Attention, avec certaines compagnies, le poids du bagage de cabine,
c'est même seulement 8 kg (Swiss Air) !
Personnellement, mon sac à dos photo pèse généralement 12 à 13 kg
selon les voyages et je n'ai jamais eu de problème avec ça en 4 aller-retour au Kenya...
Sauf au dernier départ de Paris...
Mon conseil, c'est de toujours porter son sac à l'épaule quand c'est possible
en ayant l'air décontracté (c'est encore possible avec ce poids), de préparer ses mouvements
pour le soulever afin de ne jamais laisser supposer à autrui sa masse et de ne jamais,
jamais, jamais le mettre sur le caddie pour ne pas risquer qu'un agent de la compagnie bien intentionné
le prenne pour le mettre sur le tapis roulant à l'enregistrement qui le pèserait au passage...
C'est ce qui m'est plus ou moins arrivé et je me suis retrouvé obligé de répartir environ 3kg
d'accessoires photo les moins fragiles dans les sacs de ma mère et de mon frère...
12 - 3 = 9... Encore 1 kilo de trop mais là, je me suis retrouvé face à un autre personnel,
peut-être compréhensif et qui a accepté (ou fermé les yeux) mes arguments :
j'avais déjà fait un gros effort, le reste du matériel est vraiment très précieux et fragile
et dans les autres classes, affaire ou 1ère, le poid autorisé étant le double,
le poids n'est pas vraiment un obstacle insurmontable...
Mais cette anecdote ne s'arrête pas là et la suite nous a pourri notre premier jour de safari :
Arrivés le soir à Nairobi, quand nous avons récupéré nos bagages, il manquait un petit sac;
Le sac de voyage de mon frère est double : un gros sac à roulettes dans lequel s'encastre et se sangle
un petit sac à dos... C'est ce dernier qui a disparu... Sans doute que lorsque nous avons transvasé
mon matos, nous avons mal rattaché ce petit sac...
Grosse angoisse jusqu'à notre arrivée à l'hôtel : qu'avions nous perdu ?... Qu'avais-je perdu ?!
Arrivé au Gracia Gardens, grand déballage !... Ouf il ne me manque rien !
En fait, à part les médocs antipalu de ma mère, o ne saura jamais vraiment ce que nous avons perdu,
rien de vraiment important en tout cas, si ce n'est le sac lui-même...
Mais le lendemain, au lieu de partir directement à Nakuru, il nous a fallu retourner à l'aéroport
pour essayer de retrouver le sac manquant (en vain) puis trouver une pharmacie pour acheter de la malarone
et perdre encore un peu de temps dans le centre commercial pour acheter 2 ou 3 bricoles
comme des haricots secs pour nos beanbags, de l'eau minérale et du coca, etc...
Bref, arrivée au Sarova Lion Hill Lodge de Nakuru à plus de 14h30, tout juste pour déjeuner,
se poser, se calmer, pour attaquer notre premier game drive vers 16h30, encore tout stressés
et constater qu'il n'y a pas trop de flamants...
Voilà, tout ça à cause de mon imprudence avec mon sac photo
(et de la rigidité du personnel de Swiss Air un peu aussi ?)
Au retour, j'ai tout remis dans mon sac photo comme d'habitude
et ses 12 et quelques kilos sont passés comme une lettre à la poste
Personne n'a touché mon sac et personne n'a donc trouvé à redire.
Ah au fait, pour la petite histoire...
En fait, ma mère, sa malarone, elle l'avait tout simplement oublié à Paris sur la table du salon !
A+ !