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Lundi 23 - J4 - Empakaï -------------------------------------------------------------------------------------------------
Debout à 6 heures, sous une pluie battante, nous partons petit déjeuner avec nos parapluies, très brittish...
Départ à 7 heures, et la pluie s’arrête brutalement. Heureusement, car la piste qui part du camp est un vrai tobbogan. Kassim est le roi du dérapage contrôlé. On part voir le cratère de l’Empakaï situé entre le n’go et l’oldoyno Lengaï, à 3200 mètres d’altitude.
Arrêt à Karatu pour fueler; on apprend que les habitants de ce village sont venus jadis de Mongolie et d’Irak. une longue histoire
On passe à l’Ouest du n’gorongoro, mais un épais brouillard nous empêche de voir quoi que ce soit. La piste secoue durement pendant une bonne heure, pendant laquelle on contourne le n’go par le sud et l’est, puis on arrive sans trop de déboires à un petit village Maasaï charger un Ranger armé. En effet, dans le cratère de l’Empakaï, il peut y avoir des buffles et ils peuvent charger.
Nous, benoitement, pensons que nous sommes arrivés quasi au bord du cratère... Pas du tout, et c’est maintenant, pendant plus d’une heure, que l’on va savoir ce que “mauvaise piste” veut dire. Ce n’est qu’une succession de trous, que l’on essaye de prendre assez vite, comme la tôle ondulée, pour ne pas sentir les secousses. C’est pire. On se croirait dans une machine à laver au moment de l’essorage, avec des cailloux en plus. Moins vite chauffeur... et tout cela dans la brume et la poussière de latérite qui rentre partout
Une bonne heure plus tard, cassés, moulus, nous grimpons au sommet du volcan. Là, le brouillard se dissipe.
77 sur la route.
C’est vrai que c’est splendide, et encore plus sauvage que le reste. Le bout du monde.
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On se répand sur le sol en pièces détachées. ça fait du bien de ne plus vibrer.
On admire à l’est le Lengaï tout proche.
On casse la croûte, puis les deux plus courageux vont descendre dans le cratère avec le ranger pendant que les deux autres restent faire la sieste.
Croquis, détente, on est contents de souffler.
Après 3 heures de bulle intensive à ne penser à rien, c’est l’heure du retour vers le n’gorongoro.
Les paysages sont sauvages et grandioses. Des steppes vallonnées immenses et désertes, avec parfois un maasaï, tache colorée sur fond vert, quelques troupeaux.
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Le ciel se couvre à nouveau en descendant, la lumière baisse
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Il n’y a pas à dire, ça va tomber...
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La pluie tombera en effet, mais seulement pendant la nuit. Après notre petit lodge au Tarangire, et notre journée au milieu des steppes, arriver dans le mégalo-lodge plein de monde au bord du cratère nous fait tout drôle. Mauvais choix, et nous resterons dorénavant dans les camps de tentes