Après un premier séjour en 1992, je suis resté 17 ans avant de retourner au Kénya. J'étais un peu inquiet par la réputation d'hyper pression touristique du pays et j'ai préféré découvrir d'autres régions d'Afrique (Botswana, Tanzanie, Namibie). Mon retour cette année en mars dernier a été une seconde révélation. Je pense que le choix de la saison et du site précis sont importants. Exemple : je me suis retrouvé en juillet 2008 dans le NGorongoro et le Serengeti en Tanzanie et ça a été l'horreur (au niveau nombre de véhicules : jusqu'à 80 en file indienne sur une portion de piste pour observer, de très loin, la queue d'un léopard dans un arbre). En revanche en mars dernier, à Masai mara le pic a été de 5 4x4 simultanément (et à une seule reprise) et la plupart du temps nous étions seuls sur les spots ou à 2 véhicules. La crise (et le souvenir des événements politiques de l'an passé) ont sans doute joué en notre faveur. Il faut sans doute s'attendre à plus de monde en juillet/septembre à l'époque de la migration. Sinon pour ce qui est de l'intérêt d'un safari au Kénya, il ne faut pas trop l'ébruiter car cela risque d'y attirer beaucoup de monde....
Jérôme
Attention pour Mara, cela dépend beaucoup de la zone.
C'est sûr que Musiara est plutôt tranquille car il n'y a que les camps haut de gamme de Governor's et le camp de notre ami Tony.
Pour la zone de Keekerok c'est une autre histoire...
Pour la Tanzanie c'est pareil : la NCA vers Ndutu n'est pas surpeuplée, on ne peut pas en dire autant du cratère ni de la zone de Seronera dans le Serengeti.
Cependant pour avoir été en Inde récemment, il y a encore de la marge
Espérons seulement qu'on puisse arriver à un juste équilibre entre la pression touristique et la préservation de l'écosystème.
J'en doute quelque peu mais je suis d'un naturel optimiste