Il parait que l’on vous doit un petit reportage…
"Chose promise, chose due."
Lieu : Sabi Sand Private Reserve
Les sujets : Mafunfanjan (mâle) et Safari (femelle).
Préambule :
Ces deux léopards se fréquentent depuis quelques années déjà… Quand vient la saison des amours félins…
Ils s’étaient déjà accouplés, par le passé et l’œil borgne de la femelle est le résultat d’un de leurs précédents ébats fougueux.
Une première descendance a vu le jour, en 2006 : Matimba (mâle léopard), seul rescapé d’une portée de deux petits.
Une seconde, début 2009… Le petit n’a malheureusement pas survécu.
Nous les avons revu tous deux, fin janvier 2009… La femelle était prête a fusionner pour redonner la vie.
Le moment :
Nous partons en drive matinal avec Mark… Après avoir observé des lions qui étaient dans le périmètre du Lodge de Nkorho, nous mettons le cap sur l’intérieur de la réserve, direction la piste d’aviation (pour ceux qui connaissent).
La journée avait déjà bien commencée, mais la manière dont elle va se poursuivre, va faire exploser nos émotions.
Un des plus beaux spectacles de la nature, va se jouer devant nous… L’accouplement des léopards.
Ces félins discrets ont levé le voile sur leur intimité. Scène intense et vrai cadeau pour le photographe.
Les conditions de prise de vue ne furent pas aisées… Les deux amoureux se déplaçant et s’arrêtant bien entendu, quand et où ils le désiraient…
Parfois à terrain découvert, parfois enfouis dans un environnement très bushy d’été austral.
Parfois dans une lumière sympa, parfois à contre-jour…
Quoiqu’il en soit les plus beaux souvenirs de ces moments, sont gravés à jamais dans nos mémoires.
Mafunfanjan et Safari déambulent sur la piste, le mâle précède, la femelle suit.
1.
Mais Safari sait se faire désirer, elle ponctue sa démarche chaloupée de plusieurs arrêts, se faisant caresser par les graminées.
2.
Alors que le mâle stoppe son avancée à son tour, elle le dépasse, dans une forme d’indifférence.
Il se met alors à la suivre, à son tour… Une sorte de jeu du "chat et la souris" ! Sauf qu’ici les acteurs sont de gros matous tachetés.
3.