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Auteur Fil de discussion: Zimbabwe 2009 - Eco-volontariat à Hwange  (Lu 43009 fois)
lauritz
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« Répondre #30 le: 26 Février 2010 à 17:17:02 »

L’association DART et, à travers elle, Planète Urgence fournit surtout un appui logistique (véhicules et personnel) et des fonds au projet.

Les activités quotidiennes peuvent aller du « dartage » d’un animal pour l’équiper d’un collier, au téléchargement de données depuis un collier à disque dur ou encore la visite d’un site de « kill » pour récupérer des « spoors ».

Les volontaires ne sont évidemment pas autorisés à utiliser les fusils à fléchettes.
Brent a une licence pour procéder au dartage des lions. Il existe un concours au Zimbabwe annuel et extrêmement sélectif pour lequel viennent des spécialistes de toute l’Afrique australe. Chaque espèce fait l’objet d’un qualification spécifique, en raison de la dangerosité non seulement des animaux (chaque espèce a des contraintes assez uniques durant les phases où ils sont endormis) mais aussi des produits manipulés dont certains sont mortels pour les humains.

Bon, je ne vous ferai pas durer le suspense plus que nécessaire, il n’y aura pas de dartage lors de notre séjour  Pleurs

Cette déception passée, je reprends le cours du récit. Nous partons à la recherche de « Goose » dont le territoire se situe à peu près au milieu du parc, à une cinquantaine de kilomètres de Main Camp. Ce que nous voulons tenter de faire, c’est de passer la nuit au milieu de son territoire et essayer de le repérer par ses grognements puisque le collier ne nous sera d’aucune utilité.

Nous nous mettons en route, et nous nous arrêtons pour le déjeuner auprès d’un point d’eau écrasé de chaleur.
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Un milan à bec jaune nous surveille du haut de son arbre.
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Je vous épargne les nombreux autres oiseaux présents (aigrettes, pluviers, oies d’Egypte et oies armées de Gambie en particulier).

Brent ne nous y rejoint que 2 heures plus tard et il nous explique avoir été retardé par le spectacle de 2 léopards sur leurs arbres qu’il n’a pas pu s’empêcher d’admirer. Nous regardons avec envie ses photos en regrettant d’être passés quelques minutes avant lui sans avoir droit à ce spectacle.

Une toute petite parenthèse pour dire que la situation de la population de léopards est également très inquiétante en ce moment en raison de la sur-chasse et qu’une étude similaire à celle menée sur les lions devrait démarrer sur les léopards en 2010.

En arrivant à notre point de rendez-vous, Brent nous signale aussi qu’il capte un signal très fort à proximité du site où nous sommes tranquillement installés depuis deux heures !

Nous nous mettons en route immédiatement et nous voyons effectivement 4 lions (2 jeunes mâles et 2 femelles) à environ 500 mètres de notre site de déjeuner. Ils sont bien à couvert sous des herbes denses qui les protègent de la chaleur. Notre groupe se divise en deux, un véhicule se rapprochant des mâles tandis que celui sur lequel je me trouve suit les femelles.

Les mâles sont identifiables grâce à leurs colliers (ce sont deux frères) mais ce qui intéresse Brent est d’identifier les femelles. Il faut donc tenter de photographier leurs moustaches, jeu auquel elles ne se prêtent pas du tout.

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Après quelques minutes d’observation, nous entendons le rugissement d’un mâle visiblement indisposé par la proximité de l’autre véhicule et nous nous éloignons donc.
Brent relève la position GPS du site et note tout cela sur ses fiches.


A proximité des lions, un cadavre de zèbre indique la raison de leur présence et aussi probablement de leur irritation par rapport à notre présence.
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Un petit spectacle amusant est celui d’un caméléon très intéressé par la population de mouches attirées par la carcasse.

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« Répondre #31 le: 26 Février 2010 à 17:38:06 »

J'adore ton fil
C'est passionnant, bourré d'infos et dépasse largement le cadre du simple safari photos
bravo et merci
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lauritz
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« Répondre #32 le: 01 Mars 2010 à 21:05:20 »

Merci ! J'avance lentement mais c'est un rythme assez africain  Clin d'oeil

Mais nous devons nous remettre en route. Sur le chemin, au point d’eau de Shumba, une nouvelle troupe d’éléphants nous attend. Une nouvelle fois, beaucoup de jeunes éléphants par ici.
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Par parenthèse, nous y croisons également un photographe professionnel de la région de Marseille et connu sur ce site (mais chutt…  Clin d'oeil).

Ici aussi, c’est l’heure pour les jeunes éléphants de s’amuser un peu et de nous offrir quelques poses originales.
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Nous arrivons enfin au point où nous allons passer la nuit. Ce n’est pas un camp officiel mais un site intéressant près de points d’eau. Une plateforme en ruine avait été installée ici par un photographe qui y a passé plusieurs mois.
Pas de « commodités » bien sûr ici et des instructions très strictes concernant la sécurité.
Ce sera pour moi la première nuit en pleine nature sauvage, loin du confort et de la sécurité des lodges, et je dois avouer que c’est assez impressionnant.

D’autant plus que, faute de pouvoir entendre le lion que nous sommes venus chercher, ce sont les éléphants qui vont occuper le point d’eau toute la nuit et il faut bien avouer que les bruits qu’ils émettent semblent toujours trop proches quand on dort sous une petite tente. Clin d'oeil

Ici ce sont des mâles. Nous les reverrons au matin.
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Le coucher de soleil nous permet d’observer de magnifiques images.

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La soirée sera magique autour du feu, Brent, Lucky et Dave nous faisant partager leurs innombrables anecdotes sur la vie dans le bush et la sauvegarde des animaux.
Nous ferons de doux rêves cette nuit-là, bercés par le bruit des éléphants venant s'abreuver à quelques mêtres de nous.
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« Répondre #33 le: 01 Mars 2010 à 21:19:36 »

Voilà un récit qui a bien avancé  Clin d'oeil C'est top ! Et je suis fan de l'éléphant qui se prend pour un chat ...

J'ai encore plus hâte d'y être !

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« Répondre #34 le: 04 Mars 2010 à 15:30:39 »

Très sympa, ce voyage et la démarche  J'aime

Concrètement, comment ça marche ? Quelle est précisèment l'aide que l'on apporte aux responsables locaux ?

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« Répondre #35 le: 04 Mars 2010 à 22:20:54 »

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« Répondre #36 le: 05 Mars 2010 à 03:08:40 »

Je rattrape mon retard  Embarrassé, de superbes rencontres.
Les éléphants autour et dans le point d'eau  J'aime
Très instructif la partie sur le repérage et l'indentification. Clin d'oeil
Merci du partage. Yes
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« Répondre #37 le: 05 Mars 2010 à 18:04:13 »

Merci à tous.

Bienvenue par ici Tawanablog ! Je ne sais pas si certains COWpains ont une expérience sur le camping au Zimbabwe mais tu peux peut-être trouver d'autres renseignements utiles par ici pour préparer ton séjour.

Lupus, tu as raison, je vais insister un peu plus sur ce que font les volontaires désormais. Il faut quand même reconnaitre que, dans les premiers jours, nous sommes un peu en voyage touristique privilégiés.  Clin d'oeil
Priviliégiés parce qu'accompagnés par des connaisseurs du terrain qui nous font partager leurs connaissances et privilégiés aussi par le côté "hors piste" autorisé (en référence à une discussion sur un autre fil), night-drives "inclus dans le prix", etc...
Et la question qui se pose est: comment pouvons-nous aider ces gens sur le terrain ?

Ils sont très sympas avec nous et  nous impliquent fortement dans les recherches. Nous avons le plaisir de faire les repérages avec l'antenne-rateau par exemple ou d'essayer de repérer des traces de lions mais il faut bien avouer que nos accompagnateurs repèrent sans problème un lion 200 mètres avant que nous ne le voyions à notre tour, bien caché dans les fourrés.
Alors, il faut rester modeste de ce côté-là  Clin d'oeil

Il faut noter aussi qu'à part le fait de savoir parler anglais et d'être en bonne condition physique, aucune capacité particulière n'est demandée aux volontaires. Pourtant, il est certain que des informaticiens, photographes, électriciens, plombiers par exemple leur serait d'une grande utilité. Alors, libre à chacun en fonction de ses capacités d'essayer de les faire profiter de leurs talents.

Nous sommes mis à contribution pour les tâches collectives, bien sur, j'avais presque oublié de le signaler tant cela peut paraitre normal. L'installation et désinstallation des camps de brousse par exemple.

La deuxième semaine sera plus active pour nous. Nous serons alors vraiment utiles pour les comptages d'animaux dont je vais parler et également pour le tracking des rhinocéros. Vous verrez d'ailleurs que le nombre de photos diminue au fur et à mesure que le "travail" s'intensifie sur place.
Mais je vais y arriver.

Pour en revenir au programme sur les lions, depuis peu, le programme a été étendu et permis d’équiper certaines femelles et certains jeunes mâles. Pour ces dernier, une grande attention est portée au fait que les colliers peuvent entraver leur croissance et ils sont donc particulièrement surveillés.

Les informations collectées sont une vraie mine d’information sur le comportement des lions. Ils permettent de visualiser et de repérer facilement les sites de « kill » qui vont ensuite être analysés pour les chercheurs pour déterminer le type de proie, la nature de la chasse …

Une étude est particulièrement menée sur la cohabitation humains-lions. En effet, le parc et ses zones tampons ne sont pas clôturés et certains lions ont facilement compris que le bétail est parfois plus facile à attraper que des proies sauvages. Les colliers à disque dur ou ceux avec émetteur satellite permettent de suivre ces déplacements sur de très longues distances.
L’attaque par un lion du bétail d’un éleveur du coin est évidemment une énorme catastrophe pour lui. En cas d’attaque identifiée, les rangers du parc peuvent pratiquer l’abattage d’un lion (ou plus souvent d’ailleurs d’une lionne) pour protéger les zones externes du parc.

Un autre enseignement majeur de ces informations est la conduite des jeunes lions lorsqu’ils doivent quitter leur troupe originale.
Brent est en train de préparer une thèse sur ce sujet tout à fait passionnant. Les éléments recueillis ont par exemple permis d’identifier des lions migrant jusqu’au Botswana, ce qui a également permis d’associer ce pays à ces recherches.

La connaissance des comportements des lions fait des progrès absolument fantastiques grâce à toutes ces données.

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« Répondre #38 le: 05 Mars 2010 à 18:39:36 »

Merci pour toutes ces précisions. Ca a l'air effectivement passionnant.

On attend la suite des photos et du récit maintenant (y compris sur la partie "travail")  J'aime Cool
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« Répondre #39 le: 05 Mars 2010 à 19:20:10 »

Surtout la partie travail Tire la langue passionnant, un petit aperçus de ce que sont et à quoi servent ses trucs aux cous des félins, que l'on rage d'avoir sur une photo Clin d'oeil
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"La vie de safari a quelque chose qui vous fait oublier tous les chagrins de la vie et vous donne 24h sur 24, l'impression de boire du champagne.
On est pénétré de la reconnaissance la plus profonde pour le fait de vivre"
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« Répondre #40 le: 08 Mars 2010 à 17:24:26 »

Durant la nuit, aucun lion ne s’est manifesté. Il faut savoir que les territoires des mâles sont très étendus dans le parc et qu’il n’y avait qu’un pourcentage de chance assez faible d’y retrouver notre cher « Goose ». Cela signifie que Brent devra probablement revenir la semaine suivante, toujours à sa recherche et ceci jusqu’à ce qu’il puisse enfin lui mettre un nouveau collier.
C’est un aspect également intéressant de ce genre de missions de courte durée (deux semaines). Il ne faut jamais perdre de vue que nous ne sommes impliqués que sur de très courtes périodes pour des projets qui, eux, durent plusieurs années.

Les éléphants sont toujours présents aux alentours et, une fois que nous aurons plié le camp temporaire, nous allons avoir un peu de temps pour les admirer.
Ce sont ici des groupes de mâles.
Brent nous explique que les jeunes mâles sont chassés de leurs hardes quand ils atteignent la maturité sexuelle et il n’est alors pas rare qu’ils se mettent en petite troupe avec des mâles très âgés. Ceci doit permettre un certain apprentissage des bonnes choses de la vie…

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Certains vieux mâles arborent de très belles défenses alors que d’autres en ont perdu une. Il existe effectivement une certaine carence en calcium dans cette région et les éléphants doivent souvent utiliser leurs défenses pour creuser le sable à la recherche d’eau ou de minéraux. Dans ces exercices certains peuvent perdre leurs défenses rendues fragiles par le manque de calcium.
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Nous quittons finalement cette plaine pour retourner à Shumba, histoire de profiter d’un peu d’eau pour un semblant de toilette.

Un couple de calao semble ne pas s’occuper du tout de notre présence pour faire plus ample connaissance.
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Un grand nombre de vautours s’est également installé à proximité pour surveiller une carcasse de zèbre.
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Il est temps pour nous de reprendre le chemin de Main Camp. Sur le chemin, nous devons essayer de repérer une femelle dont le collier doit être téléchargé ce jour-là à 15h.
Le téléchargement ne peut s’effectuer qu’à des heures précises, des sortes de rendez-vous mensuels que nous fixent tous les colliers.
Il y a plusieurs créneaux dans le mois mais il faut savoir que si le téléchargement mensuel n’est pas effectué, il faudra par la suite attendre de récupérer totalement le collier pour recueillir l’ensemble des points enregistrés (et ceci n’a lieu que quand la batterie du collier est vidée ou que l’animal est mort).

Nous retrouverons rapidement le signal de la lionne. En revanche, sa position dans des fourrés très épais ne nous permettra pas de l’observer, malgré les tentatives faites avec le 4x4.
L’avantage du téléchargement est qu’il n’y a pas besoin de voir l’animal si on se trouve à assez bonne distance.

Il ne reste plus alors qu’à attendre 15h pour télécharger les informations. Cette partie n’a rien de spectaculaire du tout et ne fait qu’illustrer le fait qu’il faut souvent prendre son mal en patience.
Le téléchargement se passe sans problème et Brent nous montrera le lendemain le résultat de la conversion des données récupérées dans l’outil de cartographie qu’il utilise.

Le résultat de notre petite virée est donc très acceptable (5 lions repérés), même si notre objectif principal (repérer « Goose ») n’a pas été atteint.

Nous allons ensuite retourner à Umtshibi.
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« Répondre #41 le: 08 Mars 2010 à 19:25:23 »

Ce fil est émaillé de renseignements fort intéressants.

Avez-vous revu la lionne blessée (du début du carnet) ?

Il est essentiel, je crois, que les jeunes mâles soient repoussés loin de leur territoire de naissance, cela permet le brassage des gènes...

Merci du partage.

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« Répondre #42 le: 09 Mars 2010 à 13:40:46 »

C'est passionnant, bourré d'infos et dépasse largement le cadre du simple safari photos

Tout à fait.
Je n'avais pas encore eu l'occasion de me plonger dans ton récit et il est très instructif. Bravo.
A l'époque où nous étions au Rwanda, Simba, Gaston et moi-même avons eu la grande chance d'aller régulièrement sur le terrain, en compagnie d'un couple de zoologistes. C'était extrêmement passionnant.

Tu as travaillé essentiellement sur le repérage et l'identification des lions ?

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« Répondre #43 le: 09 Mars 2010 à 14:09:26 »

Toujours aussi passionnant ! Merci pour toutes ces précisions. Mais ... encore des photos, please  Clin d'oeil
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« Répondre #44 le: 09 Mars 2010 à 14:22:02 »

Avez-vous revu la lionne blessée (du début du carnet) ?

Il est essentiel, je crois, que les jeunes mâles soient repoussés loin de leur territoire de naissance, cela permet le brassage des gènes...


Nous ne reverrons pas la lionne blessée mais un autre groupe de scientifiques la retrouvera 3 jours plus tard. Ils ont pu confirmer la cause naturelle de la blessure mais étaient assez inquiets du fait qu’elle reste à l’écart de son groupe. Nous n’aurons malheureusement pas d’autres nouvelles par la suite.

Pour le départ des jeunes mâles, tu as tout à fait raison, c'est vital pour la perpétuation de ces espèces. Le brassage des gènes peut leur permettre de mieux résister à certaines maladies ou infections par exemple.

En réponse à Gazelle, l'assistance au projet "lions" nous occupera uniquement durant une semaine et nous allons ensuite passer une semaine à la recherche des derniers rhinocéros noirs du parc (j'y arrive  Clin d'oeil).

Comme nous sommes arrivés assez tôt à Umtshibi, Lucky nous propose d’aller observer le coucher de soleil au point d’eau de Makwa Pan, après une bonne douche réparatrice.

Une grande troupe de babouins occupe ce lieu et nous allons pouvoir les observer se regrouper puis monter dans les arbres attenants pour y passer la nuit.
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Des girafes viennent également se désaltérer ce soir sous la surveillance de deux crocodiles très discrets.
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(non, le lac n'est pas en pente  Souriant)

C’est l’occasion de nous attarder et d’admirer le calme de cette soirée douce et lumineuse. Et pour faire plaisir à Lupus, quelques photos ...  Clin d'oeil
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Journalisée

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