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Auteur Fil de discussion: Zimbabwe 2009 - Eco-volontariat à Hwange  (Lu 43087 fois)
SHABA
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SHABA

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« Répondre #60 le: 22 Mars 2010 à 20:21:40 »

Toujours aussi intéressant.

Pour la situation des rhinos.... CHUT  Lèvres scellées

 Yes
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« Répondre #61 le: 24 Mars 2010 à 21:18:33 »

Je ne vois pas Umtshibi sur la carte. Où est-ce ?

Ombrette  Clin d'oeil

C'est une excellente remarque !  Clin d'oeil Comme il s'agit d'une zone administrative, elle n'apparait pas sur les plans. En fait, c'est juste à côté du Chimarwa Lodge sur la carte.
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« Répondre #62 le: 06 Avril 2010 à 18:13:18 »

Excusez-moi pour l'interruption mais je reprends  Clin d'oeil

Steve nous apprend les différents gestes et signes que nous devrons employer dans notre traque pédestre des rhinocéros. Il est bien entendu hors de question de faire le moindre bruit à leur approche et il est également très important de suivre tout de même les instructions des rangers qui nous accompagnent pour éviter tout danger.

Notre première activité, pour la recherche des rhinos, sera d’aller « nettoyer » une piste que croisent régulièrement un petit groupe de rhinocéros, dont un très jeune. Notre objectif est d’identifier le sexe de ce jeune qui n’a pas, pour l’instant, pu être approché.
« Nettoyer » signifie en fait enlever les traces inscrites dans le sable de la piste pour que notre ranger (Mbewe) puisse le lendemain matin plus facilement visualiser celles laissées par les rhinocéros dans leur trajet nocturne vers leur point d’eau. Pour effacer les traces, rien de plus simple Clin d'oeil. Il suffit d’attacher de grandes branches mortes à l’arrière du 4x4 de manière à couvrir toute la largeur et puis de rouler sur la piste. Nous aurons bien sur à réajuster notre système en cours de route mais le système s’avère finalement très efficace.

Steve essaie aussi de nous « rassurer » un peu avant d’aller nous coucher en précisant qu’il n’y avait pratiquement aucune chance de croiser un prédateur dans le secteur où nous allons patrouiller et qu’il n’y avait aucune crainte à avoir, même s’il fallait toujours être très attentif.

Le lendemain matin, départ « à la fraîche ».
<108>


Nous récupérons le ranger qui va nous accompagner pendant les 4 prochains jours : Mbewe et prenons la route que nous avons déblayée la veille.
Surprise, au bout d’environ 15 minutes, les premières traces de pas sont repérées. Il s’agit effectivement de 3 rhinocéros qui ont traversés la piste à cet endroit pendant la nuit.

Nous descendons du véhicule pour voir à 100 mètres environ plus en amont sur la piste une belle lionne qui semble aussi surprise de nous voir. Bizarrement, voir une lionne en terrain découvert et en dehors du véhicule procure quelques sensations nouvelles.
Cependant, elle ne semble pas intéressée par la nouveauté et nous nous enfonçons rapidement dans les sous-bois très denses en bordure de piste. Nous ne la retrouverons pas par la suite mais nous resterons tous très attentifs et proches de Steve et de Mbewe qui sont tous les deux armés.
Les armes ne sont pas véritablement destinées à la protection vis à vis des animaux mais bien par rapport aux braconniers. Les rangers sont autorisés à tirer à vue et il faut se rappeler qu’ils ont payé un lourd tribu à cette lutte anti-braconnage.

Après une marche silencieuse d’environ une heure quasiment en file indienne, nous arrivons au point où nos 3 rhinocéros ont décidé de se reposer.
Cette photo donne un peu l’idée de la nature du terrain où nous progressions et de l'ambiance du moment.
<109>



Les 3 rhinos sont à peine à 25 mètres de nous et il faut être extrêmement silencieux dans notre approche. Il y a là une mère et son « petit » ainsi qu’un jeune mâle dont la présence n’est pas vraiment expliquée. Il accompagne cette femelle depuis pas mal de semaines en bon garde du corps.

Mbewe réussit à identifier le « petit » comme une femelle, ce qui est bien sûr une excellente nouvelle car le fait d’avoir de jeunes femelles permet d’espérer de futurs autres petits rhinocéros en plus grand nombre.
<110>


Malheureusement, le terrain ne se prête pas à la photographie et il faut, de plus, mesurer tous nos mouvements pour ne pas effrayer les rhinocéros. Leur vue est très mauvaise mais est compensée par une ouïe et un odorat très développés. Nous devons rester à l’abri derrières de petits mopanes qui pourraient éventuellement stopper (ou plutôt freiner Clin d'oeil) la course des pachydermes s’ils s’avisaient de charger.
Je poste toutefois ces 2 photos en témoignage du moment dont celle-ci où on dévine les 3 (le petit est allongé sous le ventre de sa mère).
<111>


Après avoir pu observer ces 3 rhinocéros noirs, nous reprenons le chemin en sens inverse.
Steve est enchanté de la rapidité avec laquelle nous avons pu les trouver car la traque des rhinocéros est très souvent très longue et rarement couronnée de succès. Voir 3 rhinocéros noirs d’un coup est une chance inespérée (cela représente tout de même à peu près 10% de la population du parc).

Nous consacrerons le reste de la journée à chercher des lieux où les rhinocéros viennent parfois se désaltérer pour tenter de trouver des « spoors » sur le terrain mais sans succès.

Bien entendu, Steve nous a également expliqué comment identifier les traces (ou spoors) des rhinocéros, comment distinguer les crottes de rhino par rapport à celles de l’éléphant par exemple, les endroits très marqués où les rhinocéros font leurs « besoins » mais aussi bien sur les empreintes de leur pas. Cependant, il faut bien reconnaître que notre niveau de débutant n’atteindra jamais celui de Mbewe ou de Steve dans le domaine.
 
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« Répondre #63 le: 06 Avril 2010 à 18:27:31 »

Contente que ce carnet reprenne. Il est toujours aussi intéressant.

Trois rhinos noirs d'un coup : beau score  Clin d'oeil

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« Répondre #64 le: 07 Avril 2010 à 12:57:02 »

Bigre! Ca a du être sacrément émouvant cette rencontre... Surtout à pied
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« Répondre #65 le: 11 Avril 2010 à 19:45:49 »

Oui, ça continue dans le genre passionnant, et authentique. Encore bravo et on attend la suite  Sourire
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« Répondre #66 le: 12 Avril 2010 à 09:47:16 »

Approche de trois rhinos noirs à pied Yes Yes Yes Brr de quoi donner des frissons, surtout quand il y a dans le lot une mère et son jeune.

La rencontre avec la lionne aussi a du être intense Sourire


La suiiiiiiittttteeeee.
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« Répondre #67 le: 18 Avril 2010 à 19:21:34 »

Le lendemain, nous préparons le matériel pour rester 3 jours complets en autarcie dans une partie du parc située à quelques dizaines de kilomètres de Sinamatella et qui constitue une zone où de nombreuses traces de rhinocéros ont été repérés.
Nous allons pouvoir installer un petit campement de brousse grâce aux nouvelles tentes achetées récemment par l'association dans un endroit que Steve a surnommé « Sunset view ».

Départ très matinal mais qui nous permet une nouvelle d'apprécier le point de vue.
<112>


Le programme pour ces 3 journées sera toujours le même : départ très matinal au lever du soleil, marche de plusieurs heures pour tenter de repérer des traces de rhinocéros. Si on en trouve, il est alors important d'essayer de retrouver les animaux et de les identifier, si possible.
La chaleur de la période rend la marche très éprouvante dans l’après-midi et c’est la raison pour laquelle la journée est organisée de cette manière pour éviter la déshydratation rampante.
Cependant, les pastilles de sel sauront montrer leur efficacité.

Lors de la première journée, nous tentons de retrouver la trace d’une mère rhino et de son petit. Ils ont été repérés lors d’une mission précédente mais il n’a pas été possible de déterminer, jusqu’à présent s’il s’agit d’un petit ou d’une petite.
Comme vous vous en doutez, les consignes de discrétion et de sécurité sont très strictes à l’approche d’une mère et de son enfant, les risques de charge de la mère étant très forts.

Après une marche de plus d’une heure, la piste est repérée par le ranger. Elle ne sera pas facile à suivre mais au bout de quelque temps, la récompense est là. Nous les voyons tous les deux à une cinquantaine de mètres. Impossible de s’approcher davantage (ni de faire de photo potable) mais notre ranger va se rapprocher suffisamment pour distinguer le fait qu’il s’agit d’une petite immédiatement appelée Claire, du prénom de la volontaire présente lors de la mission initiale.

Nous repartons finalement et les laissons tranquilles, tous à notre joie d’avoir pu voir 5 rhinocéros noirs en deux jours seulement.

Pour ma part, je constate une panne technique sur mon télé-objectif qui va ralentir très nettement le rythme de mes photos. Cependant, dans ces quelques jours, il faut bien avouer que ce ne sont pas vraiment les photos qui seront au coeur de mes préoccupations.

La dernière photo du télé:  Clin d'oeil
<113>


Je profite quand même de quelques instants de pause pour montrer un peu le type de paysage dans lequel nous allons randonner car il est assez atypique du reste du parc:

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« Répondre #68 le: 27 Avril 2010 à 16:18:13 »



Après l’émotion d’avoir pu voir autant de rhinocéros noirs en si peu de temps (5 rhinocéros représentent tout de même à peu près 15% de la population totale estimée du parc), nous bénéficions ensuite des excellents braai et autres saadza typiques de la région pour récupérer des forces.

Pour ceux qui ont déjà eu la chance d’effectuer des marches en brousse, je n’apprendrai certainement rien ici. Pour les autres, ce que je peux conseiller de meilleur, c’est de le vivre car la description écrite (ou même photographique) ne peut pas restituer ces moments.
En particulier, les moments où notre ranger s’écarte largement de son itinéraire initial en faisant des mouvements discrets avec ses mains pour imiter le mouvement des oreilles d’un éléphant. Il n’est effectivement pas question de s’approcher de trop près des groupes de pachydermes, malgré leur sérénité toujours affichée. En revanche, nous pouvons tout de même les observer, occupés à trouver les meilleurs arbustes du coin pour les éventrer et s’en nourrir.
Pour les babouins ou les impalas, en revanche, ce sont eux qui fuient rapidement à notre approche (forcément toujours trop sonore).

Mais une autre surprise et émotion survient aussi lorsqu’un énorme phacochère male détale à toute vitesse en sortant d’un terrier duquel nous passons à moins de 5 mètres. Heureusement, il est parti dans la bonne direction et n’a pas essayer de faire un « strike » dans sa panique Clin d'oeil.

Le but de nos longues heures de marche lors des journées suivantes est de parcourir de nouveaux terrains où il est possible d’apercevoir des traces de passage de rhinocéros. L’objectif est bien sur de trouver de nouveaux animaux non encore recensés par Steve.
Il faut alors essayer de s’écarter dans la largeur autant que possible (le contact visuel avec les autres participants devant bien sur toujours être conservé) et de regarder devant soi à la recherche de trace de pas, de crottes ou tout autre signe de passage. Le fait que nous soyons 7 volontaires nous permet de couvrir un espace assez intéressant, mais il faut bien reconnaître que nos capacités respectives à identifier rapidement des traces de passage sont encore largement améliorables.
Voici une petite représentation de cette recherche
<115>


et du territoire de la recherche:
<116>


Nous trouverons essentiellement des sites où des rhinocéros se reposent et des traces de pas assez anciennes mais aucune trace fraîche permettant de trouver un animal dans ces parages.

C’est bien entendu un peu décevant mais l’information apportée sur la recherche et le comptage des rhinocéros est tout de même fort intéressante puisqu’elle permet de mieux cibler les itinéraires préférés des rhinocéros dans cette partie assez « extrème » du parc.

Nous traversons quelques « kopjes » assez typiques du pays et qui, pour moi, ont pris un aspect assez fascinant depuis la lecture des nouvelles africaines de Doris Lessing.
Privé de télé-objectif (et en fait pas trop malheureux de ne pas avoir à porter ses 2kg toute la journée par cette chaleur Clin d'oeil ) , j’en profite pour vous présenter Steve et Sue dans leur attitude typique... So british, non ?

<117>


Ces blocs rocheux sont aussi le territoire de certains lézards que je photographie en fonction du chatoiement de leurs couleurs.
<118>


<119>


Au retour de ces 3 jours de brousse, nous serons bien sur tous bien fatigués mais surtout impatients de pouvoir retrouver une douche pour nous débarrasser de cette poussière qui s’accumule et qui semble encore attirer davantage ces fameuses « mopane flies » à la recherche de toute trace d’humidité sur nos corps.

Un dernier coucher de soleil sur « Sunset View »
<120>


Nous revenons ensuite à Sinamatella pour un repos que je pense assez mérité Clin d'oeil.

Malheureusement, ce trajet qui sort légèrement du parc de Hwange pour passer par la zone de protection de Deka limitrophe est l’occasion de constater le danger imminent qui obscurcit l’avenir du parc.
<121>


Les travaux de construction d’une route destinée à rejoindre une nouvelle mine de charbon installée en plein dans un zone protégée sont en train de détruire totalement un territoire de prédilection des rhinocéros.
Malheureusement, il n’y a pas grand chose à faire pour s’opposer à ces travaux autorisés par le gouvernement mais il faut prendre conscience que de nombreuses zones protégées d’Afrique Australe (et je pense bien sur beaucoup au Botswana voisin aussi) sont en train d’être peu à peu dévorés par des intérêts humains.

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« Répondre #69 le: 29 Avril 2010 à 16:13:56 »

Nous approchons de la fin ! (enfin diront certains ! Clin d'oeil

Notre dernier soir à Sinamatella sera l'occasion de faire le point sur les projets et missions de DART avec Steve et de goûter une dernière fois à la très bonne cuisine de Sue.
Aucun d'entre nous n'aura le courage d'aller affronter les joueurs de football locaux qui s'entrainent sur un petit stade de terre battue dans le camp. La fatigue est bien présente mais c'est ce que l'on peut appeler une fatigue saine.

Le lendemain, Steve nous ramène à Victoria Falls où nous laissons nos affaires au Lorrie's Lodge.
Il faut faire vite car nous sommes déjà attendus pour aller faire une petite séance de rafting sur le Zambèze cet après-midi.
Le Zambèze est en effet une des rivières les plus réputées pour ce sport et la saison est idéale pour le pratiquer en raison du "faible" niveau d'eau.
J'avais eu l'occasion de pratiquer un peu le rafting dans d'autres cadres mais il faut bien avouer que la descente de ces rapides est une expérience tout à fait unique. Déjà la rivière qui serpente entre deux massives colonnes de basalte noir donne une impression d'isolement total mais ce qui impressionne, c'est bien sur la violence des rapides.
Nous serons tous qualifiés de "long swimmers". Pour information, les "short swimmers" sont ceux qui tombent du radeau mais qui arrivent à s'y accrocher et remonter très vite alors que les "long swimmers" profitent d'une longue baignade dans les rapides jusqu'à ce qu'on arrive à les repécher plusieurs centaines de mètres plus loin.
Malgré les accidents (peu nombreux toutefois et l'organisation de la descente est très au point) qui peuvent toujours survenir sur ce type d'activité, je ne saurai trop recommander cette activité ! Et puis, passer devant un crocodile sur un raft, c'est une expérience qu'on ne fait pas souvent !

La soirée au Lorrie's sera endiablée avec Dave et Jane qui viendront et nous présenterons à beaucoup d'habitués du secteur (dont de célèbres documentaristes animaliers de la BBC).

Le lendemain matin, ce sera la sortie en hélicoptère au-dessus des chûtes.
<122>


Nous n'avons pas réussi à avoir une réservation pour les premières heures du jour où la lumière est forcément bien meilleure mais voici tout de même un petit échantillon "vu du ciel".
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Il était temps ensuite de dire au revoir avec une très forte émotion à toutes ces personnes qui ont transformé notre séjour en enchantement. Si nous avons un peu sacrifié au traditionnel tourisme, cette expérience est tout à fait unique pour comprendre le défi que constitue la lutte pour la protection de la vie sauvage. Cela a peut-être un peu fait changer notre statut de touriste en voyageur.

Au bilan de ces deux semaines, et au risque de me répèter, il reste une expérience tout à fait unique.
Bien entendu, personne ne prétend pouvoir, sur une aussi courte période et sans formation préalable, avoir un véritable impact direct sur la situation sur place mais il n'en reste pas moins vrai que l'engagement des volontaires permet de mettre sur pied des missions de surveillance et de suivi qui n'existeraient probablement pas sans cela. Ceci s'ajoute bien sur aux fonds que nous pouvons apporter sur place pour aider l'association dans son action.

Nous ne sommes pas sur place uniquement pour le plaisir des yeux, ni pour celui des appareils photos mais ce plaisir existe également, en étant au plus près des animaux dans des conditions que des touristes ne peuvent pas expérimenter. Alors, si je n'ai qu'untout de même un petit échantillon "vu du ciel".
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Il était temps ensuite de dire au revoir avec une très forte émotion à toutes ces personnes qui ont transformé notre séjour en enchantement. Si nous avons un peu sacrifié au traditionnel tourisme, cette expérience est tout à fait unique pour comprendre le défi que constitue la lutte pour la protection de la vie sauvage. Cela a peut-être un peu fait changer notre statut de touriste en voyageur.

Au bilan de ces deux semaines, et au risque de me répèter, il reste une expérience tout à fait unique.
Bien entendu, personne ne prétend pouvoir, sur une aussi courte période et sans formation préalable, avoir un véritable impact direct sur la situation sur place mais il n'en reste pas moins vrai que l'engagement des volontaires permet de mettre sur pied des missions de surveillance et de suivi qui n'existeraient probablement pas sans cela. Ceci s'ajoute bien sur aux fonds que nous pouvons apporter sur place pour aider l'association dans son action.

Nous ne sommes pas sur place uniquement pour le plaisir des yeux, ni pour celui des appareils photos mais ce plaisir existe également, en étant au plus près des animaux dans des conditions que des touristes ne peuvent pas expérimenter. Alors, si je n'ai qu'un conseil à donner à tous ceux qui ont bien voulu me lire, c'est de foncer et de s'inscire sur ce type de mission et expérimenter à leur tour ces moments inoubliables.
De plus, les connaissances que partagent les "ecologists" avec lesquels nous travaillons sont innombrables et on ressort vraiment changé de ce type de mission (en tout cas, c'est mon cas Clin d'oeil).

Alors, pour cette année 2010, que nous préparent DART et Planète Urgence ?
Déjà, le projet lion continue et il est prévu d'agrandir très largement le périmètre des recherches dans d'autres zones du parc.
Un projet consistant à baguer de nombreuses espèces d'oiseau a également été lancé et va beaucoup occuper Steve.

Mais les rhinocéros noirs resteront également bien sur au coeur du dispositif. Si les fonds sont réunis, il est prévu de pouvoir équiper les cornes de tous les rhinocéros noirs identifiés de nouvelles puces pour pouvoir les suivre et mieux les protéger. Pour cela, une campagne par ULM va être lancé en fin d'année qui permettra bien sur de gagner beaucoup de temps par rapport à nos randonnées pédestres.
Le coût est tout de même encore un problème et DART propose d'ailleurs aux collectivités, entreprises et autres d'"adopter" un rhinocéros pour 4000$ et venir assister à sa "capture" pour lui implanter la puce satellite.

Bref, vous l'avez compris, ce n'est pas le moment de les abandonner. La lutte contre le braconnage et la sauvegarde des derniers rhinocéros noirs du Zimbabwe doit s'intensifier et tout notre soutien compte pour les personnes qui y consacrent leur vie.

Je vous laisse les coordonnes des sites mails de Planète Urgence et de DART si vous êtes intéressés de connaitre leurs actualités et projets. N'hésitez pas non plus à les faire connaitre.

http://www.planete-urgence.com Planète Urgence  Faites de votre temps libre un temps utile...

http://www.dartresearch.org/D.A.R.T_Zimbabwe_Dete_Animal_Rescue_Trust/Welcome_Page.html DART Welcome Page
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« Répondre #70 le: 29 Avril 2010 à 18:52:43 »

Je suis impressionné par le manque d'eau sur les chutes !! notamment côté zambien, c'est presque à sec  Choqué
C'était quel mois déjà ?

Bravo pour ce carnet et merci d'avoir partagé cette expérience riche et enrichissante avec nous  Yes
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« Répondre #71 le: 29 Avril 2010 à 21:07:10 »

Octobre 2009 Vinny Clin d'oeil

Ce n'est peut être pas aussi spectaculaire que quand les chutes sont pleines eaux, mais au moins, on ne mouille pas le matos Sourire


Lauritz, Merci beaucoup pour le partage de ce "carnet de voyage" un brin atypique Sourire
Très attirante cette expérience, faire non seulement  un don financier mais aussi participer activement avec ses propres moyens, sur le terrain.
Ca plus que toutes les photos, cela laisse des souvenirs impérissables Yes Yes Yes Yes

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« Répondre #72 le: 30 Avril 2010 à 11:10:32 »

Et bien, un grand bravo, pour la démarche et pour le récit  Yes

Et merci d'avoir mis les liens pour ceux qui pourraient être tentés de participer, directement ou financièrement.
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« Répondre #73 le: 30 Avril 2010 à 11:40:53 »

Merci à tous !

Pour information supplémentaire, sachez que le coût d'une telle mission avec Planète Urgence est de 1500€ pour les 2 semaines (hors le vol A/R, tout est compris dans ce montant) pour les volontaires qui s'inscrivent à titre personnel.
Certaines sociétés peuvent prendre en charge totalement ou en partie ces coûts de mission dans le cadre du congé solidaire. La liste des sociétés partenaires figure sur le site de Planète Urgence. Dans ce cas, seul le vol A/R reste à la charge des volontaires.
Enfin, tous les montants engagés (vol, frais de mission, médicament anti-palu, ...) peuvent être déclarés comme dons aux organisations et sont déductibles des impots (au moins en France).

PS: je me suis un peu planté sur un copier/coller dans mon dernier message et j'ai copié deux fois une partie de mon message. Désolé de la répétition.  Embarrassé

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« Répondre #74 le: 30 Avril 2010 à 22:13:58 »

Un grand grand merci pour ce carnet de voyage atypique mais ô combien intéressant  Yes

Bravo pour ton investissement et ton récit.

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