Merci pour vos photos. Quelle bonheur de découvrir chaque enfant du continent africain.
Découverte d’un orphelinat.
L’usine qui emploie mon épouse ici, à Jo’bourg, est un des nombreux mécènes de cette association, et a organisé une journée «bricolage et rénovations» afin d’offrir un peu plus de gaîté et de couleurs dans la vie des ces petits bout’chous. Cette vie qui les a terriblement frappés en pleine innocence de leur enfance. L’orphelinat ne recueille que des enfants qui sont victime de cet épouventable fléau qu’est le Sida, mais la majorité de ceux-ci sont séro-positifs et n’ont donc pas encore développé la maladie.
Arrivé un peu avant les autres, j’ai pu faire connaissance avec les lieux et surtout avec les 6 bambins qui animent l’une des 4 maisons que comporte l’asbl. Il y avait aussi 2 nouveaux-nés dont l’un était, malheureusement, déjà mal en point. Quelle cruelle vision ce fut de voir ce tout-petit pour lequel on sait que l’issue sera fatale. Lorsque l’on voit ces enfants d’Afrique à la télévision, une certaine banalité nous désensibilise quelque peu, mais lorsque le vécu est là, il est extrêmement difficile de contenir cette émotion qui vous prend à la gorge et aux yeux.
Lorsque je suis donc arrivé, il n’a pas fallu 30 secondes, avant d’être littéralement adopté par nos 6 petits pensionnaires. Ils vous demandent de jouer avec eux, de les prendre des nos bras ou sur nos épaules, ils s’accrochent à vos jambes, ou encore vous font des câlins. Et on est là, à recevoir toute leur affection et leur amour, en se disant qu’ils sont peut-être condamnés, et à souhaiter encore plus que la science mettra enfin un terme à cette maladie.
Après cela, arrivée des volontaires, salutations et distribution des tâches. Au programme, ponçage puis peinture du chalet de jardin, le matin ; pavement d’une allée de jardin avec des dalles sacrément lourdes, l’après-midi. Tout cela, pendant les activités et la sieste des enfants qui, dès la fin de celle-ci, sont revenus égayer notre «pénible» fin de journée.
16h30 retour à la maison avec la promesse de se revoir très bientôt et l’envie décuplée de vouloir encore faire plus, et de revoir leur sourire.
Il faut aussi saluer l’énorme dévouement de tout le staff et le rôle primordial des tous les mécènes, sans qui tout cela n’existerait pas.
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