Dimanche 22 février - Tarangire - J3-----------------------------------------------------------------------------------------------
Debout 6h30, déjeuner 7h et départ 7h30. Nos copains ont encore rêvé d’éléphants, ils ont les yeux tout gonflés...
On part dans les nuages, puis le soleil les chassera.
Les 20 minutes de tape-c.. pour atteindre le parc, et c’est parti. On ne s’arrête plus pour une girafe ou une autruche
Un calao à contre-jour, peut-être ? bof, c’est bien pour chauffer le boitier
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Et même au décollage, re-bof.
C’est l’heure du petit déjeuner pour tout le monde, y compris pour cet autour qui déguste du francolin. De la pintade au petit déjeuner ? mouais, faut aimer
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C’est sûr, il va s’envoler. On attend un bon quart d’heure, rien ne se passe. Et puis il s’envole, à la seconde où la voiture bouge. Je suis maudit.
100m plus loin, un autre autour sans francolin
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Nettement mieux élevé, il attendra que je sois prêt pour décoller.
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On verra aussi s’envoler deux impalas, mère et petit, à peine le temps de viser
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Chemin faisant, on croise des stenbocks, des vautours oricou, une tortue léopard, un touraco (sur lequel l’AF patine), des phacochères, et un beau rollier d’europe, toujours le bienvenu.
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Quelques groupes d’éléphants plus tard, et on tombe en arrêt devant un aigle ravisseur version claire, perché devant nous.
On restera un long moment à l’admirer. Cet oiseau est absolument magnifique, je craque totalement.
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Il finira par s’envoler et ira se poser plus loin.
Une élégante outarde à ventre noir
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La matinée est passée sans qu’on s’en aperçoive. On rentre déjeuner au camp et faire une petite sieste. Ces dames préfèrent buller, et je repars seul avec mon copain pour une nouvelle virée. Nous allons dans cette partie du parc que le guide nomme “small Serengeti”, c’est vrai qu’il y a de la ressemblance. C’est une savane arborée.
Tiens, une famille lions et lionnes sous et dans un arbre épineux. Les premiers du séjour. Madame est cachée dans les herbes avec les lionceaux, monsieur est dans l’arbre. Impossible pour la photo, juste plaisir des yeux. On repart.
Eléphants, cobes à croissant, spatules et héron cendré dans une mare, girafe maasaï à côté, que du bonheur pour les yeux.
Dans une autre mare, une ombrette. C’est la première que je vois, et on s’arrête saluer la COWpine...
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Ah! la mise au point derrière les herbes et brindilles à 750mm de focale avec le soleil dans la poire. Tout ce que j’aime. enfin, il y en aura une ou deux nettes, ne nous plaignons pas.
Le plus formidable en Afrique, c’est de ne jamais voir deux fois la même chose au même endroit. C’est ce que j’aime par dessus tout.
Un calao terrestre, qui ne le sait pas, puisqu’il est perché dans un grand arbre... on tournera autour avec difficulté, et il ne nous accordera que quelques secondes avant de s’envoler. Mais c’est dans la boite.
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C’est un après-midi de balade tranquille, on ne court pas, on se remplit les yeux des paysages, des sons et des odeurs. Le plus souvent, l’appareil est posé sur le siège, et on reste le nez au vent à ne penser à rien.
On observe un jabiru qui fait son nid, va et vient avec des petites brindilles ramassées au sol dans les herbes. Une petite photo quand-même.
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Un lion sort des hautes herbes, et traverse majestueusement la piste de latérite devant nous, puis disparaît dans les taillis. Beau jeu de couleurs.
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L’après-midi s’achève, et, au moment de partir, on repère un léopard dans un arbre. Il est malheureusement trop loin, 200m, et on se contentera de le regarder. Une ou deux “photos souvenirs”, sur une jolie “mire” naturelle (pour comparer le petit et le grand capteur) et on rentre au Camp.
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En arrivant, on a droit à un bel orage encore une fois, et ça tombera toute la nuit. Distribution de parapluies, diner, et dodo. Demain, il y a de la route.