Down Under - Voyage au pays des kangourous

[zabinouk]

Merci, merci
Dernières nouvelles from là bas, une de mes collègue vient de revenir, elle a juste vu Uluru et rien d'autre autour, elle n'a pu approcher tellement il y avait d'inondations
Y z'ont évidement pas vu cela depuis plus de 50 ans pas de chance pour elle

[zabinouk]

29-11-2005 : Uluru Coober Pedy


Petite journée, que de la route, environ 550kms.

Il ne faut pas perdre les bonnes habitudes donc levé à 4h.
Ciel magnifiquement étoilé.

Petit déjeuner, démontage et rangement des tentes, puis en route pour un interminable trajet, départ 5h50 arrivée à Coober Pedy vers 19h.
Non, non on ne roule pas à reculons, mais il y a des arrêts obligatoires environs toutes les deux heures.
Premier arrêt, arrêt photo, pour un plan très large du Mount Connor.
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2. Accès à la dune point de vue


Puis deuxième arrêt et attente à Eridunda, à la jonction de la route d’Uluru avec la Stuart hwy.
Là, on attend Nathan mon chauffeur guide précédent, qui va repartir pour Alice, avec quelques uns de nos compagnons.
On change même de bus comme cela, à mon grand regret on a une stéréo qui fonctionne, non stop.
Puis arrêt pique-nique. Oui, oui c'est toujours la même chose ou à peu près,salmi ou jambon, thon en boite, tomate , salade, concombre, mais,, fromage, tout cela pour confectionner de savoureux et identiques sandwichs, jour à près jours 
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[zabinouk]

Puis sortie de route pour gagner une communauté aborigène, visite du centre artistique, et comme à chaque fois déception.
4. Petits curieux



Retour sur la Stuart, et la somnolence gagne tout le monde sauf Jas, heureusement, je lui fais toujours la conversation et je dessine le paysage qui ne change pas beaucoup autour de nous, de temps en temps elle jette un œil sur ma production, je sais qu’elle apprécie la manière dont je vois son pays.



18h-18h15 Plat, rien de rien, une nuée orageuse approche mettant un peu de relief dans le paysage.
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Pour finir de réveiller les troupes,  ;)U2 à fond dans les haut-parleurs, « Avec ou sans toi » ça c’est la grosse question.

Soudain d’étranges monticules coniques blancs, ocres, tranchent sur le rouge de la terre, ce sont les rejets des mines d’opales aux alentours de Coober Pedy.
C’est joli. Ca rompt la monotonie, et les panneaux jaune avertissant du danger à reculer sans  regarder derrière soit
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Ce soir nous dormons dans l' annexe d’un hôtel, on peut ne pas dire que j’apprécie vraiment de dormir sous terre, vu que par moment je suis  limite claustro dans la tente.
9. Notre chambre


Mais c’est comme cela à Coober Pedy, il y a des habitations troglodytes, les dugouts, se sont à l’origine d’anciennes mines d’opales.
Au moins on est au frais.

Douche rapide et puis en route pour le resto.
Là on retrouvera deux personnes qui viennent se joindre au groupe Sean un irlandais en congé sabbatique (je n’ai pas fini d’entendre U2 ) et Sarah une américaine de Guam. Ils font juste la boucle Adelaïde-Coober Pedy Adelaïde .

[zabinouk]

30-11-2005 : Coober Pedy- Williams Creek

La nuit ne fut pas très géniale pour moi,  j’ai eu d’ailleurs l’impression de ne pas dormir, elle ne fut pas géniale non plus pour les autres parce qu’il semblerait que j’ai ronflé. 
Moi ronfler, ça m’étonnerait je n’ai quasiment pas dormi.

Bon ce matin on ne se lève pas à 4h du mat. Donc c’est grâce matinée, jusqu’à 7h.

En route pour découvrir le coin, une plaine aride quasiment sans végétation, avec par endroit les dômes des terrils des mines pour unique relief.
Donc du plat désertique à perte de vue, et puis apparition d’une étrange clôture.
Non ce n’est pas la clôture d’un propriétaire terrien, c’est la Dog fence, la barrière anti-dingo.

2300 kms de clôtures pour que les dingos, n’aillent pas attaquer les moutons de l’Est du pays.

Petite parenthèse, c’est le moment de lire « le monstre du lac Frome » A. Upfield, dont l’action se passe justement le long d’un secteur de la dog fence. En plus si je me souviens bien l’auteur lui-même à aussi travaillé, à son entretien.

10. Dog fence


Ensuite découverte de Breakaway reserve une région de mesas très colorées,  de même nature que la Rainbow Valley.
Les couleurs sont somptueuses.
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Le site vu d'une hauteur
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[zabinouk]

Par la suite retour à Coober, visite de la mine musée, avec habitation troglodyte.

21. Opale

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Visite de l’église orthodoxe troglodyte.
Un peu de noodling, pour ceux qui veulent tenter leur chance et peut être trouver quelques éclats d’opales.
Puis temps libre jusqu’à 15h.
La, départ pour Williams Creek, on passe la dog fence pour emprunter l’Oodnadatta track.



Ou lala, mais c’est que l’on va causer une surpopulation, Williams Creek,  population 12 habitants en ce moment. Rien que l’arrivée de notre groupe triple le nombre d’habitant.

Qu’est ce qu’il y a WC, rien.
Ah si, un pub-hôtel-camping-dortoir.
Un golf, où il y a au moins autant de trous dans le panneau que sur le terrain.
Il y aussi un feu tricolore et qui fonctionne, à quoi il sert
A arrêter la circulation quand un avion décolle ou atterri sur la route, ou plutôt la piste devrais-je dire.
Il y a un parcmètre… Don de la ville de Melbourne, et j’y ai même glissé 20c pour stationner une heure bien que je n’ai pas de véhicule, et c’est avec une grande joie que je l’ai fais pour une fois, vu que les fonds ainsi récoltés servent pour les flyings doctors.
Il y a une superbe cabine téléphonique alimentation par panneaux solaires. Probablement une des cabines les plus chère au monde, 1,5 millions de $ aus. Je n’y pas vu de graffitis, et le câble n’avait pas l’air massacré.
Et il y a un deuxième camping, gigantesque, bien équipé, sanitaires nombreux et nickels pourvus de rampes d’accès pour fauteuils roulants.
Et on est les seuls occupants.
Ce soir nuit en swags.
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Donc l’installation est vite faite.
Ce soir pastas aux légumes.
Ah oui là aussi le flies net n’est pas inutile, c’est put… De mouches sont là en masse.

13. Non ce n'est pas pour un hold up


14. Apéro


Après le souper alors que la lumière décroit, un type arrive en quad et s’installe parmi nous, il ouvre son ordi sans fil et nous montre des vues aériennes du Paint désert.

M.r.d.  je n’ai pas compris qu’il faisait du racolage pour un vol demain matin, ce qui fait que j’ai loupé ce coup là.

Après son départ en route pour une folle soirée au pub.
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Pour le retour dur, dur, non pas parce que l’on est bourré, mais parce qu’il fait nuit noire et que personne n’a pensé à prendre une torche.

Le vent s’est levé, j’essaye d’installer mon swag à l’abri d’un buisson.
Bon les vêtements, au fond du swag, la bouteille d’eau, les sandales et la frontale à ma tête.
Tout semble en ordre je me glisse dedans, pas d’étoile ce soir.

Certains se sont attardés au pub et décident d’allumer un feu de camp pas très loin de moi au retour, quels crétins, ca ne vous étonnera pas si je vous dis que dans le lot il y a deux français, ils ne sont pas contentés de ramasser quelques brindilles ou petites branches, non, ce qu’ils ont trouvé à quasi la taille d’un petit arbre.
Alors non seulement ils m’enfument, les co…..  mais en plus il fait soudainement une chaleur d’enfer. Donc pas le choix de me lever et de tirer mon swag plus loin.

Le vent à forcit, au loin éclair et grondement de tonnerre, je ne sais pas pourquoi mais je ne la sens pas non plus cette deuxième nuit à la belle étoile, qu’il n’y a pas.

La tempête se rapproche, le vent forcit, les éclairs se rapprochent, odeur d’ozone et de terre mouillée dont les effluves me parviennent déjà, bien qu’il n’y ait pas encore de pluie.
Bon il est temps d’effectuer un repli stratégique, vers un des auvents de tôles.
Je roule mon swag, attrape les sangles et tire le tout. Je me place le plus au centre de l’abri, les autres se sont éparpillés partout dans le camping, quelques instant plus tard c’est le déluge.

La suite appartient au jour suivant.

[Gazelle]

Je suis servie, moi qui aime les paysages montagneux.
Formes et couleurs sont enchanteresses. Trop nombreuses les photographies, pour les nommer mais je savoure l’ensemble.
Cela valait le coup de se lever aux aurores, pour apprécier un tel spectacle de la nature.
On doit se sentir infiniment humble.

Par contre moins séduite par le centre artistique (enfin son entrée) dédié à la communauté aborigène. Ces grillages et ces enfants 

Plus de légèreté par contre, avec votre tenue d’apparat, contre les mouches. 
Ca allait pour le dessin, à travers les mailles ?

Gazelle

[zabinouk]

Par contre moins séduite par le centre artistique (enfin son entrée) dédié à la communauté aborigène. Ces grillages et ces enfants 

Plus de légèreté par contre, avec votre tenue d’apparat, contre les mouches. 
Ca allait pour le dessin, à travers les mailles ?

Gazelle

Oui tu comprends maintenant, pourquoi je ne retrouve aucune âme dans leurs tableaux...
Ces grillages c'est pour fermer le centre-magasin quand il n'y a personne.
Je ne vais pas m'étendre sur un sujet que je ne connais que très superficiellement, je n'ai fait que passer.
Il n'y aucun contact avec les artistes, de toute manière il n'est pas encouragé, par les aussies blancs qui gèrent le centre.
Je ne veux pas prononcer un jugement après une demi heure passée là, je ne sais pas ce qui y est effectué comme travail social, je ne connais pas la mentalité des aborigènes, ni leur coutume...
Tout ce que je peux en dire, c'est que j'ai été soulagée de partir, car je me suis sentie mal à l'aise.


Pour plus de légèreté comme tu le dis, non le dessin à travers les mailles cela va, mais c'est pour boire un coup, si tu oublies que tu as cela sur la tête quand tu veux boire, ça se passe mal

Bon la suite et fin de se parcours jusqu'à Adélaide va arriver assez rapidement, je viens de préparer des photos, il faut juste que j'écrive le texte maintenant de toute manière il fait un temps pourri ici aujourd'hui et je n'ai pas envie de sortir, pourtant va bien falloir que j'aille faire quelques comis
Bientôt la suite.

[zabinouk]

1ier décembre 2005: Williams Creek-Oodnadatta track-Angorichina

Si j’étais partie pour des vacances normales, disons que déjà 4 semaines d’un coup c’est déjà de la chance, je serais sur le retour, ou plus exactement je serais déjà rentrée, prête à reprendre le travail et à affronter l’hiver.

Mais voilà, j’ai la grande chance que cela ne soit pas des vacances ordinaires, maintenant au grande, très grande joie il me reste encore 4 mois, sans salaire,  mais 4 mois dans des températures quand même plus clémente qu’en Europe, pour l’instant.

Bon aujourd’hui beaucoup de piste et des rencontres bizarres, sont quand même un peu space les aussies.

6h j’ouvre un œil, il ne reste quasi rien de l’averse de la nuit, bon je ne suis pas pressée de me lever, car il faudra attendre que les autres reviennent de leur vol.
J’enfile quand même le flie net, car c’est put… de mouches s'en donnent à cœur joie depuis que la lumière est apparue, et j’ai du me rendormir.

Ce qui m’a réveillé, ce n’est assurément pas la bonne odeur d’un café-croissant, mais le raffut infernal que fait une escadrille de cacatoès en passant d’arbre en arbre.
16. Le réveil matin


Ce coup ci je suis obligée de me lever, pour l’instant il ne fait que 20° mais cela va rapidement changer.
Après le petit déjeuner et la douche, je pars explorer W.C, c’est relativement vite fait, je m’attarde longuement à la lecture des différents panneaux que je rencontre.
Je me demande d’ailleurs, si les 12 habitants comptabilisés à W.C, c’est avec les chats et chiens compris, ou sans.
Il doit quand même bien y avoir des enfants puisqu’un panneau routier préconise de faire attention aux enfants qui traversent la route. Et au poisson ?

Celui du dessous précise qu’il faut aussi faire attention aux avions.

Bon je pense que vous serez ravie de savoir que je suis à 14 950kms de Paris, moi je m’en fiche, par contre ce qui m’intéresse c’est que je suis à 476 kms des Flinders Ranges, notre prochaine destination.
17. Dos au solei direction Coober Pedy


18. Williams Creek, vous dites, mais c'est où, et bien c'est là juste devant vous, et oui si vous ne vous arrétez pas au feu, soit vous vous payez un avion et ça fait mal, soit vous avez déjà traversé W.C et si vous aviez l'intention d'y prendre une bière, il vous faut faire demi-tour


Puis c’est l’heure de reprendre la route, plat, plat et désertique, voilà le paysage alentours. Le ciel se couvre.
Arrêt trempette pour ceux qui le veulent dans un spa naturelle aménagé au milieu de nulle part, probablement une source captée en profondeur.

Arrêt près du Lac Eyre, qui est un lac salé.
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Puis arrêt à Alberrie creek, que vous dire sur  ce lieu… bon quand vous voyez apparaître au loin un chien géant qui signal le pub du coin, vous vous dite, voila un moyen original d’attirer l’attention  pour que les gens qui voyage dans le coin ne loupe pas le pub.

Mais quand après cela vous apercevez une marguerite géante, puis deux avions plantés droit debout le nez pointant vers le ciel, là… et bien je ne sais plus quoi vous dire. 
Crazy ces aussies.

[zabinouk]

Arrêt à Maree vers 13h30 pour le déjeuner, le temps c’est vraiment dégradé, on nous annonce l’arrivée d’une tempête avec des vents soufflant à plus de 100kms heures.

Nous reprenons la route sous une pluie battante, et les rafales de vent bousculent un peu le bus.
Ah oui, depuis Coober Pedy j’ai laissé ma place à côté de Jas. Ca me repose
Encore deux arrêts cet après midi.
D’abord une carrière d’ocre, mmmmm, ces couleurs, je crois qu’il n’y a que moi pour halluciner devant ces ocres jaunes, blancs, rouges… C’est un site sacré pour les aborigènes.
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Et puis du côté de Lindhurst… Rencontre avec un personnage, un aussie d’origine allemande, un artiste révolutionnaire Alf Rink, qui pratique le talc art.

Bon quand vous arrivez déjà vous êtes surpris de l’aspect du drapeau australien, il y a bien les cinq étoiles de la croix du sud, mais l’Union Jack dans le coin supérieur gauche a été remplacée par le drapeau aborigène. Pourquoi pas.
Un original je vous disais.
Déjà rien que l’accueil, il nous rencontre à la sortie du bus, bonjour je suis Alf, alors là vous donnez poliment votre prénom, bonjour moi c’est Isabelle.

Et bien je fus la première servie pour sa démonstration. Mon prénom fut décortiqué, dessiné avec des symboles bizarres et expliqué devant tout le monde.
Je vous assure que cela surprend. Bon de la part d’un type qui  a sculpté un portrait de Raspoutine dans le talc… Je suppose qu’il faut s’attendre à tout.
Dommage l’arrêt fut pour moi trop court, et puis je lui aurais volontiers acheté une de ses sculptures bas relief dans la pierre de talc, mais elle est vraiment tendre et n’aurait pas supporté je pense, le voyage.

Puis la route reprend un peu moins monotone, des ondulations apparaissent, nous franchissons des  « GRID » cattle cow, des « CREST » ou des « DIP », tous les creeks sont signalés par des mètres sur le bord de la route, pour mesurer la profondeur de l’eau en cas d’inondation.
22. Ramassage de bois, pour le feu de camp de ce soir, une vieille traverse de voie ferrée fera l'affaire.


Un couple d’émeus s’enfui après avoir traversé la route devant nous et passe sous la clôture d’un parc à bestiaux.  Les clôtures sont spécialement aménagées pour permettre le passage des animaux sauvages, émeus, kangourous…
Les Flinders ranges sont apparues rompant la monotonie, la route est de nouveau goudronnée, c’est pour cela que nous la quittons rapidement pour reprendre une piste qui s’enfonce dans la montagne direction Angorichina.
Des gorges profondes, des sommets pelés, de majestueux eucalyptus dans le lit de la rivière et enfin les premiers kangourous sauvages.
A Angorichina nous retrouvons un autre groupe qui fait le trajet en sens inverse, c’est eux qui ont préparé le repas de ce soir, BBQ.
Il y a la queue au sanitaire pour prendre la douche, l’eau est brune, car récoltée sur le toit de tôle ondulée.
Repas autour du feu de camp, il fait frais ce soir, car on est en altitude.
Mon ressenti pour ce soir là, beaucoup trop de monde et trop de bruit.
Je pars rapidement me coucher, boule quiès dans les oreilles ce soir.

23. Flinders Ranges- Angorichina village : Real people only "no yuppies"

[Floflo]

J'adore ce carnet!!! Ahhh les rencontres avec les "originaux" du bout du monde  y'en a toujours un quelque part et toujours dans des lieux insolites
C'est je crois ce que j'aime le plus dans ces périples... Ces rencontres d'un autre genre 
Extra la mode "filet anti mouches", c'est un style  d'ailleurs je me demande pourquoi il y a autant de mouches partout depuis le début de ton récit  Ca s'explique comment ?
La suiiiiiiiiiiiiite 

[zabinouk]

Ca ne s'explique pas, ça se subit
Quand dans une rando tu vois que la personne devant toi à le dos couvert de mouches, tu sais que toi aussi tu sers de support

[zabinouk]

02-12-2005 : Angorichina-Wilpena pound

Seulement 16°5 dans la chambre, moi je revis, mais une petit polaire, voir deux ne sont pas de trop pour le moment.

Comme l’autre groupe a fait le BBQ hier soir, ce matin c’est notre groupe qui est de petit déjeuner, et ce matin il y a des pancakes.

Bon évidement des pancakes pour tout le monde ce n’est pas une mince affaire, ça merdouille un chouia.
Je mange une force vite fait, me sert un délicieux café soluble et je m’installe aux fourneaux, quand le gaz ne s’éteint pas je fais des merveilles.

On est deux à s’activer pour une quarantaine de personnes, la préparation est déjà prête, il n’y a plus qu’à rajouter de l’eau, on secoue et on cuit, pas compliqué sauf que, le gaz fonctionne mal et que les fonds de poêle ne sont pas très plats.

Quand tout le monde est rassasié, je m’installe avec deux trois beaux pancakes et du sirop soit disant d’érable.
Il fait grand beau.
24. La montagne sous le lever de soleil


On a un peu de temps avant de prendre la route, donc je pars faire un petit tour dans la gorge de Blinman.
Quelle tranquillité après tout ce monde, et c’est très fleuri, des lauriers me semble t’il.
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32. Le temps devient nuageux


33. Au moment du départ

[zabinouk]

Traversée des Flinders Ranges, pour gagner un camp à Wilpena, une et demi de piste avec arrêt paysage et arrêt à Blinman.
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On croise des émeus.
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Brutal arrêt, en effet sur la piste un scinque à langue bleue ou pour le cas présent un Tilica rugosa, nous descendons tous admirer le spécimen, qui n’est pas du tout content de tant d’admiration et qui nous tire la langue de colère.

36. Tilica rugosa, à moins que quelqu'un soit d'un avis contraire


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On monte le camp dans un endroit magnifique sous les arbres, il n’y a pratiquement personne, les sanitaires sont grandioses.

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Pique nique à midi on mangera chaud ce soir.
On passe au bureau d’information du parc, on repère différentes possibilités de randos et en route pour la promenade de son choix.

[zabinouk]

Moi j’ai choisi une promenade modérée, Wangarra lookout hike environ 3h aller-retour au bord de la rivière  au milieu des River red gums, des pins, des acacias.



Alors même que l’on est encore dans le camp, rencontre avec les kangourous, ils sont chez eux et vaquent tranquillement à leurs occupations sans se soucier de nous.
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48. EH, debout, j'ai faim moi


49. C'est ado, ca ne pense qu'à manger, et ça oublie de se laver derrière les oreilles


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Plus loin c’est les cacatoès qui nous accompagneront de leurs bavardages.
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[zabinouk]

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