Jour 2 (Mercredi 1er Octobre) : arrivée au Kwazulu Natal 3h30 !!! Wake up !!! A côté de cela, c’est clair que les réveils à 5h pour les safaris, ca va être les vacances. Mais bon, on n’a pas trop le choix vu que notre vol pour richards Bay décolle à 6H.
Dans un plus petit aéroport, on peut se permettre d’arriver presqu’en dernière minute ; mais a Jo’burg : hors de question. 4H15 partis, un petit dej’ au Wimpy servi 3 minutes avant l’embarquement (African time, hein), et zou, direction le Kwazulu Natal.
Le ciel couvert a l’arrivée ne nous dit rien qui vaille, mais, soit… Les 24° d’hier soir sont toujours là à l’atterrissage de notre coucou à hélices, une heure plus tard. Le mini aéroport de Richards Bay est un bonheur du point de vue organisation, et rapidité. 5 minutes après que nous ayons le tarmac de la piste, nos valises sont déjà là. Le temps de prendre possession de notre X-trail (ouf, il n’est pas rouge !), et on se met en route. Ceci étant notre première expérience avec un 4X4, on décide de sillonner quelque peu les quartiers aux alentours, histoire de se familiariser un peu avec la bête. On n’est de toute manière pas trop pressés aujourd’hui. Déjà, des petits vervets chapardeurs sautent les murs d’enceintes des maisons avoisinantes. Ils s’en donnent a cœur joie pour notre plus grand plaisir en nous mettant déjà bien dans l’ambiance. Bon, passons aux choses sérieuses : le ravitaillement. Et pour ce faire, visite au Pick ‘n Pay, bien évidemment. La liste est longue : charbon, allume feu ; thermos, couverts… Et toutes les victuailles non périssables (Café, thé, et l’inévitable sac de riz qui fera office de bean bag !) Le temps de finir ces « petites » formalités, il est déjà temps de se diriger vers une autre grande tradition de nos visites sud africaines : le Spur ! Mhhh ces steaks, inégalables !
Un Savanah dry plus tard, on prend la route pour St Lucia. Le soleil daigne déjà se montrer petit à petit, alors que l’on sillonne les routes bordées d’eucalyptus. Cool, il ne nous aura pas fait poireauter trop longtemps. On continue à se mettre dans l’ambiance avec nos petites traditions : Arrêt au craft market pour quelques achats souvenirs. Pas de doute, on y est bel et bien cette fois ! On profite ensuite de cette douce après midi, pour se balader dans l’estuaire. Soleil et vent sont au rendez vous ; de même que les oiseaux, les crocodiles et les hippos. L’eau de mer n’est pas très chaude, même pour y tremper les pieds ; mais de toute manière, vu le nombre de petites méduses bleues qui jonchent le sable, mieux vaut y aller mollo…
3. La plage tranquille de Ste Lucia estuary On va ensuite assister à un ballet étrange… Un jeune homme s’approche dangereusement d’un crocodile, comme s’il ne l’avait pas vu. Ce dernier ne bronche pas... Suspense hitchcockien ; lorsque notre ami arrive à hauteur de mister longues dents. Puis, tout naturellement, le gars s’arrête, se place à quelques mètres du croco, dépose son sac, et s’allume une clope ; tranquille. Il sort ensuite un petit miroir de sa poche et fait refléter la lumière du soleil sur le croco. Ce dernier ne bougera pas d’un poil. On se dit que ce type est fou, et on essaie de trouver une raison à cela… Mais cela nous laisse perplexe. Peut être, s’est on dit, est il chargé d’éloigner les crocs de la rive, pour faire place nette aux pêcheurs ?
4. Lequel des deux cèdera ? Soit… Le temps passe, et on abandonne ce steak sur pattes a son sort. On préfère aller admirer le Pied Kingfisher qui exécute des vols stationnaires entrecoupé de piqués vertigineux, mais infructueux vers l’eau. Joli spectacle que celui-là.
5. Joli ballet du Pied Kingfisher. Un dernier petit achat en remontant dans la voiture, histoire de liquider la monnaie : Une monkey apple décorée, et transformée en diffuseur de parfum pour voiture. Le gamin est tellement gentil et fier de son boulot (il peut) ; qu’on ne résiste pas.
On fait un dernier crochet par l’artère principale de Ste Lucia ; histoire d’y acheter quelques produits frais, et de déambuler entre les étals de souvenirs qui la bordent.
6. Fier comme un paon ! On se dirige à présent vers Riverview pour y prendre notre souper et nos quartiers de nuit au Marula Place. Ce Lodge est une habitude pour nous dans la région. Les hôtes Pete et Eone sont charmants ; de même qu’Anthony l’employé de maison. Manque de bol, à notre arrivée, les hôtes sont absents… Partis pour le week-end a Kimberley. Zut nous qui étions fin prêts pour le karaoké (cf carnet de l’an dernier) ! Plus sérieusement, on est un peu tristounes de ne pas les revoir… Le coup de massue arrivera quand au dessert, Anthony nous servira une glace choco–menthe ; alors qu’on espérait tant le Cape brandy pudding qu’il réalise avec un talent hors-pair. Mais bon, ce n’est pas bien important. On prend juste le temps de réorganiser les bagages et, au dodo… Car demain, c’est safari : enfin !
7. Déchargement de la cargaison d'ananas (Ste Lucia)