Vendredi 27/ Samedi 28 février: J8-J9 : Serengeti
-------------------------------------------------------------------------------------------------Départ tôt, vers la rivière Seronera où nous serons ce soir et demain.
Bien sûr, on repasse dire au revoir aux flamants du lac Ndutu, mais la lumière matinale est un peu dure.
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Après les rencontres de Ndutu, on se demande ce que la suite nous réserve. La steppe fait suite à la savane, nous franchissons l’entrée du Serengeti, et tout de suite, nous sommes accueillis par une troupe de jeunes lions, une dizaine, qui viennent de chasser. Ils sont allongés dans les herbes faces à des gazelles de Thomson, invisibles. Certains viennent boire dans une flaque à côté de la voiture, puis repartent.
Le Serengeti, cela va être “félins et oiseaux” au menu. Aussi beaux les uns que les autres, mais je préférerai quand-même Ndutu.
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Nous verrons une quantité de ce que notre guide appelle des faucons des marais.
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Nous nous dirigeons le long de la rivière Mawe Simba, un très bel endroit avec beaucoup d’eau, des cobes des roseaux, des lions guettant dans les buissons et des oiseaux de toutes sortes. grues, hérons, pluviers, échasses et limicoles.
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De superbes hérons
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La pause picnic près d’un grand point d’eau avec des hippos marinant tranquillement, mais sans grand interêt pour la photo. On continue vers la Seronera plus au nord, et on flane autour des kopjes, ces blocs de granit émergeant de la steppe typiques du serengeti, car on sait que les lions n’aiment pas l’eau et viennent s’y réfugier en saison humide. Mais pas de lions sur les kopjes visités ce jour.
Je passe le temps à essayer de prendre des gazelles “en vol”...
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Un magnifique aigle martial juvénile mange l’oiseau qu’il a chassé dans son arbre, on restera longtemps à l’admirer.
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La journée avance bien, et il est 16h quand on atteint les accacias parasol et les arbres à saucisses où se réfugient les léopards en fin de journée.
Il faut l’oeil acéré du guide, et la présence d’une voiture arrêtée avec deux 500mm qui en émergent pour repérer le léo.
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Le léopard est couché sur une branche, dans le feuillage épais, et il n’y a que deux angles de tir possibles: latéral gauche, celui-ci est occupé par les premiers arrivants, et de dos dans l’axe, c’est celui que nous occupons.
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On est repérés par tous les 4x4 du coin, et ça va bientôt être l’embouteillage. Mais voila, il n’y a que 2 angles pour voir le léo, et ils sont occupés. Et les occupants ne lâcheront pas leur place.
Quelques scènes cocasses auront lieu; en particulier, à un moment arrive un 4x4 décapotable, avec 3 grands blonds derrière 3 télés de 500mm parallèles sur rotules fixées dans la carrosserie. Mêmes casquettes à l‘envers de la même marque, mêmes coups de soleil et même air sûr d’eux.
On dirait les frères Rapetou...
Ils naviguent entre les voitures jusqu’à nous, et nous demande de nous “pousser de là, afin de prendre notre place et voir le léopard”...
La réponse est simple à imaginer.
Ils essaieront d’autres angles, qu’il n’y avait pas, et finiront par partir.
Les autres aussi, et, au final, une heure après, il n’y a plus que nos deux véhicules sous l’arbre.
Nous prendrons tout notre temps pour l’observer.
Cette femelle léo n’a pas trop envie de bouger, tout au plus quelques pauses pour nous laisser l’admirer.
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Elle ne descendra pas, et on rentrera, la limite horaire largement dépassée, des images plein les yeux.