Ce jour là, je pense enfin à demander à Abu si il connaitrait par hasard Matthew (notre guide d’il y a 5 ans) et incroyable ! Il le connaît… Et très bien… Un vieil ami de 20 ans
Il m’apprend que Mathew est maintenant en retraite et qu’il s’est installé à Naivasha et a ouvert un bar…
Nous tombons à ce moment là sur un magnifique aigle martial que je commence tout juste à shooter lorsque Abu me tend son téléphone et me dit « quelqu’un pour toi… » et j’ai Mathew en ligne ! Incroyable, il se rappelle de moi, je suis aux anges d’entendre sa voix et comble de bonheur, il m’annonce qu’il vient faire un tour d’Europe et passera par Paris! Je n’en reviens pas – je suis tellement contente de le revoir, il nous avait beaucoup marqué et nous avions passé un séjour formidable grâce à lui – le monde est parfois petit ! merci Abu
Du coup, mon aigle martial a fichu le camp ! Les autres sont morts de rire parce que moi je comptais bien finir mes photos… Tant pis !
107- F
Puis nous rentrons après tout de même avoir encore cherché une dernière fois le léopard… Pourtant Simon m’avait promis de faire la prière au léo hier soir
Nous rentrons au camp pour la dernière fois… Une petite douche, nous bouclons nos bagages, déjeunons pour la dernière fois et c’est déjà l’heure du départ…
Nous disons au revoir à toute l’équipe de Melting Pot Safaris, ils sont tous tellement adorables et souriants. J’ai le cœur gros et je n’ai pas du tout envie de quitter ce petit paradis, encore moins envie de rentrer à Paris… Mais il le faut !
Nous partons avec Abu et nos Suisses qui nous déposeront à Mahi Mayo (pas sure de l’orthographe) où un taxi nous récupère (le même qu’à l’aller) pour nous emmener à l’aéroport. Nous disons au revoir à Steve et Cristina qui ont encore une semaine de séjour (Crater Lake et Amboseli)… Et à Abu… Notre grand malade de Abu qui m’aura bien fait rire et qui conduit si bien…
La route est belle, nous longeons la Rift Valley mais rapidement les premiers signes de pollution de Nairobi se font sentir et nous sommes happées par la circulation intense… Cette civilisation nous heurte de plein fouet et les plaines du Mara nous manquent encore un peu plus.
Puis la longue attente à l’aéroport surchauffé et bondé… Heureusement nous sommes tous ensemble, ce qui fait passer le temps plus vite…
Vol sans histoire… Aéroport de Roissy-Charles de Gaulle… Tout le monde descend
J’ai un coup de blues phénoménal comme à chaque fois…
FIN