Jour 6: Lundi 3 août4h30 les premières portières commencent à claquer. Je me demande toujours à quoi ça sert les portes n'ouvrant qu'à 6h00.
Du coup on est réveillés, il est 5h00 on se lève aussi. 5h45 nous sommes devant la gate.
On est pas les premiers, il fait encore nuit noire.
Le garde ouvre les portes avec 10 minutes d'avance et nous voilà sur la route.
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Le jour se lève doucement, plutôt que de rester sur la route bitumée nous empruntons la première piste qui se présente, on est vraiment seul avec le secret espoir de déranger quelques fauves flânant sur les pistes.
Ce seront des hyènes. Elles sont 4 mais le manque de lumière se fait cruellement ressentir.
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Cette matinée sera placée sous le signe de la hyène.
Plus loin, plus tard nous tombons sur une carcasse d'éléphant. Elle est pas d'hier, tout est relavé.
Néanmoins 5 hyènes sont encore là à grapiller ce qui peut encore l'être.
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Chacals et vautours sont également sur la place ce qui nous vaut quand même une belle scène de vie sauvage.
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Nous revenons ensuite au camp de Letaba où nous avons passé la nuit pour visiter le musée de l'éléphant.
Tout petit musée mais très instructif et impressionnant. 2.93 m pour la plus grande défense, on imagine la bête à qui elles appartenaient.
Quelques souimangas et bulbuls m'occupent 5 minutes puis nous reprenons la route en direction d'Oliphant… Tiens une hyène.
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Les paysages sur la rivière Oliphant sont magnifiques et la région porte bien son nom vu le nombre impressionnant d'éléphants que nous allons rencontrer.
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Nouvel épisode de petite frayeur éléphantesque.
Nous sommes arrêtés en haut d'une côte, en bas passe la rivière et sur la piste en face une troupe d'éléphants descend à la rivière. Une voiture les suit. Nous attendons donc patiemment qu'ils arrivent à la rivière puis nous nous engageons sur le pont.
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L'occasion de faire quelques belles images.
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Comme le pont est étroit et qu'il n'y a de place que pour une voiture on ne peut pas trop s'attarder, on attaque donc la remontée quand arrive en face un groupe de 5 éléphants qui marchent d'un bon pas.
Et nous voilà de nouveau bloqués. J'enclenche la marche arrière mais 3 voitures nous ont suivi, on ne peut plus reculer.
Derrière nous le pont et les éléphants qui boivent et devant nous 3 mastodontes qui avancent droit sur nous, deux d'entres eux ont bifurqué dans le bush.
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A ce moment précis j'arrête les photos, je remonte les vitres, et reste prêt à foncer dans un sens ou dans un autre...
Les battements de mon pouls s'accélèrent alors qu'Armelle reste très zen.
Ils ne manifestent aucune agressivité mais c'est chaud quand même.
Un des éléphants nous renifle puis arrivés 2 mètres devant nous ils tournent dans le bush.
Ceux là on peut dire qu'on les aura vus de près.
Il est déjà midi, la lumière est dure mais les rencontres s'enchaînent et les beaux paysages aussi. Nous regagnons le camp de Satara où nous passerons la nuit.
Le drive de l'après-midi sera bien riche également, cobes, koudous, zèbres, girafes, babouins mais toujours pas de lions ou autres chats.
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Nous finissons au hide de Sweni mais il est déjà tard.
Hérons, tantales ibis, ouettes, vanneaux, crocos… Je donne rendez-vous à tout ce joli monde pour demain matin car c'est sûr on repassera par là.
En arrivant près du camp 3 ratels s'amusent dans les herbes. Trop tard il fait presque nuit.
Quelle journée, mais quelle journée !..
Ce soir on a la flemme de se faire à manger et on teste alors le restaurant du camp.
Bof, bof et bof ! Dommage !