Merci à tous pour vos appréciations.
Safari 3En amuse-gueule de la matinée : Lever de soleil et ombres chinoise…Ce matin… Même horaire que la veille : 5h30 on dé zippe la tente… Pour un premier tour d’inspection, avant de mettre nos trombines dehors !
Aie ! Là ça se corse…
Un hippo à décidé de terminer son petit déjeuner pile poil devant… A 20-25 m ! (Vincent, pour repère juste devant l’arbre au Souimanga). On est comment dire… A peine, pas dans la m** !
Le temps passe et notre balourd de service campe toujours sur ces positions… JP et moi cogitons à la manière de sortir qui serait la plus sécurisante, voire la moins dangereuse… Tout est relatif car on sait parfaitement bien, qu’il n’est pas de bon ton de déranger un hippopotame.
Un point qui joue en notre faveur… Nous ne lui faisons pas barrage avec la rivière Mara.
6h00, il est toujours là ! Avec une prudence des plus extrêmes nous mettons notre nez dehors, les corps parfaitement collés contre la tente et décidons de la longer à petits pas de côté pour nous retrouver à l’arrière. Le palpitant !
De là nous obliquons le plus loin possible, pour rejoindre la tente Mess. C’est donc pulsé à l’adrénaline naturelle que nous retrouvons nos compagnons.
Vers 3 heures du mat, nous avions bien entendu un bruit caoutchouteux qui pourrait ressembler à une proximité en règle d’un hippo (n’est ce pas, Denis et Douma !?
)… Mais là, il s’agissait des bottes du gardien Masai qui accompagnait Simon à sa tente, arrivé à peine de Nairobi.
Cet "enfoiré"
(terme affectueux dans la bouche de Léo Man) sera notre guide ce matin !
Le pauvre, il n’a dormi que quelques heures à peine.
Ce matin, nous avons décidé de tenter notre chance pour un lever de soleil… Le vrai premier depuis le début de notre séjour.
Tous les éléments sont là, le soleil, les gnous en masse sur la crête, d’en face.
Loin d’égaler les ombres chinoises que certains COWpains ont su mettre en boîte (Cfr. D’autres carnets sur le Mara… Qu’il s’agisse de Topi, d’éléphant et encore plus de guépard !) Et à 1000 lieues, de la sublime silhouette de Jabiru & la boule de feu nommée soleil, réalisée durant ce séjour par Tony…
Nous vous proposons plus que modestement nos petites tentatives.
Le troupeau… Enfin, une infime partie.
42.
Et qui dit individus en masse, dit difficulté supplémentaire pour isoler quelques têtes.
Bon tentons tout de même.
43.
Puis nous changeons un peu de place, pour obtenir un autre point de vue. Pour décor, un arbre décharné avec quelques vautours africains qui viennent un à un se percher dessus.
44.
En déjeuner : La Pride du MaraisLa journée ensoleillée à bien commencé et nous en sommes ravis !
Un otocyon aussi, mais qui se carapate à toute allure.
Direction, le Marais… Pour retrouver notre clan de lions préférés.
Hanuman est bien là…
La borgne aussi et Siena (avec son oreille tordue, merci Agnès)
45.
Les gnous en file indienne rentrent dans la plaine… Les lionnes seraient bien tentées par une chasse, elles commencent d’ailleurs à se mettre en position… Mais c’est sans compter sur les jeunes, pas encore assez aguerris et qui n’hésitent pas à monter sur les termitières… Du genre : "un jour, je serai Roi moi aussi !"
Ils sont aussitôt repérés et font capoter la tentative de chasse !
Ce sont des "p’tits joueurs" s’exclame, Simon !
Un des prétendus au trône de la savane…
46.
47.
Tout cet épisode fini par se terminer entre jeux et câlins, du matin.
Tandis que la lumière se fait doucement moins chaude…
48.
49.
Nos félins se dirigeront ensuite vers une marre d’eau pour s’abreuver… La scène est belle mais complètement à contre jour…
Nous les observons et les laissons ensuite filer en direction du Marais, où ils vont probablement passer la majorité de la journée.
Quelques encas :Les gnous ont à présent complètement envahi la plaine et un crossing semble se préparer pas loin du camp… On y file.
Et toujours cette indécision… "Huu… On y va…. Huu On n’y va pas !"
Il y en a sur les deux rives et la traversée finalement se fera dans les deux sens…
La logique "gnounesque" est dure à comprendre !
Un crossing bien moins frénétique qu’hier… Beaucoup moins d’individus, moins de bousculades.
Les crocos qui sont sur la berge d’en face ne s’en retournent même pas.
Et toujours la course en plaine.
Tentative de filé
50.
Nous prenons ensuite la direction de Rhino Ridge, toujours à la recherche des trois frères, mais manifestement ils ne sont pas encore revenus dans le coin. Selon Simon ça ne saurait tarder. Et il aura raison.
Par contre nous tombons sur une femelle guépard, une de celle qui a l’habitude de monter sur les capots des véhicules.
Elle est complètement tapie entre herbes et roches… Nous abandonnons rapidement le spot qui s’avère inexploitable photographiquement parlant.
Sur la route du retour quelques sympathiques rencontres : Girafe, buffles, éléphants, hyène, topi, gazelle de Thomson, Autruche, Bateleur des savanes, vautours, Outarde Kori…
Et nous partons dans quelques délires avec Simon, rebaptisant les phacos : les antennes de GSM ou portable de la savane… Les rochers qui bougent et qui nous jouent des tours… Les poissons qui miaulent !
Mais aussi des Mangoustes rayées… Groupées sur une termitière.
51.
Et un magnifique rollier à long brin, qui nous fera un spectacle du tonnerre en étalant ses ailes, pour prendre un petit bain de soleil.
Ici un portrait plus classique.
52.
De retour au camp… On savoure le repas avec toujours autant d’appétit. Ah ! Ces crêpes au miel de Baringo !
Vincent est au taquet avec les piafs qui viennent côtoyer la mangeoire ou le point d’eau.
Nous repartons en drive vers 15h30… Le ciel est bien pâlot.
A nouveau les mangoustes rayées… En déplacement cette fois et la sentinelle appelle 3 petites qui sont à la traîne. Trop marrant !
A nouveau l’exercice du rollier à longs brins en vol ! L’est pas très coopératif celui-ci ! Hop raté !
En apéro de fin de journée :
Simon reçoit une information vachement intéressante, la femelle léopard du territoire de Governors' Camp vient d’être aperçue. Elle vient et va… Et est spottée environs tous les 3 mois dans la zone.
On y file !
La forêt est dense et ça nous rappelle un peu le bush sud africain…
C’est parti pour un slalom entre les arbres, les buissons, pour tenter de suivre sa progression. De plus la lumière est très faible et il faut monter la sensibilité des appareils photos... Comme nos boîtiers ne sont pas des "zozizos"... Du grain en perspective.
Alors qu’elle apparaît derrière un arbre… On la perd aussitôt de vue.
De plus, les véhicules commencent à se masser sur le spot… Ce qui n’arrange rien.
Une petite image tout de même.
Je pense qu’il s’agit de Kalista (7, 8 ans environs), fine et très élégante.
53.
Nous ne trainerons pas sur la zone… Décidément trop de monde… Et la laissons tranquille.
Denis, tente de nous faire croire que juste après notre départ, elle a chassé un babouin… Sacré filou, va !
Nous nous attarderons sur une mangouste naine qui n’intéressera personne d’autres, sauf Denis et Douma…
Qu’est ce qu’elle est belle… Mais que ses herbes sont par contre maudites
!
54.
Une dernière halte près de la bande du Marais… Good night, les Rois…
Au camp, nous retrouvons Tony qui revient de Baringo, entre autre avec Jeep35.
Ca y est les apéros saucissons vont pouvoir commencer sérieusement !
De nouveaux compagnons et de nouveaux échanges.
Ce soir, nous soupons dehors… Près de la rivière et autour d’un Boma ! Quel délice !
A suivre