Vic Falls - Chobe - Moremi - Kalahari - Kaokoland - Marienfluss

[Pierre77N]

Bonjour,

Allez, je me lance ! Voilà donc le récit de nos aventures de cette année.

Il s'agit de notre deuxième voyage dans cette partie du monde, pour le première en 2008, nous avions fait un parcours plus "classique" avec une petite incursion au Botswana qui nous avait donné une grosse envie de revenir. Malheureusement les photos de mon carnet de voyage de l'époque se sont envolées de chez l'hébergeur où elles se trouvaient. Il faudrait que je reconstitue tout ça. Peut-être un jour…

Mes photos… plutôt une illustration du propos sans prétention artistique. J'ai acheté un D90 cette année et on ne peut pas dire que je maîtrise le truc… Sensibilité sur 3200 ISO un soir oubliée le lendemain et autres idioties dans le genre… 

Un voyage en 3 parties :
- une dizaine de jours à partir de Victoria Falls au Zimbabwe pour traverser les parcs du delta de l'Okavango avec 2 familles amies. 6 adultes, 8 enfants, 3 Hilux ! Belle ambiance au bivouac, mais pas question de faire du chahut !
- une petite semaine tranquille entre nous 4 pour traverser la Namibie
- une semaine dans le Kaokoland profond, bien plus loin des sentiers battus qu'il y a 2 ans avec une autre famille. Là où les Himbas ne voit pas souvent des touristes. 4 adultes, 4 enfants, 2 Hilux.

En voiture !

Vendredi 16 juillet
Ça y est, c’est parti ! L’avion pour Le Caire quitte Roissy et arrive à peu près à l’heure. Au Caire, cafouillage incompréhensible : au dernier moment, alors qu’on est dans la salle d’embarquement, on nous fait quitter les lieux d’urgence, traverser l’aéroport au pas de charge (il est minuit !) pour nous stocker dans une grande pièce sur-climatisée où on se gèle, sans la moindre explication. Après quelques inquiétudes sur la correspondance à Johannesbourg, on finit par décoller avec plus d’une heure de retard.

Samedi 17 juillet
Bagages récupérés sans problème, on retrouve à Johannesbourg la 3ème famille avec qui nous allons traverser le Botswana et on part enregistrer pour Victoria Falls. 3 guichets, une famille par guichet. Pour 2, tout va bien. Pour nous, soit-disant plus de place dans l’avion. Heureusement, il y en a un autre une heure plus tard dans lequel on nous case.
L’arrivée à Victoria Falls est assez surprenante…



Un petit aéroport vétuste, pas de chariots ni de tapis pour les bagages. Tout se fait à la main. Après être passés les derniers à l’immigration (pas de bol, mais il faut bien des derniers. Visa adulte = 30 USD, gratuit pour les enfants mineurs), on s’aperçoit qu’il nous manque un sac. Pas de vêtements ni d’affaires de toilette pour les parents !
La réclamation se fait sur un PC antique qui tourne sous MS-DOS ! Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu ces petits caractères verts sur fond noir… On croise les doigts.
Après 30 km en taxi déglingué, nous voilà à Vic Falls, au Gerties Lodge, avec tout le monde, ouf ! Le lodge est assez rustique, plutôt sympa avec un beau jardin.



Dîner BBQ au lodge ce soir. Bon, mais cher : 25 USD ! Et même pas de tarif réduit pour les enfants !

[Pierre77N]

Dimanche 18 juillet
Aujourd’hui, on va enfin découvrir ces chutes dont nous n’avons encore entendu que le grondement. Le lodge est à 3 km, on décide de les faire à pied, ce qui surprend Liliane, Notre propriétaire. En route, nous la verrons arriver 2 fois en voiture et s’arrêter près de nous prétextant des courses à faire, mais je crois plutôt qu’elle voulait être sûre que tout allait bien pour nous. Quelle sollicitude. L’endroit ne paraît pas particulièrement inquiétant : quelques babouins au bord de la routes, des vendeurs à la sauvette cherchant à nous vendre des babioles ou d’anciennes coupures de la monnaie zimbabwéenne dont j’ai oublié le nom avec des valeurs en milliards ou milliers de milliard, résultat délirant d’un inflation incroyable.
Dans la ville (village ?), des policiers nous prennent en charge pour nous « protéger » des camelots, ce qui a plutôt pour effet d’inquiéter certaines d’entre nous…



Nous voilà enfin aux chutes. On paye l’entrée du parc (j’ai oublié le prix), on se demande pourquoi on nous propose des impers (on est pas des chochottes, quoi !) et nous voilà partis vers Devil’s cataract. Difficile de décrire l’énormité de la chute, difficile à photographier aussi… En arrivant à Main Fall, on est complètement trempés ! Ils avaient peut-être raison avec leurs impers finalement… Une mini-forêt tropicale polifère grâce aux embruns !




Trempés pour trempés, on va jusqu’au bout. Horseshoe Falls, Rainbow Falls, Danger Point (attention, ça glisse terriblement !), nous voilà en face du pont d’où des courageux (fadas ?) sautent à l’élastique.
Quelques antilopes nous regardent passer lors du retour vers l’entrée du parc…
(si quelqu’un veut m’aider à identifier la bestiole avec plus de précision…)



On s’arrête déjeuner sur une terrasse en ville. C’est très long, cher et très moyen, on ne retiendra pas l’endroit (pour leur décharge, on est quand même arrivés à 14 à l’improviste !)
On voit passer un beau Hilux blanc super équipé… Youpi ! c’est le nôtre qui arrive !
De retour au lodge, Lilian appelle sans succès British Airways pour avoir des nouvelles de notre sac manquant : ça ne répond pas ! Mal barrée cette affaire.
Notre 4x4 est bien là (Asco), mais les 2 autres (Savanna) qui devaient arriver à 15h ne sont toujours pas là à 17 h. Après plusieurs coups de fil, on apprend qu’ils sont coincés à la frontière Botswana/Zimbabwe car les chauffeurs n’ont pas l’argent pour payer les taxes !
On commence par demander à nos amis de payer : pas question ! On envisage d’aller jusqu’à la frontière en taxi… Finalement, quelqu’un leur fait parvenir de l’argent, je ne sais comment, les 4x4 doivent être là demain matin. À suivre…
Ce soir, on teste notre 4x4 en allant chercher des pizzas à emporter du Pizza Bistro… Pas très typique, mais ça plaît aux enfants (et aux grands aussi) !

[Pierre77N]

Lundi 19 juillet
La matinée se passe à attendre les voitures… Les voilà enfin vers 10h30 ! Le temps de faire l’inventaire, de tout essayer, de s’apercevoir que l’une des autos a 7 fauteuils, mais pas de table…
Lilian téléphone encore et toujours à British Airways (merci à elle pour sa serviabilité et son aide à résoudre nos soucis !), et voilà enfin des nouvelles ! Notre sac est parti à Harare et doit être rapatrié à l’aéroport de Vic Falls en début d’après-midi. On y va donc, plutôt que d’attendre une hypothétique livraison au lodge, et plus ou moins à l’heure prévue, hourra, voilà le sac !
Nous voilà enfin partis !



Cette année, je ne mettrai pas trop les essuie-glace au lieu des clignotants, ceux-ci déclarent forfait dès le départ ! Heureusement ce sera notre seul souci avec l’auto.
Notre projet de passer par la piste le long du fleuve tombe à l’eau avec tous ces retards accumulés. La route vers la frontière est roulante, on n’y croise pas grand monde.
À la frontière, nos amis à qui les chauffeurs ont remis un reçu ne repaient pas la taxe d’entrée au Botswana. Notre chauffeur, lui, ne nous à donné aucun papier. Du coup les formalités sont compliquées, on ne comprend pas grand chose, on remplit un formulaire et finalement, on repaye la taxe et on passe.
Nous voilà à Kasane, au camping de Chobe Safari Lodge en fin d’après-midi. C’est râpé pour entrer dans Chobe aujourd’hui, zut et zut !
Bon, on change de l’argent, on remplit les frigos pour être dans les starting blocks demain matin.
Ce soir, premier braai et première veillée entre amis autour du feu, avec une bonne bouteille de cabernet-sauvignon sud-africain, le bonheur !
Nuit calme, contrairement à certains échos, on a trouvé très bien le camp du Chobe Safari Lodge. Emplacement un peu petit peut-être, mais nous sommes 14 et 3 voitures !

[Pierre77N]

Mardi 20 juillet
Après les premiers toasts grillés au feu de bois, direction Chobe et Sedudu Gate, enfin !



Des enfants font une sortie scolaire « game drive ». Super !



Une fois payés les droits d’entrée dans Chobe et Moremi pour les jours qui viennent, nous voilà partis dans le sable vers le bord de la rivière.



Pour notre premier game drive, on est servi ! Impalas, crocodiles, hippos, koudous, girafes, etc.









Tout à coup, le premier 4x4 stope assez brusquement : un grand groupe d’éléphants traverse la piste. Tranquillement. On est scotché.




Un casse-croûte rapide…



Et c’est reparti : voilà un troupeau de buffles au bord de la rivière et des girafes qui virevoltent au milieu…



Malheureusement, il faut s’arracher au spectacle, nous avons rendez-vous au lodge pour un tour en bateau.
Nous négocions un bateau pas trop grand, juste pour nous et une famille en plus… Quel spectacle… Un éléphant nous fait une démonstration de traversée, des crocos énormes font la sieste un peu partout, de jeunes babouins cabriolent. On va jusqu’à un coin où le guide a vu un léopard la veille… mais il est parti, dommage.















Le retour au coucher du soleil…





Deuxième nuit au camp du Chobe Safari Lodge, des images de fleuve et d’animaux plein la tête. Aujourd’hui, c’est vraiment parti très fort !

[Pierre77N]

Mercredi 21 juillet
Un petit tour en ville pour chercher une table (sans succès) et faire les pleins, et nous voilà sur la route goudronnée qui traverse Chobe. Quelques buffles nous font de l’œil.



À Ngoma Gate, on tourne à gauche. Des Chinois construisent une route jusqu’à Kachikau… Les paysages d’acacias et de baobabs sont un peu gâchés.




Pour nous, ce n’est pas terrible, mais je suppose que les gens du coin vont apprécier cette amélioration des communications. Pour l’instant, ils subissent les camions et un nuage de poussière permanent au milieu des villages…
Après Kachikau, ça y est ! Une vraie piste africaine, du sable, des ramifications, des pistes secondaires… Youpi !



Pique-nique sympa au bord d’un trou d’eau un peu avant de rejoindre la « cut line » qui relie Ghoha Gate à Linyanti.



Du sable bien sûr, mais pas de difficulté particulière, ça roule bien (80 km/h), les autos dansent un peu, on se fait plaisir au volant ! Il n’a pas été nécessaire de dégonfler les pneus (peut-être la flemme de regonfler plus tard aussi…).



Goha Gate… Les calaos nous accueillent.




Quelques outardes et girafes plus tard, nous voilà au bord du Savuti Channel.





Difficile d’imaginer qu’il n’y a pas eu d’eau ici depuis 30 ans au moins. C’est une rivière bien vivante et bien large avec du courant que nous franchissons à gué (environ 40/50 cm de profondeur).




Juste après, c’est le camp de Savuti : emplacement n° 1, un espace immense au bord de l’eau avec un grand acacia pour l’ombre. Parfait, mais le soir, gare aux moustiques. Pas très nombreux, mais bien là quand même !



En fin d’après-midi, on reprend les autos pour explorer le coin, mais on ne voit pas grand-chose. Quelques éléphants, quelques impalas, des oiseaux. Les pistes sont étroites, il faut faire attention de ne pas trop rayer les voitures dans les épineux. Près de Bushman Hill, plusieurs véhicules sont regroupés : ils ont entrevu un léopard. Tout le monde guette et tourne dans le coin, mais le gros chat ne réapparaîtra pas pour nous, dommage…



Retour au camp : à 18h00, il n’y a plus personne à l’entrée, on rentre comme dans un moulin, réservation ou pas. Et le camp n’est pas complet ! Difficile de comprendre pourquoi il faut réserver si tôt.
Après le braai, des ratels viennent nous visiter. L’un d’entre eux cherche à monter dans une voiture : il se fait virer ! On lira le lendemain qu’il s’agit d’un animal très agressif, qui ose même s’attaquer au lion et qui ne lâche jamais ce qu’il tient ! On aurait peut-être du prendre plus d’égard envers cette bestiole ?
Avant de dormir, déplacement groupé jusqu’aux sanitaires (pas vieux mais très moyennement entretenus) dans la nuit… On guette autour, mais tout est calme.
Nuit pleine de bruits mais RAS. Presque dommage !

[Pierre77N]

Jeudi 22 juillet
Au petit déjeuner, il y a du monde pour récupérer les miettes.



Gros morceau aujourd’hui : on doit rejoindre North Gate et il paraît que la région de la Khwaï River est inondée…
D’abord, la « Sandridge Road » (pas le choix, la route de Savuti Marsh est paraît-il coupée). Le début est assez sablonneux, mais assez roulant et amusant quand on aime conduire dans le sable.




Ensuite, c’est moins agréable : de la terre et d’anciennes mares de boue durcies. Il faut slalomer entre les nids de poule. C’est lent, ça secoue, mais on arrive enfin à Mababe Gate.
Après que le GPS nous ait envoyés jardiner un peu dans les broussailles, on rejoint la nouvelle « Transit Road » pour une quinzaine de kilomètres faciles.

Toujours suivant les indications du GPS et de T4A, on quitte la route pour une petite piste à gauche. Et c’est là que les choses sérieuses commencent…



Peu après avoir quitté la transit road, la piste principale se remplit d'eau sans qu'on en voit le bout. Comme notre 4x4 est le seul équipé d’un snorkel, je m’engage pour voir. Plus d'1m de profondeur mais ça finit par ressortir sans souci (mais cœur battant !). Un des deux 4x4 sans snorkel fait un essai de contournement hors piste : la surface semblait solide, mais elle cède : enlisement jusqu'au chassis. Un coup de sangle et ça repart. Finalement, après plusieurs passages avec la voiture équipée pour chercher les endroits les moins profonds, tout le monde est passé avec la sangle prête fixée à l'avant au cas où.





Un peu plus loin, la piste se transforme de nouveau en rivière. Je m'engage à nouveau le premier, mais au bout, c'est un véritable lac.



Demi-tour. Un véhicule croisé plus tôt nous avait conseillé de passer toujours le plus à gauche possible. Effectivement, en s'engageant sur une piste secondaire à gauche, le bras d'eau devient franchissable, environ 80 cm.




Après la pause déjeuner, quelques tours et détours, mais sans difficulté majeure. Zèbres, girafes, gnous, éléphants… Qui observe qui ?






On arrive face à un très grand trou d'eau juste avant le village de Khwaï. De l'autre côté, des locaux sur un vieux Land Rover nous disent de passer d'abord à gauche, puis de bifurquer vers le centre entre les 2 piquets qui marquent le passage "normal" quand il n'y a pas tant d'eau. Un de nous sonde à pied, ça semble faisable.



Allons-y… Ce que les gars avaient "oublié" de nous dire, c'est qu'il y avait une marche et un trou juste après les piquets. Le 4x4 plonge, l'eau monte presque jusqu'au pare-brise, mais ça passe ! Les mecs applaudissent, ils sont morts de rire.
Pas question de tenter le passage sans snorkel… Dommage, ensuite on est plus qu'à 3 km de bonne piste du camp alors que refaire le tour par South Gate représenterait maintenant quasi une journée de route !
Un collègue envisage un bricolage à base de chambre à air fixée sur l'entrée d'air pour la rehausser. Les locaux nous conseillent de carrément la boucher, mais comment le moteur pourrait-il tourner ? Et s'il cale au milieu, faute d'air ? Tout le monde nous dit qu'il n'y a pas d'autre passage… Que faire ?
Tout-à-coup, un véhicule arrive en face, tourne sur une piste secondaire… et par magie réapparaît sur notre rive quelques minutes plus tard. Par où est-il passé ? Les locaux, nous disent, "bad, bad, very muddy!", mais je vais voir… Et en fait le passage est là ! Après 10 m de boue, un gué facile, 80 cm de profondeur maxi !

Un arrêt pour acheter du bois et donner des vêtements à des enfants au bord de la route.



Le pont de la rivière Khwaï (évidemment !).



Et nous voilà à North Gate après 20 km en 4 h !

À l’entrée du parc, grandes discussions ! D’après le règlement, nous ne pourrions paraît-il pas être à 3 véhicules sur le même emplacement. Et comme les camps réservés ne sont pas contigus… Après un bon moment de palabre, l’employé nous emmène au camp et nous fait la surprise : il nous donne le plus grand où nous pouvons être ensemble. Je me confonds en remerciements, c’est ce qu’il attendait. Emplacement très bien, sanitaires très bien… C’est parfait !
Encore une soirée et une nuit étonnamment calmes… À part les coassements des grenouilles et les grognements des hippos dans la rivière derrière, rien ! Pas de singes, pas d’éléphants, pas de hyènes, pas de rugissement… C’est quoi cette Afrique ?

[Pierre77N]

Vendredi 23 juillet
Petit matin… Ça dort là-dedans ?



Ce matin, il y a des vervets dans les arbres partout autour de nous (désolé pas de photo !), quelques secondes d’inattention, c’est une plaquette de beurre salé qui disparaît. Le voleur se gave sur une branche tout juste inaccessible au-dessus de nous. Il sera sûrement puni par une bonne indigestion.
Quelques minutes plus tard en pliant les tentes, je laisse une porte ouverte juste quelques secondes le temps de passer de l’autre côté : un singe se précipite à l’intérieur et me fauche une pomme dont je ne connaissais même pas l’existence ! Ils sont incroyablement rapides !

Départ un peu plus tard que d’habitude aujourd’hui. L’idée est de rejoindre assez vite Xakanaxa pour savoir combien de temps ça prend et organiser la journée ensuite sachant qu’il nous faut être revenus au camp avant la nuit… Mais on ne fait pas toujours ce qu’on a décidé ! Un guide de safari nous signale une famille de guépards sur une piste secondaire ! Quelle aubaine ! On reste près d’une heure à admirer les gros chats. Du coup les impalas, girafes et zèbres qui pullulent derrière nous perdent tout intérêt, c’est magique !






Un gué nous arrête quelques minutes. Il y a des papillons partout autour de nous, l’ambiance est irréelle.




En arrivant à Xakanaxa, il y a des éléphants partout, des jeunes, des vieux, des mâles, des femelles avec petits, des tranquilles, des qui battent un peu des oreilles. C’est là qu’il faut mettre les théories en pratique… Il est cool celui-là, tu crois ? On passe ? On attend ? Finalement, on traverse tout le troupeau sans encombres.




Pause déjeuner sur un emplacement du camp au bord des immensités de roseaux. Guibs et koudous se baladent autour…





L’après-midi, on se dirige vers le Sud-ouest, là où les cartes indiquent une multitude de pistes entremêlées, il y aurait des lions (?). On a beau franchir trou d’eau sur trou d’eau, on finit en face d’une étendue infranchissable en direction de Dead Tree Island.
Mais que c’est beau ! On reste scotchés face à une sorte de lac, à côté de quelques girafes qui s’éloignent seulement de quelques mètres quand on les approche à pied. On ne s’éloigne quand même pas des voitures… Et s’il y avait des lions ou autre gros chat dans le coin ? Nous ne les voyons pas, mais eux nous voient peut-être ? Ça fait frissonner…







Il est 16 h, il faut bien se décider à rentrer… Sur la route du retour, arrêt à Hippo Pool et son observatoire. Les hippos sont très loin et malheureusement, ils ne se décident pas à sortir de l’eau.




Le soleil se couche sur les grosses bêtes et nous repartons vers le camp dans un nuage de poussière monstrueux produit par tous ces 4x4 qui doivent être sortis avant la nuit.

Ce soir, c’est un peu plus agité… Un éléphant casse des branches dans les arbustes à la lisière du camp. On essaie de voir ce qui se passe… Il est où ? Il est où ? Fais gaffe, tu lui mets la lumière dans l’œil, il ne va pas apprécier ! Finalement le pépère finit par s’éloigner sans plus s’occuper de nous.
À part ça RAS si ce n’est un gars du campement d’à côté sérieusement éméché qui s’est retrouvé chez nous en cherchant le chemin des toilettes.

[Pierre77N]

Samedi 24 juillet
Nous prenons la route de South Gate, large et roulante, sauf quand un éléphant à fait tomber un arbre qui coupe le route ! Une petite déviation en essayant d’éviter les branches dans le bush et c’est reparti.




Le coupable présumé, comme on dit.



Après South Gate, c’est un antique véhicule de tour operator qui est en panne de batterie au bord de la route. On le dépanne d’un coup de câbles, mais les passagers se demandent s’ils doivent continuer 5 jours avec un tel véhicule ou retourner sur Maun… On les laisse à leurs débats. Je me demande combien ils ont payé leur safari pour perdre déjà une journée en panne au bord de la route à cause d’une poubelle…
On est à Maun Lodge pour déjeuner sur la petite terrasse des chalets.



Remplissage de frigos et réservoirs au Spar du coin puis direction l’aéroport pour le survol du delta. Très spectaculaire. Dommage seulement que ça fasse tant de bruit et que l'on passe si vite. On aurait envie de s'arrêter comme on le fait en voiture, mais en avion… Difficile !
Un truc : le pilote étant à gauche, il voit les animaux à gauche et tourne à gauche pour les observer, donc quand tu es à droite du pilote, ce qui était mon cas, et bien tu en vois beaucoup, beaucoup moins. Surtout que je ne suis pas doué pour ça !






Buffet sympa à prix raisonnable et excellente nuit dans un lit à Maun Lodge.
Mais gare aux moustiques, ici aussi ! Ils ne sont pas excessivement nombreux, mais ils sont énormes !

[Pierre77N]

Dimanche 25 juillet
Aujourd’hui, goudron direction Ghanzi. Ça roule bien, mais attention aux bestioles !





Arrivée à Takhadu Rest Camp pour déjeuner. Rustique mais propre, très sympa ! Des autruches et des koudous vadrouillent au milieu du camp. Des myriades d’oiseaux.

Nous réservons un bush walk avec des Bushmen pour 16 h.



En 2 minutes, ils déterrent une racine gorgée d’eau, 2 minutes plus tard, une autre, différente, et une troisième, contraceptive celle-là…



Nous goûtons une des racines, une sorte de navet douceâtre et effectivement rafraîchissant, mais pas au goût de tout le monde, il rend Élisa malade, elle le rejette et se traîne le reste de la balade.
Même scénarisées, ces rencontres avec les Bushmans toujours aussi émouvantes. Ces gens sont d’une gentillesse et d’une douceur…
Je viens de lire « The Harmless People » d’Elizabeth Marshal Thomas et le sort tragique de ce peuple aux traditions multi-millénaires confronté à notre société moderne m’attriste profondément…







Fin de la partie Botswana.
À suivre…

[lauritz]

Eh bien, c'est parti très vite tout ça ! Pas le temps de s'embourber.
Que d'eau, que d'eau !

Pour l'antilope de Vic Falls, c'est une femelle guib harnaché (ou bushbuck), il me semble.
Et, si mes souvenirs sont exacts, l'entrée du site des chutes est à 20 USD.

[Pierre77N]

Pour le guib, Vinny m'avait renseigné ailleurs (encore lui !).
L'entrée des chutes, c'était 30 USD cette année, j'aurais du mettre à jour mes infos avant de poster.

[Laurent Renaud]

Le plaisir de la conduite et de la découverte 
Bravo

Eau...sable...eau...sable
C'est là tout l'intérêt de ne pas être seul. 

La région était toujours pleine d'eau fin août.
Le niveau de la rivière Kwaï continuait d'augmenter.
Du coup beaucoup de pistes étaient inaccessibles et c'est bien dommage car c'est un coin somptueux.

Super la rencontre avec les guépards 

[Floflo]

l'aventure c'est l'aventure... vous avez eu quelques émotions avec la conduite mais quelle expérience et puis c'est tellement beau
j'embarque dans l'aventure en tous cas 

[vinnylove]

Ouh là Pierre, laisse nous le temps de déguster  

Il est d'usage de ne mettre qu'un jour ou deux à la fois pour permettre à tous de lire et réagir

Pour le guib no comment  

A quelle heure as tu fait le survol du delta ? ça semble un peu écrasé

Bon elles sont pas si mal tes photos, la rencontre avec les guépards  
J'aime beaucoup celles des San également

[Pierre77N]

Sorry, je ne connais pas encore les usages…

Le delta… de 16h00 à 17h00, mais il faisait nuageux et brumeux.

On n'a pas eu un temps extraordinaire au Botswana cette année en juillet. La lumière n'avait rien d'extraordinaire. Le bon côté, c'est qu'on n'a pas eu froid, même le soir ou la nuit. Ça n'est pas descendu en-dessous de 12° le matin, il faisait même 14/16° la plupart du temps au lever du jour. je ne m'attendais pas à ça…