Nous approchons de la fin ! (enfin diront certains !
Notre dernier soir à Sinamatella sera l'occasion de faire le point sur les projets et missions de DART avec Steve et de goûter une dernière fois à la très bonne cuisine de Sue.
Aucun d'entre nous n'aura le courage d'aller affronter les joueurs de football locaux qui s'entrainent sur un petit stade de terre battue dans le camp. La fatigue est bien présente mais c'est ce que l'on peut appeler une fatigue saine.
Le lendemain, Steve nous ramène à Victoria Falls où nous laissons nos affaires au Lorrie's Lodge.
Il faut faire vite car nous sommes déjà attendus pour aller faire une petite séance de rafting sur le Zambèze cet après-midi.
Le Zambèze est en effet une des rivières les plus réputées pour ce sport et la saison est idéale pour le pratiquer en raison du "faible" niveau d'eau.
J'avais eu l'occasion de pratiquer un peu le rafting dans d'autres cadres mais il faut bien avouer que la descente de ces rapides est une expérience tout à fait unique. Déjà la rivière qui serpente entre deux massives colonnes de basalte noir donne une impression d'isolement total mais ce qui impressionne, c'est bien sur la violence des rapides.
Nous serons tous qualifiés de "long swimmers". Pour information, les "short swimmers" sont ceux qui tombent du radeau mais qui arrivent à s'y accrocher et remonter très vite alors que les "long swimmers" profitent d'une longue baignade dans les rapides jusqu'à ce qu'on arrive à les repécher plusieurs centaines de mètres plus loin.
Malgré les accidents (peu nombreux toutefois et l'organisation de la descente est très au point) qui peuvent toujours survenir sur ce type d'activité, je ne saurai trop recommander cette activité ! Et puis, passer devant un crocodile sur un raft, c'est une expérience qu'on ne fait pas souvent !
La soirée au Lorrie's sera endiablée avec Dave et Jane qui viendront et nous présenterons à beaucoup d'habitués du secteur (dont de célèbres documentaristes animaliers de la BBC).
Le lendemain matin, ce sera la sortie en hélicoptère au-dessus des chûtes.
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Nous n'avons pas réussi à avoir une réservation pour les premières heures du jour où la lumière est forcément bien meilleure mais voici tout de même un petit échantillon "vu du ciel".
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Il était temps ensuite de dire au revoir avec une très forte émotion à toutes ces personnes qui ont transformé notre séjour en enchantement. Si nous avons un peu sacrifié au traditionnel tourisme, cette expérience est tout à fait unique pour comprendre le défi que constitue la lutte pour la protection de la vie sauvage. Cela a peut-être un peu fait changer notre statut de touriste en voyageur.
Au bilan de ces deux semaines, et au risque de me répèter, il reste une expérience tout à fait unique.
Bien entendu, personne ne prétend pouvoir, sur une aussi courte période et sans formation préalable, avoir un véritable impact direct sur la situation sur place mais il n'en reste pas moins vrai que l'engagement des volontaires permet de mettre sur pied des missions de surveillance et de suivi qui n'existeraient probablement pas sans cela. Ceci s'ajoute bien sur aux fonds que nous pouvons apporter sur place pour aider l'association dans son action.
Nous ne sommes pas sur place uniquement pour le plaisir des yeux, ni pour celui des appareils photos mais ce plaisir existe également, en étant au plus près des animaux dans des conditions que des touristes ne peuvent pas expérimenter. Alors, si je n'ai qu'untout de même un petit échantillon "vu du ciel".
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Il était temps ensuite de dire au revoir avec une très forte émotion à toutes ces personnes qui ont transformé notre séjour en enchantement. Si nous avons un peu sacrifié au traditionnel tourisme, cette expérience est tout à fait unique pour comprendre le défi que constitue la lutte pour la protection de la vie sauvage. Cela a peut-être un peu fait changer notre statut de touriste en voyageur.
Au bilan de ces deux semaines, et au risque de me répèter, il reste une expérience tout à fait unique.
Bien entendu, personne ne prétend pouvoir, sur une aussi courte période et sans formation préalable, avoir un véritable impact direct sur la situation sur place mais il n'en reste pas moins vrai que l'engagement des volontaires permet de mettre sur pied des missions de surveillance et de suivi qui n'existeraient probablement pas sans cela. Ceci s'ajoute bien sur aux fonds que nous pouvons apporter sur place pour aider l'association dans son action.
Nous ne sommes pas sur place uniquement pour le plaisir des yeux, ni pour celui des appareils photos mais ce plaisir existe également, en étant au plus près des animaux dans des conditions que des touristes ne peuvent pas expérimenter. Alors, si je n'ai qu'un conseil à donner à tous ceux qui ont bien voulu me lire, c'est de foncer et de s'inscire sur ce type de mission et expérimenter à leur tour ces moments inoubliables.
De plus, les connaissances que partagent les "ecologists" avec lesquels nous travaillons sont innombrables et on ressort vraiment changé de ce type de mission (en tout cas, c'est mon cas
).
Alors, pour cette année 2010, que nous préparent DART et Planète Urgence ?
Déjà, le projet lion continue et il est prévu d'agrandir très largement le périmètre des recherches dans d'autres zones du parc.
Un projet consistant à baguer de nombreuses espèces d'oiseau a également été lancé et va beaucoup occuper Steve.
Mais les rhinocéros noirs resteront également bien sur au coeur du dispositif. Si les fonds sont réunis, il est prévu de pouvoir équiper les cornes de tous les rhinocéros noirs identifiés de nouvelles puces pour pouvoir les suivre et mieux les protéger. Pour cela, une campagne par ULM va être lancé en fin d'année qui permettra bien sur de gagner beaucoup de temps par rapport à nos randonnées pédestres.
Le coût est tout de même encore un problème et DART propose d'ailleurs aux collectivités, entreprises et autres d'"adopter" un rhinocéros pour 4000$ et venir assister à sa "capture" pour lui implanter la puce satellite.
Bref, vous l'avez compris, ce n'est pas le moment de les abandonner. La lutte contre le braconnage et la sauvegarde des derniers rhinocéros noirs du Zimbabwe doit s'intensifier et tout notre soutien compte pour les personnes qui y consacrent leur vie.
Je vous laisse les coordonnes des sites mails de Planète Urgence et de DART si vous êtes intéressés de connaitre leurs actualités et projets. N'hésitez pas non plus à les faire connaitre.
http://www.planete-urgence.com Planète Urgence Faites de votre temps libre un temps utile...
http://www.dartresearch.org/D.A.R.T_Zimbabwe_Dete_Animal_Rescue_Trust/Welcome_Page.html DART Welcome Page