Namibie avril 2009

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Un peu plus loin nous croisons des oryx à l’ombre d’un arbre. Notre piste retombe ensuite sur l’Hoanib river, nous sommes à peine descendus dans le lit de la rivière que nous voyons devant nous un 4X4 arrêté en plein milieu et devant un éléphant. Nous nous arrêtons un peu plus loin derrière et tout d’un coup nous entendons des bruits sur notre côté droit qui viennent du talus qui surplombent légèrement la rivière. Le talus est assez fourni en arbre et d’une herbe bien verte. Un groupe de plusieurs éléphants arrive avec 3 jeunes. Nous ne bougeons pas, ils ont l’air calme et serein. Les grands mangent les feuilles des arbres. Les 2 plus jeunes descendent le talus et s’approchent un peu plus près mais c’est juste pour creuser un peu la boue et s’en asperger. Ensuite tous les 2 se couchent sur le flanc du talus et puis le plus grand se relève et aide le petit à se relever. Puis toute la petite famille est repartie dans les buissons. Quant au mâle, il est toujours au milieu de la rivière en train de se frotter contre une souche. Nous passons à côté doucement sans l’effrayer. Plus loin une girafe est à l’ombre d’un arbre. Occupé par la conduite dans le sable, je ne l’avais même pas vue.

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Avant la descente sur Sesfontein, nous nous arrêtons à un endroit où un couple vend des objets artisanaux qu’ils fabriquent eux-mêmes, nous achetons quelques objets et comme nous ne campons plus si tout va bien, nous leur donnons toutes les victuailles qu’il nous reste. Et le monsieur lui aussi a une plaie sur le bras mais celle-là est plus ancienne, donc je ne peux plus  recoudre, nous lui donnons du désinfectant, anti-inflammatoire et pansement.
Nous leur promettons de revenir l’année prochaine.
Nous arrivons au Fort Sesfontein où il y a heureusement de la place.

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[daktari]

que de beaux paysages et belles rencontres 

[tcom]

Merci de partager ce carnet avec nous. J'ai un faible pour ces magnifiques paysages particulièrement à ce moment de l'année, juste après la saison des pluies. S'il n'y a qu'une seule photo à citer, ce sera la 111 pour moi.

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Le lendemain, direction le Grootberg Lodge où nous avons réservé pour 2 nuits. L’an passé, nous y étions déjà allés et nous avions été enchantés par la sympathie de tout le personnel, le décor et une traque au rhino super.  Au passage nous explorons sur quelques kilomètres la vallée de la Kowarib Schlucht.
Cette année, au Grootberg, ce sera une traque aux éléphants, on en a déjà vu beaucoup par nous même, mais cet animal me passionne tellement. Nous ne le regretterons pas. Départ très tôt le matin car les éléphants sont assez loin du lodge cette année. Finalement nous en repérons quelques-uns sur une colline couverte de nombreux arbres et buissons. Nous continuons à pied et nous rapprochons doucement, et nous découvrons un troupeau d’une trentaine d’individus avec quelques petits. Le troupeau se rassemble dans le creux d’un vallon, nous en profitons pour les contourner et se poster sur le flanc de la colline et les observer un peu en hauteur. Les éléphants nous repèrent, les adultes entourent les petits et essaient de déterminer notre position exacte. Par moment, ils s’immobilisent tous en même temps, dans un silence impressionnant, même les petits ne bougent pas , tout cela pour déterminer où nous nous trouvons. Vraiment impressionnant, on a l’impression de regarder un film et que tout d’un coup on fait pause mais là, c’est nous qui sommes dans le film. Subitement plusieurs adultes du troupeau se dirigent dans notre direction, un de nos guides lance quelques cris brefs et graves pour signaler notre position exacte aux éléphants. Cela fonctionne car ils redescendent dans le creux du vallon, un peu nerveux quand même. Finalement nous nous éloignons pour les laisser tranquilles.
Moments magiques. Nous avons pu observer avec quelle discipline tous les éléphants obéissent à un ordre donné immédiatement et aussi l’instinct protecteur vis-à-vis des plus jeunes.
Nous retournons au lodge en fin d’après midi.

143. L'hoanib river dans la Khowarib Schlucht

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145. Zèbres le long de la piste principale qui rejoint Palmwag

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Le matin nous nous mettons en route pour nous rapprocher de Windhoek. Au passage d’un des nombreux dos d’âne qui jalonnent les pistes namibiennes, je remarque quelque chose sur le bord de la route, je m’arrête et fait demi-tour. C’est un spotted eagle-owl qui est blessé à une aile. Il se laisse attraper, je le soigne comme je peux, on l’installe à l’ombre, on lui met des morceaux de viandes, et on fabrique une écuelle avec une bouteille en plastique et on lui met de l’eau. J’espère qu’il s’en sortira.
Nous nous décidons d’aller à une guestfarm près d’Otjiwarongo à 100 km au nord de Windhoek, guestfarm d’Otjizazu pour y passer la nuit. Nous y arrivons assez tard, nous n’avions pas réserver, mais on nous accepte quand même. La ferme est tenue par des Suisses depuis 6 mois, l’accueil est très sympathique, la discussion avec eux s’éternisera assez tard le soir.
Le lendemain, en route vers la capitale, un petit problème à un contrôle de police, nos amis qui nous suivent à distance n’avaient pas vu le contrôle et se sont arrêtés en catastrophe devant le policier qui a commencé à les menacer. Ne les voyant pas me suivre , je fais demi-tour et je commence à parlementer en plaisantant sur la distraction de notre ami avec le policier et finalement nous laisse partir.

L’après-midi départ de Windhoek, encore plus amoureux de ce pays aux paysages fabuleux, avec une faune encore réellement sauvage.



Une dernière photo, la vue depuis le Grootberg Lodge

[Jonathan]

Superbe !
Ce carnet "hors piste" en met plein la vue et donne sacrément envie d'être avec vous.
Les sublimes paysages verdâtres de cette saison permettent de découvrir la Namibie sous un nouvel oeil.

Merci pour ce carnet !