Du fleuve à la Brousse : Zambie (S.Luangwa & Lower Zambezi)

[zabinouk]

Moi aussi la 53
Les marches dans la brousse vraiment tout une ambaince.

[tcom]

Superbe carnet, belles photos, et quel contraste avec mes photos poussièreuses...!

Super! Un carnet sur la Zambie! Que de bons souvenirs! Le South Luangwa et sa faune si particulière, nous avons adoré. Le mois de Mai nous avait aussi plus car très peu de touristes.

Ca promet donc pour le mois de mars. Mais j'ai quelques craintes que les mouches tsétsé sont encore pire durant la saison des pluies...

[Gilles]

Bonsoir et merci  pour vos commentaires

J'ignorais pour l'éclairage de nuit pour les éléphants. Je le savais pour les antilopes, petite faune tels que les lièvres etc.

Nous avons aussi fait attention aux hippopotames qui sont très susceptible avec la lumière, d'ailleurs ils sont toujours susceptibles...

Ces petits camps de brousse sont toujours un régal, une vraie immersion dans la nature

Ce camp de Bilimungwe est celui que nous avons préféré des 3 visités dans le South Luangwa, il était complètement immergé dans la nature et dégagé une ambiance particulière avec Peter, un nouveau manager, un peu décalé, pas formaté.

Les marches dans la brousse vraiment tout une ambiance.

Quand on y goutte ....., ça permet de descendre un peu du 4x4, de transpirer (soleil et animaux  )...

Superbe carnet, belles photos, et quel contraste avec mes photos poussièreuses...!
Ça promet donc pour le mois de mars. Mais j'ai quelques craintes que les mouches tsé-tsé sont encore pire durant la saison des pluies...

C'est vrai que le contraste est incroyable ! Pour Mars le niveau d'eau doit être plus élevé encore, vous allez prendre le bateau, une aventure ....
Les mouches tsé-tsé, une plaie.

[Gilles]

Au petit déjeuner, en face du camp, un Ibis Sacré s'envole pour venir se ravitailler autour de la mare.

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En route pour un Safari en 4X4, on emprunte la piste pour atteindre le confluent des rivières Luangwa et Kapamba. Ici, l'été dernier, crocodiles et lions se sont disputés le cadavre d'un hippopotame nous raconte Peter. Aujourd'hui, c'est un Martin pêcheur qui plonge dans l'eau et capture un poisson.

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Plus loin, des Hirondelles virevoltent à une vitesse impressionnante et se reflètent dans l'eau bleu. Un pont fabriqué de sacs de terre, nous permet de passer prudemment de l'autre côté de la rivière. Nous longeons celle-ci, une famille de pukus se retournent à notre arrivée mais un petit continue à téter sa mère avec vigueur.

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[Gilles]

Cet endroit est splendide, deux grues royales se muent avec grâce.

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Les hippopotames sont nombreux au milieu de la rivière, alignés les uns à côté des autres, grognant sans cesse. Pause thé et petits biscuits, au dessus de nous dans le ciel, deux Tantale Ibis tournoient et communiquent, suivi d'un vautour qui scrute le sol.

On retourne au véhicule, Peter reçoit un appel radio, les lionnes sont autour du camp.

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Heureusement qu'il a une indication précise de l'endroit parce que l'on va bien mettre vingt minutes à tourner en rond pour les apercevoir. Elles sont toutes sous un arbre immense, à l'ombre. Impossible de prendre une photo valable, on aperçoit juste une tête par ci et des pattes par là. On se contente de les scruter aux jumelles, en plus on s'enlise dans le sable.
Le plus drôle, elles sont à 50 mètres pas plus du chemin que nous avons emprunté hier matin pour la marche  .

Au camp, les Babouins ont remplacés les ibis, ils boivent, mangent, se nettoient.

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[Gilles]

KAPAMBA

Après le lunch, on roule vers Kapamba situé à environ 10 kilomètres, un nouveau camp, plus moderne. La chambre est complètement ouverte face à la nature, fermé par des grandes grilles. Dans la salle de bain, une immense baignoire, le manager nous précise qu'on peut la remplir, ils n'ont pas de problèmes d'eau (enfin oui, ils ont trop d'eau !). On se relaxe et regrette un petit peu notre ancien camp que nous avons adoré.

Premier safari le long de la rivière Kapamba, la rive est plus large. En cette fin d'après midi, un couple de Touraco Concolore s’est installé sur une branche.Un guêpier à front blanc attrape un insecte au vol et l'avale en relevant la tête en arrière.

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Pour une fois, les impalas nous tournent le dos et sont plus intéressés par les cris d'une grue royale.

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Notre guide pense à une parade, l'échassier ouvre grand ses ailes dans une direction et émet un son stressant, nous sommes intrigués  .

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Nous allons voir de plus près, et surprenons un aigle ravisseur en train de déchiqueter sa prise.

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Rapidement l'aigle s'envole, le butin accroché aux pattes. Le guide descend du véhicule pour trouver des restes mais revient bredouille. On consulte mon écran et réalise que l'aigle a tué une jeune grue royale.
La mère pousse toujours ses cris qui ne sont plus que tristesse. Cette scène nous chamboule un moment. 

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[Simba]

C'est la première fois que je lis une attaque de ravisseur sur une jeune grue royale.
Redoutable cet oiseau de proies. 

Bien agréable, le duo de grues qui se pavane (61) le guêpier dans son environnement (64)

Simba

[Gilles]

C'est la première fois que je lis une attaque de ravisseur sur une jeune grue royale.
Redoutable cet oiseau de proies. 
Simba

Le guide aussi était surpris ! Sans les photos il n'avait pas envisagé ce cas.

Le lendemain matin, nous croisons au même endroit le couple de grue royale, un petit collé à sa mère, cela nous réconforte  .

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[Gilles]

La nuit tombée, nous continuons à explorer la brousse.

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Présent tous les soirs au bord de la piste ou en train de voler devant le 4X4, j'arrive cette fois-ci à tirer son portrait, le Mozambique Nightjar ou Engoulevent.

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De nouveau les lionnes, elles sont allongées  et tournent la tête, elles ne supportent pas l'éclairage. Elles vont se réfugier une à une dans les hautes herbes .
On compte, elles sont sept !

[Gilles]

Après une bonne nuit, notre second safari à pied se déroule le long de la rivière Kapamba.
Avant de rejoindre le point de départ, on passe devant des pukus assis sur le sable et un guêpier à front blanc posté sur une branche cassée.

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Nous commençons notre marche, beaucoup d'espaces devant nous, un héron se promène, son cou en forme de S.

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Un héron vole en position aérodynamique, puis c'est un Tantale qui arrive dans l'autre sens, pendant ce temps les hippopotames prennent leur bains quotidien. Un groupe d’Ouette d’Egypte décolle dès que l'on s'approche.
Deux jabirus d’Afrique se rejoignent, insensibles à la chaleur qui s'installe.

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Manda, notre guide, donne un cours de botanique et dévoile les vertus médicinales de plusieurs plantes, Christine écoute attentivement. On aperçoit des éléphants, mais sécurité oblige, nous ne pouvons les approcher de plus près. Un Pygargue vocifère plane, sa queue blanche devient transparente sous les rayons du soleil, suivi deux jabirus.               

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[Ombrette]

Oh !!!!! Manda était notre guide aussi en novembre 2005. 
Je l'ai trouvé très savant et très sympathique. La magie de ce safari est en grande partie due à sa présence.
Sais-tu qu'il a obtenu un premier prix de guide à Londres en 2006 ? C'est dire !

Drôle de scène que ce ravisseur qui a attrapé une jeune grue. Décidément les safaris sont toujours pleins de surprises. C'est pourquoi on ne s'en lasse pas.

Vivement la suite de ton récit dans cet endroit magnifique.

Ombrette

[Gilles]

Oh !!!!! Manda était notre guide aussi en novembre 2005. 
Je l'ai trouvé très savant et très sympathique. La magie de ce safari est en grande partie due à sa présence.
Sais-tu qu'il a obtenu un premier prix de guide à Londres en 2006 ? C'est dire !
Ombrette

Non, je ne savais pas pour le prix.
C'est un guide réputé mais ce qui est incroyable, c'est qu'il a tenu à faire son métier durant notre passage alors qu'il était en pleine crise de palu ! Il s'est alité seulement un jour !
Nous lui devons les rencontres magiques qui suivent  .

[Gilles]

Après cette marche, repos. Vers 16 heures notre Thé quotidien, accompagné d'un délicieux cake à l'orange fait maison.

En cette fin de journée nous scrutons un aigle martial perché au plus haut d'un arbre puis un Pique-boeuf à bec rouge qui s'accroche à une branche. Le soleil décline quand nous assistons au vol d'une dizaine d'aigrettes.

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Enfin nous pouvons contempler, dans de bonnes conditions, les sept lionnes que l'on croise depuis deux jours. Manda m'explique que les prédateurs, après avoir fait quelques victimes dans un périmètre, se déplacent en formant un cercle. Connaissant leur territoire, ils sont donc plus facile à localiser.

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Voici la femelle dominante.
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A sept plus les deux mâles, elles ne chassent pas seulement les antilopes, pas suffisant pour les nourrir. Manda me confirme, elles cherchent l'hippopotame. Elles vont attendre la nuit qu'il sorte pour aller brouter en solitaire. Elles vont lancer la traque et attaquer l'arrière-train tout en essayant de le mettre à terre, de plus le sable va le ralentir. Une fois au sol, c'est finit pour lui.

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Notre pause coucher de soleil (avec le rangers armé quand même), les lionnes en toile de fond, est mémorable.

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[SHABA]

Je suis toujours ce carnet de voyage fort intéressant.

Le vol d'aigrettes est très réussi.

 

[Gilles]

Je suis toujours ce carnet de voyage fort intéressant.
Le vol d'aigrettes est très réussi.
 

Merci Shaba.


Après cette entracte fort agréable, on s'enfonce dans la brousse toujours aussi dense et impénétrable. Manda conduit très lentement et regarde attentivement, il doit avoir une indication !

Bien sûr personne ne l'a vu, à part notre guide, qui clame d'un ton sec et fier « Léopard ».
Une jeune femelle est étendue dans l'herbe, son garde-manger, un guib harnaché coincé sur une branche dans l'arbre juste à coté.

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Elle se lève un instant et se recouche. Manda limite le temps d'observation car elle risque de ne plus revenir à cette endroit si on l'importune, ça serait dommage pour ce qui viendront après nous.

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On apprendra un peu plus tard, par l'intermédiaire de Vicky, que la nuit précédente, au camp Bilimungwe, ils n'ont pas dormi de la nuit. A partir de 4 heures du matin ils sont restés cloîtrés dans la chambre, les babouins criaient de panique, apparemment les lionnes et ce léopard rodaient dans le secteur !

Au cour de notre circuit, nous croisons un Courvite à ailes bronzées, un hippopotame, un buffle et pour finir un lapin bien innocent.

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