Tout a fait d’accord avec Flying aussi
Attention aussi à ne pas généraliser des « accidents » de visites non plus. En moyenne sur l’année il y a (coté rwandais) environs 6 groupes visités tous les jours soit à l’année plus de 2000 visites. Même si cela reste « modeste » au regard d’autre forme de tourisme c’est quand même important et sur le nombre il y a forcément des erreurs cotés guides et/ou des comportements anormaux coté visiteurs.
Certains guides savent mieux gérer les touristes indisciplinés que d’autres, etc. C’est inévitable dés lors que ce genre de visites existe. Il ne faut pas pour autant rien faire il est important de comprendre les « erreurs » commises pour essayer d’y remédier. La règle des 7m est un cadre d’application loin d’être évident à faire respecter sur place. Sur toutes mes visites à chaque fois il y a eu des contacts rapprochés bien en dessous de 7M mais disons que seulement dans un tiers des cas cela venait de l’attitude ou d’un placement hasardeux des guides.
Vahine attention on ne décide pas de les habituer de plus en plus à l’homme avec des grands singes c’est un apprentissage réciproque permanent. Par exemple les petits plus curieux apprennent jusqu’ou ils peuvent aller, les parents apprennent jusqu’ou ils peuvent les laisser aller, les humains apprennent jusqu’ou cela peu aller et les lignes bougent sans cesse. Ce n’est pas une action délibérée à la base et d’un jour à l’autre, d’un gorille à l’autre, d’un garde à l’autre ces limites ne sont pas les mêmes. Ensuite il ne faut pas sous estimer les animaux ils sont libres ils font ce qu’ils veulent et peuvent faire la différence entre un groupe de touriste, de braconniers ou de vétérinaire du MGVP par exemple. Pour en avoir discuté avec ces derniers parfois ca peu être très très chaud quand le silverback comprend le but de la visite par exemple. Pour l’aspect sanitaire il est réel mais là aussi leur inquiétude vient plus du fait de la proximité avec les Rwandais (les animaux sortent du parc, certains Rwandais y rentrent) qu’avec les touristes qui restent trop peu de temps ou les guides qui sont suivit médicalement à l’année.
Bref comme souvent en ce bas monde c’est compliqué, ce qui sur le terrain peu nous apparaitre invasif ou déplacé peu se révélé judicieux quand on en a pleinement saisi le sens. De part le métier de ma compagne je cotoie des grands singes à l'année en parc et si j'ai appris un truc avec eux c'est de toujours réserver mon jugement à priori et avant tout de chercher à saisir le contexte.