Et l'animation , génial
.. Quel est ton secret pour faire ce genre de chose
(
Je sais que tu l'as expliqué quelque part, mais je ne sais plus où ??!! )J’avoue que je ne retrouve pas moi-même si et où j’ai expliqué le processus
. Donc quelques explications sur les Gif animés. Je réalise ces animations sous Photoshop CS3. En fait c’est très simple
:
- Je sélectionne entre 3 et 5 photos constituant une séquence.
- Je les ouvre sous Photoshop.
- Je modifie la taille de chacune des images et les réduis à environ 700 pixels dans la plus grande dimension (au-delà, l’image en format Gif animé sera trop lourde).
- Je choisis une des images de la séquence comme image de référence. Je fais, tout à tour, un copier/coller des autres images de la séquences sur cette image de référence (je me positionne sur une image à copier, « ctrl a » puis « ctrl c » puis je me positionne sur l’image de référence et fais un « Ctrl v »). Imaginons que j’ai 3 images dans la séquence, je vais ainsi me retrouver avec 3 calques pour cette image correspondant : à l’image de référence et aux 2 images que j'ai copier/coller. Dans la mesure du possible, c’est mieux si les photos ont été prises sur pied car dans ce cas il n’y à pas de souci de recadrage (si ce n’est pas le cas voir *). Rien de plus simple pour le moment, non ?
- J’affiche ensuite la fenêtre « Animation » (menu « Fenêtre » puis « Animation »).
- Je sélectionne «Créer des images d’après les calques » dans le menu déroulant de la fenêtre "Animation" . On peut dans cette fenêtre d’animation, jouer l’animation, déplacer les images au sein de la séquence, modifier la durée d’affichage de chaque image, etc…
- Quand on est content du résultat il reste à sauvegarder l’animation en faisant "Fichier/Enregistrer pour le web et les périphériques". Pour les afficher sur Cow, compte tenu de la limite de 118 octets qui sont généralement insuffisants pour ce genre d’animations, je les stocke sur mon site perso et les appelle en insérant un lien avec l’adresse de l’image sur le post.
(*) S’il y a des décalages c’est un peu plus compliqué car il faudra déplacer les calques récalcitrants afin que la superposition se fasse correctement. Pour cela utiliser l’outil « Déplacer » sur chaque calque à repositionner. A la fin, faire éventuellement « Images/taille de la zone de travail » et réduire les dimensions pour niveler tous les calques aux mêmes dimensions et éviter ainsi les marges blanches sur les bordures des calques qui ont été déplacés.
Dis moi Jérôme, l'intérieur du 4x4 a l'air d'être aménagé pour faciliter la vie des photographes, à la fois suffisamment de place pour chacun, mais aussi le placement du matériel et autre (genre petite tablette en bois ?)... Intéressée d'en savoir un peu plus.
La disposition des sièges était la suivante :
A l’avant : Claudy et Simon
A l’arrière nous étions 2x2 (avec 1 siège libre entre chaque duo). Nous occupions alternativement chaque place mais, au final, tous les sièges se valaient. Un petit décrochement au sol permettait aux occupants des places arrière d’être légèrement au dessus des têtes des occupants des places avant lorsque tout le monde était en position debout (classique). Pour ma part je n’ai guère posé mes fesses sur les sièges, toujours en position de vigie.
En effet, les occupants des sièges de la rangée avant des places arrières bénéficiaient d’un rangement (genre longue boîte en bois) adossé aux sièges avant sur toute la largeur du véhicule. Très pratique pour avoir tout sous la main ! On retrouve ce dispositif souvent dans les 4x4 ouverts mais plus rarement dans les 4x4 traditionnels. Très, très appréciable également : les gros bean bags mis à notre disposition. Entre 3 et 5 kilos chacun, ils assurent une stabilité excellente et pour moi règlent définitivement la question de savoir quel dispositif de stabilisation utiliser en safari. Ils sont assez larges pour être parfaitement stables (l’appareil tient tout seul sans qu’on le soutienne !), cela réduit très fortement les vibrations du véhicule (mieux qu’un monopode) et c’est déplaçable : on passe du toit aux vitres en fonction du besoin (mieux qu’une rotule fixée au véhicule). Alors quand c’est fourni dans des dimensions aussi généreuses… Bon il ne faut pas les oublier sur le toit car lorsqu'il vous tombent sur la tête
...
L'hippo était mort depuis longtemps ? De quoi ? Je présume que la carcasse a du nourrir bien du monde dans la savane… Des charognards après ?
Je suppose que c’était très récent : Il y a 10 lions adultes présents sur la scène de crime et l’Hippo est encore presque entier ? En revanche, je suis étonné qu’ils se soient attaqués en priorité à la tête ! Nous avons croisé un seul véhicule sur place et il n’est resté que quelques minutes (odeur ?), donc le bouche à oreille n’avait pas encore fonctionné. Pour la suite, l’activité autour de la carcasse va être un des thèmes intéressants de la journée à venir
. Donc, j’enchaîne directement :
Jour 6 : Full dayContrairement aux jours précédents, nous allons aujourd’hui nous éloigner d’avantage de notre zone de prospection habituelle. Pour cela, nous allons partir pour la journée entière (« Full day »), piqueniquer dans la savane (sans retourner au camp) et rentrer à la nuit après plus de 12 heures de safari.
Donc, pour commencer, pas d’affût au lever de soleil : nous filons directement en direction de…la carcasse de l’Hippo.
Les lions occupent toujours le site. L’atmosphère est très particulière en ce tout début de matinée avec cette brume épaisse, Les formes fantomatiques des lions, la carcasse un peu macabre, les cris lointains des hyènes et des Zèbres. Trempés et maculés de boue on voit bien qu’ils on dû se donner beaucoup de mal pour assouvir leur faim.
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Un premier constat étonnant : la carcasse a presque entièrement fondu au cours de la nuit. On s’interroge sur ce constat : 1 tonne d’hippo dévorée en 12 heures ! Difficile d’imaginer que les 10 lions aient réussi à ingurgiter presque 100 kg chacun. Y a-t-il eu la participation d’autres charognards au milieu de la nuit ? On peut imaginer que les lions se soient éloignés quelques temps puis soient ensuite revenus ? Nous apercevons une Hyène à 200 mètres ainsi qu’un groupe de Chacals à chabraque qui semblent attendre leur tour.
Un peu comme après une fête prolongée tard dans la nuit, certains ont, au petit matin, envie de grignoter les restes...
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et se désaltérer...
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Un mâle s’approche d’une lionne. Un vif échange s’engage brutalement. Echange mutuel de coups de pattes. Cela a duré quelques secondes.
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Le mâle repoussé va rejoindre un frère d’arme.
A présent, les lions se sont un peu éloignés. Le plus près est à 50 mètres de la carcasse, du coup les Chacals tentent une incursion.
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Cela va durer 5 minutes, puis un des mâles décide de prendre un petit déjeuner roboratif. Les chacals disparaissent.
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Après un quart d’heure, il cède à nouveau la place aux Chacals.
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Finalement, nous quittons les lieux : nous sommes sensés découvrir un peu plus du pays aujourd’hui !
Nous allons pas mal rouler ce matin et découvrir les secteurs de Mara Serena puis cette après midi les rives de la rivière Talek.
Incroyablement peu de monde sur les pistes ce matin. Nous sommes seuls : aucun véhicule à perte de vue. J’en profite pour préciser à cet égard que malgré mes craintes j’ai eu une très agréable surprise en constatant la très faible affluence sur les pistes durant tout le séjour. En 1 occasion (que nous découvrirons lors de la journée 7) nous nous sommes retrouvés à 5 voitures sur le même spot. On est très loin des 50 véhicules que j’ai compté en juillet dernier dans le Serengeti pour une pauvre panthère dans un arbre ou des 80 dénombrés dans le N’gorongoro autour d’un clan de Lions ! Est-ce une conséquence de la crise ? Le Kénya est-il toujours un peu victime des émeutes de 2008 ? Bernard, qui faisait son 6ième « Félins de Mara », considérait que c’était comme d’habitude et qu’il n’y avait guère plus d’affluence les fois précédentes à cette période de l’année. Bon, il en va différemment des mois de Juillet/Août qui sont la vraie haute saison et où il faut probablement s’attendre à plus de monde, notamment au niveau des Crossings.
Nous visitons d’ailleurs le site de crossing proche de Serena Lodge. Bien sûr pas de Gnous en ce moment mais pas mal d’oiseaux (Tantale ibis, Héron gardeboeuf, Héron Goliath)
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Et bien sûr quelques beaux Crocos
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Plus loin, un joli groupe de Girafes s’abreuve dans la rivière Mara.
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Vont-elles traverser ? Elles sont très prudentes et nous observent longuement. Nous attendons un bon moment puis reprenons notre route sans qu’elles ne se soient décidées.
Nous roulons longtemps dans un secteur d’immense savane assez desséchée. Nous commençons à chercher un endroit pour pique-niquer et repérons un bel arbre au milieu de cette immensité. Et c’est là, alors que nous n’avons croisé personne durant plusieurs heures de piste que nous tombons sur : le 4x4 de Michel Denis-Huot ! Il nous propose de façon sympathique de partager l’ombre généreuse de cet arbre très accueillant.
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Nous faisons connaissance également de ses 2 stagiaires et échangeons quelques impressions sur les journées écoulées. Toujours un peu inquiets d’apprendre les occases que nous aurions pu manquer même si je sais que, sur les jours passés, notre « score » d’obs et de situations est difficile à battre. D'ailleurs, nous ne leur parlons pas d'une certaine scène de lions sous la pluie pour ne pas les dégoutter
Après ce sympathique partage de tuyaux et d’anecdote nos perspectives vont légèrement diverger : nous nous installons pour nous restaurer de quelques sandwiches, œufs durs et saucisses alors que nos acolytes s’apprêtent à déguster une spécialité culinaire de Michel Denis-Huot: bouillabaisse ou Pot au feu : je ne veux pas le savoir ! De toute façon je suis trop occupé à profiter du paysage :
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Macro-photo de bousier sur une crotte d’éléphant ? Pas tout à fait car au fish eye la perspective est très différente :
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Nous repartons bien avant que les MDH aient fini leur repas. L’après-midi sera assez calme au niveau animalier. Nous roulons longtemps sans observer grand-chose. Nous tombons quand même sur …un groupe de Lions.
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Après cette longue boucle effectuée au cours de la journée nous approchons à nouveau du lieu de la curée. Quand nous arrivons sur le site, c’est à nouveau la surprise : la carcasse n’est plus réduite qu’à quelques os. Incroyable en 24 heures un Hippo adulte entier a été liquidé ! Voici l’évolution de la carcasse au cours de nos 3 visites.
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Il ne reste plus sur place que quelques Vautours africains et Marabout d’Afrique (pardon pour la répétition, leur nom manque parfois d’originalité).
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Une posture d’intimidation étonnante pour ce Marabout.
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Il ne reste vraiment plus grand-chose à crouter car même les vautours quittent la scène.
Nous quittons les lieux à notre tour. Plus loin nous assistons à de belles courses d’Impalas. Le groupe est rassemblé avec, à sa tête, le chef du harem.
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Puis une femelle s’élance, suivie peu à peu par toutes les femelles du groupe. Le groupe se reforme ensuite après une course de quelques centaines de mètres...
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C’est ensuite aux Gazelles de Thomson de nous surprendre. Un jeune va s’élancer devant nous en bondissant sur place à la manière d’un Springboks. Etonnant, j’ignorais qu’ils pouvaient avoir ce genre de comportement ! Est-ce réservé aux jeunes ? Je serais heureux d’avoir vos expériences dans ce domaine.
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La nuit approche. Une dernière obs va faire mon bonheur : j’ai le plaisir d’observer un groupe de Faucons crécerellette (une bonne vingtaine) rassemblés en dortoir sur un arbre. Quelques uns s’élèvent à notre approche puis se reposent un instant après. Pour moi c’est un vrai plaisir de les observer dans leur quartier d’hiver avant de les retrouver près de chez moi (où j’ai le privilège de pouvoir suivre une des rares colonies nicheuses en France) dans quelques jours. Les photos sont médiocres mais vont néanmoins compléter mon étude sur le sujet.
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Nous arrivons au camp après une longue journée de safari. Ce full day, très intéressant au niveau paysage et découverte des panoramas de Masaï Mara, a néanmoins confirmé que, pour ce qui est des félins, il est nettement plus productif de continuer à explorer les environs immédiats de notre camp. Simon a clairement dressé le programme : la journée de demain sera consacrée aux Léos et le surlendemain aux Guépards ? Mais tout le monde sait bien que ce genre de rendez-vous ne se programme pas
Jérôme