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Auteur Fil de discussion: Éléphant de savane d'Afrique - Loxodonta africana - African Elephant  (Lu 291254 fois)
frisc
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« Répondre #15 le: 12 Juin 2006 à 09:08:33 »

msongo,

Un éléphant bleu qui montre comment est fait le bout de sa trompe...
ce n'est pas banal!

Félicitations!

frisc
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Chinook
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« Répondre #16 le: 12 Juin 2006 à 09:11:26 »

Ma petite contribution aux gros africains
La photo n'est pas terrible mais l'histoire de cet éléphant l'est...
Il se nomme Patrick, c'est un des 6 derniers gros mâles vivant à Amboseli à avoir utilisé les couloirs de migration vers la Tanzanie.
Depuis la fermeture des voies de migration, Patrick a pris ses quartiers au pied du Kilimandjaro au Kenya, regardant d'un oeil triste sa Tanzanie natale… Et puis petit à petit, suite à l'effort de plusieurs personnes, les voies de migration ont été rouvertes pour permettre le passage en Tanzanie… Et Patrick est parti avec les 5 autres vieux mâles, entrainant dans son sillage de plus jeunes éléphants afin de leur montrer la voie
Enfin le grand moment arrive après une longue marche et Patrick et ses compagnons posent le pied en Tanzanie... Où les attendaient les chasseurs (car en Tanzanie, la chasse est encore possible et les autorités, averties de leur arrivée les avaient vendu à prix fort à des chasseurs, trop heureux d'ajouter un vieux mâle à leur trophée de chasse  Faché )
Les deux premiers à poser le pied sur le sol Tanzanien ont été abattus  Pleurs
Heureusement pour Patrick, leurs défenseurs kenyans ont pu décoller très rapidement avec leurs Cesnas et ULM, ont canardé les chasseurs avec des fumigènes et ont réussi à obliger les éléphants à faire demi-tour et à revenir au Kenya. Et depuis lors, plus aucune tentative n'a vu le jour et les 4 derniers gros mâles errent à Amboseli.
Reverront-ils un jour leur Tanzanie... Où la connaissance des voies de migration va t'elle s'éteindre avec eux ?

Voici Patrick


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Chinook
frisc
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« Répondre #17 le: 12 Juin 2006 à 09:20:40 »

Incroyable, cette histoire!
Toujours l'appât du gain, hélas!...
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fendleroc
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« Répondre #18 le: 12 Juin 2006 à 10:26:52 »

Bien triste ton histoire et qui montre combien l'HOMME est un gros prédateur en train de saccager les dernières beautés de cette planète terre.
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MCO
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« Répondre #19 le: 12 Juin 2006 à 10:38:16 »

Encore un témoignage qui en montre long sur la connerie Humaine (Et désolée je pèse mes mots)  Diabolique
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« Répondre #20 le: 12 Juin 2006 à 12:31:41 »

Pour en rajouter une couche sur la connerie humaine... Quand j'ai rencontré Patrick, il était très très excité, cherchant une femelle  je vous fais grâce des détails, donc, pas à prendre avec des pincettes, le bougre.
Le voilà qui s'engage sur une sorte de petit pont... Un 4x4 bourré de touristes manifestement très pressés voulait également franchir le pont… Et bien ils ont osé ! Ils sont passés le long de l'éléphant, le forçant à céder le passage !

Et puis, on parle d'accident dus aux éléphants ! Car, là ils ont frôlé la catastrophe et je crois qu'ils ne s'en sont même pas rendu compte !

Chinook
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teddybear
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« Répondre #21 le: 12 Juin 2006 à 14:14:16 »

Amboseli et les éléphants... Sujet sensible et polémique.

Comme dans de nombreux parcs, Shimba Hills, Amboseli, Kruger etc. La densité d'éléphants menace les parcs, Il y a qq dizaines d'années, le parc d'Amboseli avait de superbes forets, il n'en reste plus grand chose. Totalement libres ce sont les jardiniers de la brousse, confinés dans des espaces clos, ils en sont les destructeurs... Contraints et forcés.

Le Kruger a plus ou moins décidé de supprimer une partie de ses éléphants, mais la mise en œuvre de cette décision est délicate, à cause de "nous", de l'image du Parc, de nos devises...
Comme la "décision" a été prise sans réelle concertation, unilatéralement, en toute discrétion, ça râle au niveau de certains scientifiques, qui contestent la surpopulation...
En avril dernier quand je prenais des photos de familles d'éléphants, je ne pouvais m'empêcher de penser à ce qui les attendait peut être, dur pour eux.

Lors des débuts de la sècheresse au Kenya l'an dernier, on a pu voir des reportages sur les conflits entre paysans et éléphants sortis souvent de vive force des parcs, les mêmes propos que ceux des bergers bien de chez nous lorsqu'on relâche des ours...

Les touristes et photographes que nous sommes passent pour des extra terrestres pour les paysans africains, ils détestent les éléphants qui non seulement les ruinent mais aussi les tuent.

A Shimba Hills, la chasse étant interdite au Kenya, depuis 1976 je crois, la décision avait été prise de transporter les éléphants en surnombre à Tsavo, donc un milieu "étranger" à ces éléphants de forêt. Devant le coût de ce transfert, l'opération a été suspendue. Il est vrai qu'avec la sècheresse les priorités ont changé. 

L'Afrique ressemble de plus en plus à un continent où, soit les éléphants n'ont pas été protégés et ont été massacrés à coup de AK47 durant  et après les guerres civiles, de libération etc. Le territoire ainsi libéré a été immédiatement occupé par les hommes et si la population d'éléphants remonte, je doute que les hommes leur rendent la terre... Soit ils ont été protégés par un pouvoir central fort et se sont reproduits au delà du raisonnable pour le milieu où on les a parqués...

En théorie, l'argent retiré des droit de chasse profite à la protection de la faune sauvage, en étant reversé au Parcs et autres, mais bon c'est très théorique et c'est l'Afrique. Et j'espère que les "chasseurs blancs coeurs noir" ont payés une fortune pour ces grands éléphants. Comme le disait Clint Eastwood ds ce film, "tuer un éléphant (avec nos armes) est un péché".

Un abattage massif par les gardes ne rapporte rien à part la vente de l'ivoire si elle est vraiment ré autorisée. Ce qui serait une très mauvaise nouvelle pour les éléphants.

J'arrête la je sens que je déprime.
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« Répondre #22 le: 12 Juin 2006 à 15:05:20 »

Il est vrai que dans le Kruger ca devient problématique. Si mes souvenirs sont bons, il y a 11.000 éléphants dans le parc alors qu'il ne peut en accepter que 8.000.

JP  Clin d'oeil
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« Répondre #23 le: 12 Juin 2006 à 15:28:16 »

Le problème est global et s'appelle la cohabitation. Cohabitation qui a toujours été impossible lorsqu'au moins un des protagonistes est humain et se résume en "la partie qui à la plus forte capacité de destruction annihile l'autre partie"

On peut bien tenter de faire des parcs, des sanctuaires ou ce qu’on veut c'est sans espoir car de toute façon le fragile équilibre écologique est rompu et a de multiples endroits. (Cf : ce que vous expliquez dans les parcs SudAf : prolifération car milieux certes vastes mais déséquilibrés)

J'aime assez la définition de l'humanité donné dans Matrix (Eh oui, arriver à caser Matrix dans un forum Africain, je vous accorde que ce n'est pas forcément évident ! Clin d'oeil) par l'Agent Smith : "l'humanité est comme un virus, elle de développe jusqu'a détruire son hôte…"

Bon, en fait Teddy t'avais raison, c'est déprimant... Pleurs
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Patrick.
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« Répondre #24 le: 12 Juin 2006 à 17:08:06 »


Le braconnage sciemment organisé c'est de la p*** de vermine. Sans pitié je suis face à cela. Faché
(Histoire de Patrick l'éléphant)



Maintenant, comme Teddybear, je dirais que dans certains parcs la surpopulation des éléphants pose un réel problème écologique (destruction énorme de l'habitat savane... Mise en fuite d'autres espèces animalière qui n'ont plus d'espace territorial (tel que Rhino, fauves etc.)
Que faire ? Roulement d'yeux



Extraits

Vives critiques contre un projet d'abattage d'éléphants dans le parc Kruger
Sources : Agence France Presse, 19/07/05


JOHANNESBURG (AFP) - Des scientifiques ont vivement critiqué mardi à Johannesburg un projet d'abattage d'éléphants dans le parc Kruger, évoqué par les autorités des Parcs nationaux sud-africains, dénonçant la précipitation et le mépris affiché pour d'éventuelles solutions alternatives.

Les premières données que l'on a pu retrouver sur la population de pachydermes du Kruger remontent à 1967, lorsque les autorités avaient commencé à en abattre régulièrement afin de maintenir leur nombre entre 7 000 et 8 000.

L'Afrique du Sud applique un moratoire sur l'abattage des éléphants depuis 1995 et leur nombre dans le parc Kruger est aujourd'hui estimé à 12 000.

"L'impact de l'abattage n'est pas aisément prévisible", a déclaré Rudi van Aaarde, professeur de zoologie à l'université de Pretoria, à l'occasion d'un séminaire organisé par plusieurs organisations de défense des animaux.

Les Parcs nationaux sud-africains (SANParks) ont indiqué à plusieurs reprises qu'ils envisageaient d'abattre des éléphants pour faire face à une surpopulation qui menace, selon eux, la biodiversité.

Durant le séminaire, des solutions alternatives à l'abattage ont été examinées pour faire face à la surpopulation d'éléphants, telles que leur transfert ou leur contraception. Le professeur van Aarde propose de créer des "mega-parcs" transfrontaliers à travers l'Afrique australe qui permettraient le déplacement des pachydermes. A méditer, très certainement...




Le Kruger, inquiet pour sa biodiversité, envisage d’abattre des éléphants
Source : article Carole LANDRY - site Humaterra nature et vie sauvage

PARC NATIONAL DE KRUGER (Afrique du Sud), 10 mars 2006 (AFP)

Ian Whyte a un jour assisté, stupéfait, à la scène d’un éléphant affamé arrachant en un éclair l’écorce de trois arbres d’amarula, dans le Parc national de Kruger, en Afrique du Sud. "En quelques minutes, ce mâle a tué trois arbres", se souvient Whyte, spécialiste des pachydermes qui travaille dans ce parc emblématique depuis 36 ans.
Le Kruger, l’une des réserves d’animaux sauvages les plus splendides du monde, envisage d’abattre des milliers d’éléphants en raison d’une surpopulation à l’origine de destructions massives d’arbres qui menace, par ricochet, sa biodiversité.
Au cours de la décennie écoulée, le nombre d’éléphants dans le Kruger a presque doublé. Quelque 12.500 vivent aujourd’hui dans cette réserve de deux millions d’hectares, loin du chiffre optimum de 7.000 avancé par les autorités du parc. Pour M. Whyte, le parc national n’a, aujourd’hui, pas d’autres solutions que de passer par l’abattage.
"Je ne connais personne qui soit enthousiaste à l’idée de tuer des éléphants. Mais est-ce préférable de ne rien faire et de risquer de perdre d’autres espèces ?", s’interroge-t-il, citant des études qui démontrent que le nombre de grands arbres, qui abritent en particulier des nids de rapaces, a connu une chute drastique.
Depuis que le gouvernement a annoncé, il y a six mois, qu’il envisageait de lever le moratoire imposé sur l’abattage des éléphants en 1995, sans chiffres précis ni calendrier, l’Afrique du Sud est devenue la cible de divers groupes de défense des animaux qui mettent en avant la cruauté d’un tel exercice.
A bord d’hélicoptères, une équipe de spécialistes repère une meute et abat la femelle qui la dirige d’une balle dans la tâte. Perdus, tous les autres éléphants se rassemblent autour de sa dépouille ou errent aux alentours, devenant alors des cibles faciles pour un abattage rapide.
L’éléphant étant un animal extrêmement social, les responsables du parc jugent que la méthode la plus appropriée est d’abattre une meute en entier, y compris les bébés, plutôt que de laisser certains d’entre eux en vie, traumatisés.
A la pointe du lobby anti-abattage, le Fonds international pour le bien-être des animaux (IFAW) affirme que les autorités du Kruger n’ont pas exploré toutes les voies alternatives, parmi lesquelles la contraception, le transport des pachydermes vers d’autres réserves ou la création de "megaparks" qui leur offriraient plus d’espace.
"C’est un débat très passionnel", reconnaît J.P. Louw, porte-parole du ministère de l’Environnement et du tourisme.
"Nous devons aller au-delà des émotions et trouver la meilleure solution pour la biodiversité en Afrique du Sud", ajoute-t-il.
Avec plus d’un million de visiteurs chaque année dans le Parc Kruger, et l’importance cruciale du tourisme comme source de devises étrangères, l’Afrique du Sud ne peut se permettre d’être isolée, voire montrée du doigt, sur le continent. Pretoria déploie déjà des efforts pour s’assurer du "soutien" des autres pays africains sur le sujet.
"Nous voulons une solution africaine à ce problème", affirme Louw. La décision finale du gouvernement devrait être annoncée d’ici la fin de l’année.




Est également envisagée la solution suivante :
A l’image du Kgalagadi (Parc transfrontalier entre l’Afrique du Sud et le Botswana), il est envisagé d’unir le parc Kruger à une partie du territoire mozambicain (via le parc de Coutada) et Zimbabwéen (via le parc Gonarezhou). Ce projet permettrait de créer un espace sauvage ininterrompu de 35.000 Km2 (sans perturber l’écosystème, sans entacher la migration des animaux) afin, entre autre, de faire face à la surpopulation croissante des éléphants (12.000 pour le Parc Kruger Actuellement).
On l’appellerait Great Limpopo Transfrontier Park.

Journalisée

Point besoin de porter la crinière, pour croquer la latérite afin qu'elle coule dans mes veines.



Si vous appréciez un commentaire constructif sur vos photographies.... Les autres aussi… Merci.
MCO
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« Répondre #25 le: 12 Juin 2006 à 17:10:43 »

Le Kruger a plus ou moins décidé de supprimer une partie de ses éléphants, mais la mise en œuvre de cette décision est délicate, à cause de "nous", de l'image du Parc, de nos devises...
Comme la "décision" a été prise sans réelle concertation, unilatéralement, en toute discrétion, ça râle au niveau de certains scientifiques, qui contestent la surpopulation...

A cela je voulais signaler que visiblement le Kruger a trouvé une solution viable pour le surnombre des éléphants avec l'ouverture du Limpopo Park au Mozambique.
D'ailleurs pour ceux que ça intéresse vous pouvez dorénavant passer par le Kruger pour rejoindre le Mozambique (c'est ce que j'ai fait) ce poste frontière est ouvert depuis le 1er janvier 2006 et quand je suis passée nous étions les 5ème à traverser ce poste frontière.
Plus de 1000 éléphant sont déjà au Mozambique à ce jour.

Car ne l'oublions pas le Mozambique a sa faune excepté les oiseaux presque totalement détruite par 25 ans de guerre civile.

Donc un bel exemple d'échange entre pays frontaliers
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teddybear
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« Répondre #26 le: 12 Juin 2006 à 19:05:21 »

Ah voilà une nouvelle qu'elle est bonne! Merci MCO! Sourire

Bon! Ca me redonne envie de sortir mes photos d'éléphants ça! Sourire

Je ne sais pas si on a déjà parlé du lien sur les plus beaux éléphants du Kruger?

Le lien:
http://www.themagnificentseven.co.uk/elephants_eh.htm

Les 7 sont des éléphants qui ont marqués le Kruger, et dont ont peu voir "en cas de malheur" les défenses au musée de Letaba. Ils avaient tous un nom, en on peut lire leur histoire. Ils y aussi classé par ordre alphabétique les successeurs.
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msongo
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« Répondre #27 le: 15 Juin 2006 à 13:25:03 »

A Shimba Hills, la chasse étant interdite au Kenya, depuis 1976 je crois, la décision avait été prise de transporter les éléphants en surnombre à Tsavo, donc un milieu "étranger" à ces éléphants de forêt. Devant le coût de ce transfert, l'opération a été suspendue. Il est vrai qu'avec la sècheresse les priorités ont changé.

À Shimba Hills, la situation était critique, en effet !
La réserve peut contenir en théorie 200 éléphants sans que l'écosystème ne soit menacé...
Or, il y en avait 600 ! Il avait été entrepris en septembre d'en transférer 400 à Tsavo.
J'ignorais par contre que cette opération complexe avait été suspendue.
Quant au coût, 3 millions de dollars je crois,
il était financé par nombre d'organismes en principes, non ?
Je crois que c'est surtout la sècheresse qui a fait suspendre l'opération...

Ceci dit, quand je suis allé à Shimba Hills en août 2004, j'en n'ai pas vu tant que ça, des éléphants... Pas du tout eu l'impression d'une surpopulation menaçant l'équilibre de l'écosystème... Maintenant, je ne suis aucunement spécialiste de la question, non plus.

Sinon, c'est vrai que les végétations de Tsavo et des Shimba Hills
sont excessivement différentes; mais attention, les éléphants des Shimba Hills ne sont pas pour autant des éléphants de forêt : cette sous-espèce,
interféconde avec l'éléphant de savane ne vit à ma connaissance
qu'en Afrique occidentale et centrale...


A+ !
msongo
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Mais, si vous la tenez, ne la lâchez surtout pas !
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« Répondre #28 le: 19 Juillet 2006 à 19:00:49 »

Ils sont vraiment impressionnants mais malheureusement ils sont aussi très destructeurs quand il s'agit de se nourrir.

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« Répondre #29 le: 20 Juillet 2006 à 00:14:27 »

Ca doit être impressionnant
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