’est qu’on a raté le camp ! On redescend un peu et le voilà ! C’est incroyable de trouver un camp avec toutes les commodités et si bien tenu dans un coin si reculé. Il y a même une jolie maison à louer : « The House on The Hill ».




L’après-midi passe tranquillement. Les garçons font une longue partie de foot avec ceux qui tiennent le camp. Le foot est un langage universel…



Après une soirée calme et très douce, la nuit sera agitée : le vent du Nord s’est levé et fait battre les tentes dans tous les sens. Il nous amène une chaleur que nous n’imaginions pas à cette saison.

Lundi 2 août
Ce matin, on commence par un passage un peu délicat pour se mettre en jambe avec quelques marches et croisements de ponts, des déclivités importante. Court (1,5 km pour la partie la plus raide), mais sûrement pas loin de ce que j’ai vu de Van Zyl’s pass en photo question difficulté.
Malheureusement, pas de photos du passage le plus spectaculaire : Fred n'avait aucune expérience de conduite TT, il était « un peu » contracté et moi trop occupé à lui expliquer et lui montrer où mettre ses roues… Un aperçu du coin quand même.






Voilà donc Rooidrom… un bidon rouge et c’est tout. Il fait déjà très chaud ce matin. Quelques arbres nous tendent les bras pour la pause café.




Nous rencontrons un jeune homme qui parle bien anglais et deux petites filles. Il est ravi de pouvoir discuter un moment. Il a été à l’école, ce qui l’a ouvert au monde mais il est resté avec ses vaches et ses chèvres… pas évident. Ça ne se produira pas pour les deux petites filles, il nous explique qu’ici, elles sont bien trop loin de l’école et qu’on a besoin d’elles pour garder les bêtes.

Ça y est, Marienfluss, immense vallée d’herbes jaunes et de sables oranges et rouges. Magnifique !






Nos compagnons ont pris du retard, on les attend un bon moment. Finalement, les voilà ! Ils ont douté à une intersection, puis roulé sur un bout de pot d’échappement qui traînait sur la piste qui a « disparu » leur passage. Leur voiture sent le caoutchouc brûlé. Bizarre… Un passage sous la voiture et on s’aperçoit que le bout de ferraille est coincé derrière la roue arrière droite et frotte sur le pneu. Il faut démonter la roue pour le sortir. Pas banal comme « panne », mais plus de peur que de mal finalement. Le pneu n’a même pas crevé (ça aurait pu venir).
Tout au bout, le camp communautaire et le Kunene. Voilà le but ultime !



L’après-midi, on va faire un tour à Camp Syncro avec Fred pour voir l’étendue des dégâts de ce qui a brûlé (info sur un forum avant de partir) et se renseigner sur des activités comme un tour à pied guidé dans le secteur ou un tour en bateau sur la rivière. Et on se fait carrément jeter par une grosse matronne désagréable ! Jamais rencontré quelqu’un d’aussi déplaisant en Namibie. Apparemment, ce qui les intéresse maintenant, ce sont les fly-in safaris (on a vu plusieurs avions).



Les gus comme nous en 4x4, rien à fiche. En plus les tarifs pour camper sont 3 à 4 fois plus chers que ceux du camp communautaire qui est vraiment très bien (douches chaudes solaires !). Seul truc bizarre et sens doute dommage : il est interdit de faire entrer des Himbas dans le camp ! Seule une femme semble avoir une autorisation spéciale pour venir essayer de nous vendre des colliers et autres bricoles. Pas de chance pour elle, depuis quelques jours, on est complètement fauchés.

Il fait une chaleur de four, 42° à l’ombre du gros anatree sous lequel on reste scotchés. Trop chaud pour bouger. Des enfants du coin se baignent dans le fleuve. Ils n’ont pas peur des crocos ! Nous, on s’abstiendra, dommage.




En fin d’après-midi, on prend les 4x4 et on essaye de rejoindre à quelques kilomètres ce que T4A appelle « Cunene swim hole (safe of crocs) », mais la piste est vraiment mauvaise, un vrai trial, et la nuit est en train de tomber. Nous ne l’atteindrons pas, d’autant que les 200 derniers mètres semblent devoir se faire à pied dans des éboulis. Pas de regrets, le coin dans un méandre de la rivière est très beau.



Au retour vers le camp, on prend en stop trois gamins qui ramènent un énorme melon d’un potager invisible. Ils sont complètement fascinés par les consoles DS de nos enfants. En descendant de la voiture, un d’entre eux a les yeux comme des soucoupes et répète « give me, give me ».
Vent du Nord et faible altitude (250 m), la nuit sera la plus chaude. Plus de 30° ! Qu’est-ce que ça doit être en été !
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« Répondre #28 le: 20 Septembre 2010 à 17:54:11 »

Citation
Allez, je vous emmène à Marienfluss !

en courant que je te suis  Clin d'oeil

Dis donc 42° au mois d'août ? t'es sûr ?
y'a plus de saison ! même en Namibie  Grimaçant Grimaçant
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« Répondre #29 le: 20 Septembre 2010 à 18:02:46 »

Oui, 42°. Au thermomètre de la voiture garée à l'ombre depuis plusieurs heures.
Et 31° indiqués par le même thermomètre au lever du jour.
Les gens du coin ne revenaient pas non plus de cette chaleur.
Effectivement, ya pu d'saisons mon pov' monsieur !
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