A la découverte du désert libyen

[Mintou]

Je reprendre bien aussi une petite part de désert

La photo 25 est "très graphique" la dune a prèsque la même forme que le dos du dromadaire...c'est bien vu 
Magnifique carnet et paysages grandioses (où l'on est bien peu de chose)

Mintou

[Pikasso]

Bon, ben ça va, je n'ai qu'une ou deux heures de retard pour la lecture de ce sympathique compte rendu  !
Ne reste-t-il pas de rares guépards dans ces régions? Si c'était le cas, je me laisserais bein tenter...

[voyageur08]

Je reprendre bien aussi une petite part de désert

La photo 25 est "très graphique" la dune a prèsque la même forme que le dos du dromadaire...c'est bien vu 
Magnifique carnet et paysages grandioses (où l'on est bien peu de chose)

Mintou

Pour être tout à fait honnête, je n'avais pas "visé" particulièrement l'alignement de la bosse du dromadaire avec la dune ! 

[voyageur08]

Bon, ben ça va, je n'ai qu'une ou deux heures de retard pour la lecture de ce sympathique compte rendu  !
Ne reste-t-il pas de rares guépards dans ces régions? Si c'était le cas, je me laisserais bein tenter...

Non, il n'y a aucun guépard dans le coin. Un guide nous a dit qu'il y avait quelques hyènes...Inutile de préciser qu'on n'en a pas vu !   

[dric]

Selon certaines rumeurs, il resterait encore quelques très rares guépards dans les montagnes du Hoggar ainsi que quelques hyènes, mais vous avez autant de chance d'en apercevoir que de gagner le jackpot au loto malheureusement !!!
la suite siouplait !!! 

[DIDS971]

Les déserts ont toujours quelque chose de mystérieux.
Une belle diversité de paysages, les ambiances dégagées par les 30, 31 sont magiques.
Vite la suite.

[voyageur08]

22 Avril – Libye 2009 – Erg Murzuq

Le lendemain matin, nous partons en direction de l’erg Murzuq (erg = mer de sable ; les touaregs disent idahn) en empruntant la passe de Messak qui marque physiquement la fin de l’Akakus et le début de Murzuq (prononcer Mourzouq, ce qui donne un petit air de Seigneur des anneaux à ce nom). Il y a même un poste de contrôle de police, mais il faut croire qu’il ne contrôle pas grand-chose vu qu’on ne prend même pas la peine de s’y arrêter ! Il faut dire que perdu au milieu du désert, il ne doit pas y avoir foule non plus !

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Toute la matinée, nous traversons une immense étendue plate de pierres noires, appelée Messak la Noire. Encore un endroit où il paraît que même un touareg peut se perdre ! Qui a dit qu'il n'y avait que du sable dans le désert ??!!

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De temps en temps, dans ce paysage d’une austérité totale, il y a... un oued… et évidemment, des dromadaires !

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C’est dans un de ses oueds que, pour déjeuner, nous devions retrouver Ali et Mustapha, partis devant. Mais une fois sur place, personne… Il faut faire demi-tour et partir à leur recherche car s’ils ne sont pas là, c’est qu’il leur est arrivé un problème… Grand mystère de savoir comment on retrouve un 4x4 dans un désert de pierres sans savoir quelles pistes il a empruntées !!!! Apparemment, on regarde les traces de pneus pour voir s’il y en a des fraîches (un peu comme les traces d’animaux dans la savane) de la voiture d’Ali (si on m’avait dit qu’un touareg mémorisait le dessin des pneus de sa voiture !). Heureusement, après avoir roulé ¼ d’heure en sens inverse, nous croisons Mustapha et Ali, tranquilles, qui se font engueuler par Boubakar pour avoir traîné en route…

L’oued où nous déjeunons est très sympa : une étroite et longue langue de sable bordée de chaque côté par la pierre noire de Messak. Très étonnant de voir la vie ainsi côtoyer un milieu aussi inhospitalier en apparence.

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Il y a également quelques gravures rupestres, en nombre limité, prélude au site de Matkhandush le lendemain.

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Le soir, le bivouac est au pied des dunes de l’erg (idahn) Murzuk. Ces dunes sont vraiment immenses (plutôt autour de 250-300 mètres) et quand on est tout en haut, le bivouac est vraiment tout petit petit ! L’erg Murzuk est une immense mer de sable sur plusieurs centaines de km2, que nous longerons pendant une après midi et une matinée. Nous ne rentrons pas DANS les dunes (pour rentrer dans les dunes, il faut faire un véritable raid 4x4… pour la prochaine fois !), mais une nuit de bivouac (et une escalade au sommet aux aurores) permet d’entrevoir la beauté de l’endroit.

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[vinnylove]

superbe les photos de dunes 

[SHABA]

38 39 40 sont de très jolies photos...

Quel plaisir de marcher sur la crète d'une dune 

 

[daktari]

les dunes sont superbes !

[Mintou]

j'adore les dunes...

[Floflo]

magique!!! ces dunes sont superbes... ça donne furieusement envie d'aller y faire un tour 

[voyageur08]

23 Avril – Libye 2009 – de Murzuq à Ubari par Matkhandush

Le site de Matkhandush est un impressionnant site de gravures rupestres dans Messak la noire, cette étendue de pierres qui sépare l’Akakus et l’erg Murzuq.

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Il y a un nombre incroyable de gravures, représentant tous les animaux de la savane africaine : girafes, antilopes, lions, rhinocéros, éléphants,… qui vivaient là il y a plusieurs milliers d’années. A cette époque, il y avait de l’eau en abondance, et donc des animaux !

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A la sortie du site, nous négocions dur avec les vendeurs de souvenirs pour acheter deux couteaux touareg pour les enfants ! Nous déjeunons dans un oued près des dunes.

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En début d’après midi, nous finissons de longer l’erg Murzuq et après un dernier plateau de pierre, nous arrivons à Germa, en bordure de l’erg Ubari (Oubari), sur la grande route goudronnée que nous avons prise le 1er jour entre Sebha et Lawinat. Après ces 4 jours dans le désert, l’arrêt dans un camping s’impose pour prendre une douche ! Ce n’était pas prévu au programme, mais c’est absolument indispensable !

Par contre, ce qui était prévu au programme, c’est la ballade en dromadaire dans les dunes. Je suis déjà à moitié rassuré quand Boubakar m’explique qu’il va appeler le chamelier pour savoir où il se trouve (moi qui pensais naïvement que le chamelier attendait ses clients bien sagement à un endroit bien précis !!). Et quand il a eu le chamelier, Boubakar nous explique que les dromadaires ont tous été loués pour un mariage et donc qu’on ne peut pas les avoir ! Boubakar finira par nous expliquer qu’en fait, on ne réserve pas les dromadaires pour des « ballades » : on vient et on voit s’il y en a qui sont disponibles (la « touareg attitude » !). Même après une semaine avec les touaregs, ça reste compliqué à comprendre pour des européens, mais on s’y fait… !

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Le soir, le bivouac est aux pieds des dunes d’Ubari. Mustapha se fait encore tirer l’oreille : avec Ali, ils étaient partis changer les roues de secours du 4x4 d’Ali (et d’Omar, car à ce stade du voyage, Ali a déjà crevé 4 fois !) et devaient arriver au bivouac avant nous pour tout installer (en parallèle, on était allés faire un petit tour au mariage qui nous avait « piqués » nos dromadaires). Mais il arrive une bonne ½ heure après nous, quand la nuit est déjà tombée. Mustapha est TRES TRES touareg dans la gestion de son temps !

[Floflo]

  à le temps... nous n'avons pas tous la même notion 

[voyageur08]

24 Avril – Libye 2009 – Ubari : ses dunes, ses lacs

Dernière étape de notre périple : l'erg Ubari (Oubari). Je ne sais pas si Ubari et ses lacs constitue le joyau du sahara libyen, mais sans nul doute, c'est un des moments forts de tout voyage dans ce pays.

Le lendemain matin, tandis que nous sommes prêts à nous élancer à l’assaut des dunes, Ali… crève pour la 5ème fois ! Il faut avouer que nous n’avons toujours pas compris comment Ali arrivait à crever dans le désert ! Résultat : on perd une bonne heure pour qu’il aille à nouveau changer la roue en ville ! En tout, Ali aura crevé 7 fois pendant les 8 jours. Un record selon Mustapha !

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L’erg Ubari est une magnifique mer de sable, avec des grandes dunes très ciselées, comme s’il s’agissait d’une mer agitée par un vent un peu fort.

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Autant dire qu’avec le 4x4 un peu poussif d’Ali, à chaque passage de dune, on se demandait si on allait y arriver ! Plusieurs fois, il a fallu qu’Omar prenne le volant. Ceci dit, même Omar s’est retrouvé ensablé au passage d’une dune !

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Dans cette mer de sable, se trouvent plusieurs oueds, qui témoignent de la présence de l’eau sous terre, autrefois sous formes de lacs aujourd’hui asséchés. Il y a 3 lacs qui restent alimentés, d’une magnifique eau bleu turquoise, que nous découvrons l’un après l’autre. Mafo est le plus petit, mais comme c’est celui que nous voyons en premier, nous sommes sous le charme.

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Gabraoun (là où se trouve la tombe d’Aoun) est beaucoup plus grand, au pied d’une immense dune de sable : l’eau est très salée (ce qui augmente la flottaison), et quand les enfants se baignent, heureusement que le puits (d’eau douce) est là pour faire office de douche ! A Gabraoun, il y a un ancien village abandonné, ce qui en fait le point de ralliement des « touristes » libyens pour le week end. Un "bar" s'est implanté là et il a quelques paires de skis, soi disant pour aller surfer sur la dune de sable. Ce qui donne quelques lignes savoureuses dans le guide du routard... (du genre, "les plus courageux iront louer une paire de skis pour quelques dirhams..." : à 40° en plein soleil, y a personne qui escalade la dune !!!). Inutile de vous dire que pour un touareg, c'est juste "une grosse connerie", comme le dira sagement Boubakar !

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Puis en fin de journée, nous arrivons au joyau des 3 lacs : Umm el Maa ! (Oum el Ma). Lui aussi est au pied d’une immense dune qui avec le soleil descendant, se reflète parfaitement dans l’eau, en même temps que la rangée de palmiers qui borde le lac. Un vrai paysage de carte postale, qui mérite largement d’être en couverture de tous les livres sur la Libye ! Le site est tout simplement fabuleux et l'atmosphère totalement reposante.

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Notre dernier bivouac est juste à côté du lac. Pas trop près quand même pour éviter les moustiques ! Nous nous sommes quand même faits piquer plusieurs fois le soir. Qui aurait cru qu’il pouvait y en avoir autant dans un environnement aussi aride.

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