Globalement, le village ressemble malheureusement, à ces nombreux villages de part le monde où les peuples autochtones ont été colonisés.
Errance sans but dans les rues, en attente, de quoi ?
Détritus, nombreuses casses, rien n’est maintenu en état, et pourquoi d’ailleurs puisque l’état fournit.
C’est juste mon opinion et c’est juste un coup d’œil rapide, c’est l’impression que j’ai eu en «passant ».
La journée est bien entendu torride, avec beaucoup, mais alors beaucoup trop de pourcentage d’humidité, pour mon goût.
Aussi quand empruntant des pistes sableuses nous arrivons près d’un bilabong ombragé par des eucalyptus, et que l’on est autorisé à se baigner… youpi !
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Pas de crocodile à l’horizon, mmmmm, c’est divin.
Après la baignade c’est le pique nique qui nous attend, avant d’entreprendre une petite marche dans le bush, autour du bilabong, pour nous expliquer l’utilisation de certains fruits et plantes diverses.
Vous gouterez bien une petite fourmi, ma p'tite dame
Why not, vivons dangereusement
La fourmi vert acide est cueillie sur un arbre, et elle est délicatement posée sur ma langue, je croque dans l'abdomen, et voilà, gout acidulé comme un bonbon au citron
Après cela un petit tour sur la plage pour nous montrer comme elle est belle, mais là par contre baignade interdite pour cause de crocos et de méduses.
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On retraverse l’ile, le ciel se couvre de gros nuages noirs, le tonnerre gronde.
Il nous reste encore à voir, les poteaux funéraires, planté en pleine forêt.
Ils sont magnifiques, dispersés ou groupés entre les troncs des eucalyptus.
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Après un arrêt rafraichissement, on nous ramène à l’aérodrome, au passage un panneau routier, avec un avion dessus, réclame Give way.
Bon pour moi il ne me viendrait pas à l’idée de ne pas céder le passage à l’avion… Mais bon dans certaines conditions apparemment c’est utile de le rappeler.
Ca y est il pleut, et pas qu’un peu, donc les avions ont du retard.
On dirait que c’est l’heure de pointe pour les arrivées et départs.
Allez en attendant on passe tous à la pesée.
Quoi ?
Vous ne me croyez pas ?
Mais si j’ai même une preuve, mais je ne la mettrais pas ça évitera du travail à Simba.
Sur un banc est assise une « aussie », équipée de plein de sacs en bandoulières, bizarre ! Pas tant que cela quand je vois apparaître la tête d’un petit « Joey » quémandant un biberon, que la brave dame s’empresse de lui tendre.
Elle a avec elle, 3 bébés roos et dans une poche quelle dégrafe de l’intérieur de son chemisier, un minuscule bébé possum.
Ce sont tous des orphelins.
Maman a du finir sous les roues d’un pick up.
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Ca y est les avions arrivent, la pluie a diminué.
Déchargement, éberluée et amusée, je vois passer un sapin de Noel dans sa boite de carton.
Embarquement, la traversée sous la pluie est nettement moins belle que celle de ce matin sous le soleil.
Retour en taxi au BP.
Sur la porte de la chambre est collé un post-it qui m’est adressé.
Mon départ pour Kakadu est avancé au 15 du 11, départ 6h30.
Pu… Mais c’est demain !!!!
Je vais à la réception pour confirmer, car au départ le voyage était prévu le 16. Mais non, c’est bien demain.
Bon alors pas le temps de trainasser, il faut que je prépare un mini sac.
D’abord souper, là je bénis le mac crado du coin, en plus il a la clim.
Puis bagage, puis douche et dodo.
La douche est la bienvenue, mais pour me sécher, c’est pire qu’à Cairns, là j’ai carrément du mal à me rhabiller tellement je suis moite d’humidité.
Quel pays.