Merci à tous.
Bienvenue par ici Tawanablog ! Je ne sais pas si certains COWpains ont une expérience sur le camping au Zimbabwe mais tu peux peut-être trouver d'autres renseignements utiles par ici pour préparer ton séjour.
Lupus, tu as raison, je vais insister un peu plus sur ce que font les volontaires désormais. Il faut quand même reconnaitre que, dans les premiers jours, nous sommes un peu en voyage touristique privilégiés.
Priviliégiés parce qu'accompagnés par des connaisseurs du terrain qui nous font partager leurs connaissances et privilégiés aussi par le côté "hors piste" autorisé (en référence à une discussion sur un autre fil), night-drives "inclus dans le prix", etc...
Et la question qui se pose est: comment pouvons-nous aider ces gens sur le terrain ?
Ils sont très sympas avec nous et nous impliquent fortement dans les recherches. Nous avons le plaisir de faire les repérages avec l'antenne-rateau par exemple ou d'essayer de repérer des traces de lions mais il faut bien avouer que nos accompagnateurs repèrent sans problème un lion 200 mètres avant que nous ne le voyions à notre tour, bien caché dans les fourrés.
Alors, il faut rester modeste de ce côté-là
Il faut noter aussi qu'à part le fait de savoir parler anglais et d'être en bonne condition physique, aucune capacité particulière n'est demandée aux volontaires. Pourtant, il est certain que des informaticiens, photographes, électriciens, plombiers par exemple leur serait d'une grande utilité. Alors, libre à chacun en fonction de ses capacités d'essayer de les faire profiter de leurs talents.
Nous sommes mis à contribution pour les tâches collectives, bien sur, j'avais presque oublié de le signaler tant cela peut paraitre normal. L'installation et désinstallation des camps de brousse par exemple.
La deuxième semaine sera plus active pour nous. Nous serons alors vraiment utiles pour les comptages d'animaux dont je vais parler et également pour le tracking des rhinocéros. Vous verrez d'ailleurs que le nombre de photos diminue au fur et à mesure que le "travail" s'intensifie sur place.
Mais je vais y arriver.
Pour en revenir au programme sur les lions, depuis peu, le programme a été étendu et permis d’équiper certaines femelles et certains jeunes mâles. Pour ces dernier, une grande attention est portée au fait que les colliers peuvent entraver leur croissance et ils sont donc particulièrement surveillés.
Les informations collectées sont une vraie mine d’information sur le comportement des lions. Ils permettent de visualiser et de repérer facilement les sites de « kill » qui vont ensuite être analysés pour les chercheurs pour déterminer le type de proie, la nature de la chasse …
Une étude est particulièrement menée sur la cohabitation humains-lions. En effet, le parc et ses zones tampons ne sont pas clôturés et certains lions ont facilement compris que le bétail est parfois plus facile à attraper que des proies sauvages. Les colliers à disque dur ou ceux avec émetteur satellite permettent de suivre ces déplacements sur de très longues distances.
L’attaque par un lion du bétail d’un éleveur du coin est évidemment une énorme catastrophe pour lui. En cas d’attaque identifiée, les rangers du parc peuvent pratiquer l’abattage d’un lion (ou plus souvent d’ailleurs d’une lionne) pour protéger les zones externes du parc.
Un autre enseignement majeur de ces informations est la conduite des jeunes lions lorsqu’ils doivent quitter leur troupe originale.
Brent est en train de préparer une thèse sur ce sujet tout à fait passionnant. Les éléments recueillis ont par exemple permis d’identifier des lions migrant jusqu’au Botswana, ce qui a également permis d’associer ce pays à ces recherches.
La connaissance des comportements des lions fait des progrès absolument fantastiques grâce à toutes ces données.