Down Under - Voyage au pays des kangourous

[zabinouk]

16-11-2005 :  Kakadu nat.park-Nourlangie rocks-Jim Jim falls

Un feu, une théière culotée par la fumée, quelques tranches de pain de mie qui grille, l’eau qui bouille pour le thé-café matinal…
La lune a éclairé plein spot toute la nuit.
Levée depuis 5h30 je me suis prudemment approchée de la rive du billabong, mais là aussi les panneaux d’avertissements m’ont tenu à l’écart.
Endroit paradisiaque bien entendu mais dangereux.
 Alors le dos appuyé contre l’un des eucalyptus, j’attends tranquillement l’apparition du soleil.
Un peu de brume flotte au-dessus de l’eau, quelques cris d’oiseaux, quelques vols d’un arbre à l’autre, d’une rive à l’autre, tout est calme, les autres sont encore endormis.
Une branche, des cormorans en ombre chinoise et le soleil pointe doucement. Dès qu’il parait, la température fait un bon vers le haut.
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Et les hosties de mouches commencent leur cirque…
Un bol de cornflakes, toast grillés à point, café, rangement du camp et l’on quitte se magnifique endroit.

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Un peu plus loin arrêt au bord d’une belle plage de sable blanc, lieu tragique si il en fut, une touriste imprudente c’est fait croquer, par un croco, il y a de cela quelques années.

45.C'est pourtant assez claire, non


46. Sandy billabong, oui je sais c'est tentant

[zabinouk]

Ensuite c’est en route pour Nourlangie rock, autre site d’art pariétal.
Il y a des œuvres, vieille de plus de 10000 ans, mais il y en a qui ont à peine 30 ans, le site est toujours actif.

Ici le « motif » le plus représentatif de l’endroit est le Lightning Dreaming ou Namarrgon Djadjam, Rêve Eclair.


42.Escarpement de Nourlangie


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46.Chasse au kangourou


47.Des mimis, esprits


48.Nabulwinjbulwinj


49.Namarrgon


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La visite du centre culturel est pour une fois très intéressante, mais on n’y passe pas assez de temps pour que je puisse tout lire et comprendre toutes les informations sur la faune, la flore, le paysage et l’inter- activité avec la vie des aborigènes.

[zabinouk]

En début d’après midi, nous installons notre camp au Garmamar campground.
Un bloc de sanitaire est encore fonctionnel, mais c’est vraiment la fin de la saison, car les feuilles mortes et les araignées ont déjà envahi les lieux.
Puis de là par une piste incroyablement défoncée, uniquement accessible aux 4X4 on gagne le point de départ pour gagner les Jim-Jim falls.
Le panneau, annonce, 900m-45 mn.
Bon je savais bien qu’il y avait un piège, en plus du piège à croco.

C’est par un « sentier », si on peut appeler sentier, le fait de grimper sur des rocs fléchés, moussus ou couverts de feuilles, donc hyper glissant, serpentant entre les arbres, les troncs morts tombés en travers du passage…Que l'on accède au Jim-Jim falls, la récompense est au bout du calvaire.
Une magnifique falaise d’où s’écoule à cette époque de l’année qu’un mince filet d’eau, mais un lac d’un vert foncé absolument magnifique.
Et là on peut se baigner.
Allonger sur le dos flottant au cœur de nulle part, la falaise et le ciel au dessus de moi…. Bien être.

51.Jim Jim billabong


52.Jim-Jim falls


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55. Avec le soleil c'est mieux


Après cela c’est le même chemin et donc le bienfait du rafraichissement disparaît dès les premiers mètres, je suis de nouveau dégoulinante de transpiration et je puuuueeeeeeee.

Je bois, je bois et je ne vidange pas…
Bref trajet chaotique en 4x4, nous avons rendez vous avec le coucher de soleil, là aussi il va falloir le mériter.
Marche sur le sol asséché et sablonneux d’un creek, puis grimpette dans les rochers.

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57. Non là ce n'est pas le bon chemin


58. D'autant plus que...


En fin de compte ce qui est sublime, ce n’est pas tant le couché de soleil en lui même mais le jeu de lumière sur les falaises qui émergent de la forêt, en plus avec un ciel qui devient de plus en plus menaçant.
Tiens d’ailleurs il est temps d’y aller, si on ne veut pas se faire doucher.
59. Vue sur la barre rocheuse de la terre d'Arnhem


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On fait quasiment la course avec l’orage.

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Il a d’ailleurs déjà plu au camp, on rattache quelques sardines, on  retend les toiles, essuie une ou deux flaques d’eau et pendant que certains vont à la douche d’autres s‘affairent autour du BBQ.

Au menu, Buffalo burger, saucisses et entrecôte, pomme de terre à la cendre et butter pumkin.
On effectuera d’ailleurs un repli stratégique dans l’espace couvert situé entre les sanitaires femmes et les sanitaires hommes.
Et même on arrivera à se serrer pour laisser un peu de place à l’autre groupe qui vient d’arriver.
Allez, ce soir je suis de corvée de vaisselle… Pendant ce temps dehors la nature nous fait son show, son et lumière pendant environ une heure.
Finalement la nuit sera plus calme que prévue, après cela plus de pluie.

[Gazelle]

La barre rocheuse de la terre d'Arnhem est superbe.
Quelle étendue.

Gazelle

[ViBra]

Ouh ouh, Zab, tu dors ?

[Dan]

Et bien, je viens de prendre le train en marche ! Quel récit, bonnes images et dessins 

Les oiseaux, les paysages, les peintures, les chevaux... ! Top-le-Trip

[zabinouk]

Désolée, j'ai du mal en ce moment et puis en revoyant les photos, j'ai l'impression d'être passée à côté de tellement de choses.
C'est la faute à COW de m'avoir fait découvrir plein de possibilité de voir la nature autrement c'est tellement énorme et j'ai tellement le sentiment d'avoir à peine égratigné la surface, mais d'un autre côté je reconnais que j'ai au moins la chance d'y être allée.

Allez promis, je vais m'y remettre, d'ailleurs je vais bientôt avoir plein de jours de "congés".

[zabinouk]

17-11-2005: Kakadu-Garnamar campground, Darwin

6h15 chaud humide, 25°

Cela fait une demi-heure que ces pu….. de mouches sont réveillées et je les entends qui s’activent juste de l’autre côté de la moustiquaire, la franchement malgré l’appel de Nerida, je n’ai pas, mais alors pas du tout envie de me lever affronter les emm…deuses.

Je replie tout mon bardât avant de sortir de la tente et dès que je suis dehors cela ne manque pas je suis moi aussi prise d’assaut.
Le nez, les yeux, les oreilles tout y passe, alors je prends le voile.
Je ressors mon vieux foulard qui m’accompagne partout depuis presque une vingtaine d’années et me cache dessous pour pouvoir avaler mon bol de céréales à peu près en paix.
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Il faut dire que depuis que l’on est entré dans Kakadu, il ne se passe pas une promenade ou une visite de sites sans que l’un ou l’autre de nous, ne se mettent à tousser et à jurer dans sa langue maternelle après avoir par inadvertance avalé une de ses fichues bestioles.
Berkkkk.

Nous finissons de plier le camp et en route pour les Baramundi gorges avec un arrêt forcé au visitor center, parce que là ou l’on devait s’approvisionner en eau, elle sort marron du robinet.

L’approvisionnement en eau tout au long de mes périples se fait grâce à des bidons de plusieurs dizaines de litres que je trouverais dans chaque véhicule. Le bidon est régulièrement rempli dans les différentes stations services ou campings on y rajoute en générale un pain de glace et le bidon est accessible à tous le monde puisqu’il se situe toujours à l’entrée du véhicule. Vous êtes fortement encouragé à vous servir, c'est-à-dire à remplir votre bouteille ou gourde pour moi mon camel bag, avant de quitter le véhicule.
Je profite de l’arrêt au visitor center pour acheter non pas un chapeau avec bouchons flottant en guise de chasse mouche, mais le plus prosaïque des netflies.

Nous voilà de nouveau au point de départ d’une marche, c’est un vrai calvaire que d’enfiler chaussettes et chaussures de marche. Je comprends pourquoi je vois tant d’aussie marcher pied-nu. La liberté jusqu’au bout des pieds.

Nous sommes dans la forêt pour ce début de promenade, c’est une vrai jungle, mais pas comme la rainforest.
D’abord une passerelle qui enjambe la Baramundi puis un sentier sablonneux ou persiste des grosses flaques d’eau.
Toujours les panneaux, attention aux crocos.

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Puis c’est là que cela se corse, on attaque la montée dans un éboulis, je me cramponne comme je le peux, la traversée à découvert et sous le soleil d’un sentier bien exposé, avec l’accompagnement incessant des mouches, et puis une fois de plus l’arrivée sur un sublime site de baignade au-dessus d’une impressionnante chute d’eau.
Pose baignade, en premier lieu j’en profite pour rincer ma chemise, elle aura largement le temps de sécher. Et puis prudemment je me laisse descendre dans les différentes vasques.
L’eau est tiède, en remontant un peu plus dans la gorge, je trouve à me caler sous une petite cascade, mmmmm quel massage.

69. L'arrivée sur le site de baignade


70. Depuis le haut de la cascade


71. La retenue d'eau environ 50m plus bas


Etalés comme une crêpe au soleil on sèche tous rapidement avant de prendre le chemin du retour.
Il avait fallut descendre un peu dans un passage étroit pour gagner le coin baignade, c’est donc en m’aidant des mains des coudes et des genoux que je m’extrais prudemment de cet endroit sous le soleil ardent.
En à peine deux heures de promenade et j’ai déjà bu mes 1,5l de flotte

[zabinouk]

1h de route puis arrêt pique-nique, 10mn de piste supplémentaire défoncée et 150m de marche facile et nous voilà à barboter dans Molin creek.
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 Là juste 30 mn de baignade, personne n’ira se mettre sous la cascade une fois que l’on a découvert la taille des toiles d’araignées qui la surplombe.
Quand à la taille des araignées, libre à vous d’imaginer, mais elles sont énnnnooormessss.

Et puis c’est la longue route pour Pine creek interrompue par un arrêt auprès de magnifiques termitières. On dirait l'Afrique

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Là il y a séparation du groupe, Nerida continue sur Katherine gorge et Litchfield nat. Park.
Moi je remonte sur Darwin.
Le trajet se fait sous une pluie battante qui ne rafraichi en rien l’atmosphère, la route est monotone bush arborisé, peu de visibilité.
Arrivée à Darwin à 20h j’ai rendez vous au « Vic » avec mes compagnons pour aller manger, nous avons reçu un coupon gratuit pour un repas.

Je me dépêche de récupérer mon sac laissé en consigne, m’installe dans mon nouveau dortoir, 2x2 lits, surprise… la chambre est mixte.
Puis je regagne le centre de Mitchell street où logent mes compagnons de virée. Bien attendus je suis la plus éloignée mais je les attendrais une demi-heure.
Le « Vic »… Ambiance boîte de nuit musique à fond, repas, plus que bof, mais gratuit, et jeux idiots, idiots, mais vraiment idiots, tout cela pour gagner un éventuelle coupon de 50$ de boissons gratuites.
J’écourte la soirée sans remord.

[zabinouk]

19 et 20 -11-2005 : Darwin.

Pas de souvenir extraordinaire de ces deux jours.
Vous ai-je dit que je n’avais pas aimé Darwin ?
Chaud –humide, berk, berk.
J’ai passé pas mal de temps au frais dans un cyber café.
J’ai fais une petite balade je ne sais  pas trop où, qui a eu tendance à virer au cauchemar parce que j’avais oublié de prendre de l’eau avec moi.

J’ai vu quand même un splendide coucher de soleil.
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Je suis allée me promener dans un petit marché aux odeurs alléchantes, je n’ai pas eu le courage de me promener dans le jardin botanique.
Et j’ai visité le splendide musée d’art du territoire du nord. Bon je reconnais qu’il faut y arriver, si on n’a de voiture et que l’on doit prendre le bus. Les 300m sous le cagnard, depuis l’arrêt du bus m’ont longuement fait hésiter.

80. On peut éventuellement faire de drôle de rencontre ça change des pigeons et des moineaux


Mais la vue sur Fanny bay et son eau turquoise…
En plus il faut savoir que l’entrée est gratuite, ce qui est le cas de pratiquement tous les musées Australiens ou Néo-zélandais, les seules parties payantes sont les expositions temporaires.
En plus le musée est climatisé, ce n’est pas le moindre de ses attraits.
Il y a une collection fantastique d’art aborigène, poteaux funéraires, peintures sur écorce… Un vrai plaisir pour moi, qui ai été plutôt déçue par ce que j’ai vu en matière « d’art » jusqu’à présent.
Il y aussi une collection d’animaux naturalisés de la faune locale présenté dans leur écosystème, et notamment un saltie de 7m de long.
Et puis il y a l’expo sur le cyclone Tracy qui détruisit Darwin en 1974. Expérience à ne pas manquer, entrer dans le réduit qui représente un abri souterrain attendre que la lumière s’éteigne et sentir tous vos poils se hérisser sous l’assaut et les hurlements du cyclone. Même les parois tremblent.
Cela ne dure qu’une, peut être deux minutes, mais c’est terrifiant et quand l’on ressort et que l’on voit les maquettes et les photos de l’après cyclone, on souhaite ne jamais a avoir à connaitre cela.

Fin d’après midi tranquille, le plus possible au frais, mais Backpacker pendant la journée il coupe l’électricité dans les chambres, donc pas de clim.
Souper installé sur la terrasse, le ciel est d’une couleur incroyable un bleu profond avec des traces de nuages rose-orangés, un vrai ciel africain.
Soudain  une grosse silhouette noire traverse le ciel puis une deuxième Puis je reconnais les ailes des roussettes.

81. Fanny bay

C’est ma dernière nuit à Darwin et c’est tant mieux.
Demain débute ma traversée Nord-Sud de l’Australie, enfin… Peut être.

[Simba]

Je replie tout mon bardât avant de sortir de la tente et dès que je suis dehors cela ne manque pas je suis moi aussi prise d’assaut.

Le nez, les yeux, les oreilles tout y passe

Ben alors, elle est où la tof de Zab avec mouches, tiques et autres sympathiques bestioles ?
Un peu comme ça, quoi! ?
http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,4831.msg27112.html#msg27112

Pour la baignade, ce aurait été plus que certainement, sans moi!!! Au vu des percheuses du coin...

Bien sympa la forme et les couleurs de ces termitières.

Simba

[zabinouk]

Pas de problème avec les araignées, elles avaient établi leurs toiles au-dessus de la cascade de Molin creek

Bon je savais bien que j'en avais une, le ridicule ne tuant pas
C'est à vos risques et périls, je ne saurais être tenue pour responsable d'un éventuel accident cardiaque ou cérébral



PS: si il y a discordance entre la photo et les descriptions, c'est parce que sur la photo je suis dans la traversée de la nullarbor plaine, la tronche à moitié cachée par la capuche, il pleut, plus tempête de sable, et je me photographie moi même et je ne suis pas très douée pour ce petit jeu.
Mais tu l'as voulu Simba, alors tu l'as

PS2: les mouches, à moins de me faire une radiographie de l'estomac, avant que j'achète ce filet ridicule mais efficace, sont donc digérée de puis belle lurette berkkk

[Simba]

Ca c'est de la trombine! 
Il fallait mettre cette tenue, lors de ta rencontre avec le casoar... J'suis certaine qu'il aurait détalé 

J'ai bien ri...

Simba

[ViBra]

Super, c'est reparti 

Je compatis pour les mouches. Nous c'est à Uluru / Kata Tjuta qu'on en a avalé 

Pour Darwin, je suis d'accord avec toi, je n'en ai pas de souvenir impérissable. S'il n'y avait pas Kakadu, je crois que personne n'irait.

Pour Kakadu, tu ne nous présentes quasiment pas d'animaux. N'en as-tu pas vu ?

[zabinouk]

C'est mon grand regret, comme je l'expliquais plus haut.
Premièrement je n'avais pas encore acquis la même ouverture d'esprit concernant la faune
Deuxièmement une heure de promenade sur un bilabong ne suffit pas
La faune est très riche, surtout l'avifaune et les mouches et moustiques .
Si je devaispouvais y retourner, maintenant, je me débrouillerais pour que le voyage soit beaucoup plus orienté faune.
Finalement ce que j'ai fait là c'est la version "sauvage" de la tournée monuments d'une ville touristique, on voit tout et on n'approfondi rien

C'est mon seul regret, surtout depuis que je réfléchi  et revis au fur et à mesure le voyage au travers du partage que je fais sur COW.
J'ai des regrets maintenant, c'est sur, j'ai l'impression d'être passée à côté de beaucoup de choses, mais franchement, c'est un endroit que je conseillerais pour les amoureux de la vie animalière.