Le temps sur StoneTown se dégrada ensuite très vite et de gros nuages gris assez menaçants firent leur apparition.
La visite du marché fut finalement assez rapidement.
Je n’y ai personnellement trouvé aucun charme particulier.
Le marché aux poissons ne sentait pas spécialement la rose même si je m’attendais à une odeur bien plus nauséabonde et le reste était des plus classique à ce qu’on peut voir ailleurs.
Cette petite visite terminée on se dirigea vers le restaurant ‘Mercury’ donnant face à l’océan.
Sur le chemin quelques gouttes commencèrent à nous tomber dessus qui heureusement ne se transformèrent pas en grosse averse pour ne pas dire en déluge comme c’est souvent le cas sous ce type de climat.
Au niveau de la vue on était loin du lagon turquoise de la côte Est. A la place tout plein de bateau, pas toujours très beau, étaient encrés (ce n’était clairement pas le même charme).
Parmi tous ceux là, un attira tout de même mon attention. Il portait un bâche pare-soleil avec inscrit ‘Hakuna Matata’.
326.On attendit une éternité avant de se faire servir (un peu comme bien trop souvent en France), à tel point qu’on voyait l’heure de notre vol retour avancer à grande vitesse.
On eu juste le temps de manger notre plat brulant avant de partir rendre la voiture de location et se faire accompagner par le responsable à l’aéroport (un local francophone à Zanzibar, assez rare pour être noté).
Après nous être acquitté de notre taxe de départ (j’avoue avoir été un peu surpris sur le principe) il fallait faire enregistrer ses bagages et comme il n’y avait toujours pas d’électricité, tout se faisait manuellement et tout le monde devait ouvrir ses sacs pour la fouille.
Fouille qui si elle était pratiqué sur tous les sacs comme elle le fut sur le mien ne servait pas à grand-chose étant donnée qu’en dehors de la couche de vêtements du dessus ils n’avaient rien regardé d’autre.
Un peu plus loin il fallait encore se faire contrôler mais cette fois ci pour le bagage en cabine.
La personne m’accueilli avec un ‘mambo’
(=comment ça va (familier)) … je réfléchis un bref instant et je luis sorti ‘poa’
(=ça va bien (familier)). Et là tout de suite elle était toute souriante que je l’ai compris et lui ai répondu, bon je n’aurais pas su non plus lui dire autre chose
.
De son coté Chinook fut moins bien tombé que moi et y perdit dans l’affaire un briquet qu’ils avaient décidé de confisquer (probablement pour eux
).
Le temps de faire un rapide tour des deux boutiques présentes dans l’aéroport et d’acheter quelques épices à offrir et nous voici dans l’avion.
Pas plus tôt arrivé à l’intérieur il commença à pleuvoir.
Pas de places cote à cote pour ce vol, on voyagea donc chacun de son coté.
Direction Dar-Es-Salaam pour la première escale (sans changement d’avion).
Je n’étais vraiment pas bien à ce moment là et vraiment épuisé.
Sur le vol Dar-Es-Salaam --> Addis Abeba je n’ai quasiment pas touché au plateau repas et ai passé mon temps à dormir.
J’ai juste entendu dire à un moment qu’on pouvait apercevoir au loin le Kilimandjaro (en plus c’était le soleil couchant), mais n’étant pas du bon coté de l’appareil je n’ai même pas eu le courage de me lever pour aller voir.
Arrivé à Addis, j’allais déjà un peu mieux enfin j’étais toujours malade mais un peu moins fatigué et je venais de prendre un comprimé.
On avait quelques heures à attendre avant notre prochain vol vers Bruxelles via Francfort.
Il fallait donc bien s’occuper et on fit alors le tour des boutiques détaxées avant de s’installer sur un banc.
Heureusement que Chinook faisait la conversation (vraiment désolé Chinook) car sinon il y aurait eu un gros silence (bon tout le monde sait bien aussi que les femmes sont plus bavardes que les hommes
).
Mais je me souviens quand même te tout ce que tu m’as dis à ce moment là (fatigué mais un minimum concentré tout de même
).
L’attente me paru tout de même bien longue et c’est avec soulagement que je me suis levé le moment venu pour l’embarquement.
Aussitôt en l’air on nous servi les plateaux repas que j’ai un peu mieux entamé que le précédent.
Et pour bien terminer ce beau séjour en Afrique Chinook avait pensé à prendre une petite bouteille d’Amarula (très très bonne initiative
).
On se prit donc chacun un verre à la fin du repas pour fêter ça.
S’en suivit un gros dodo pour moi jusqu’à Francfort (cette fois-ci je n’eu pas de difficulté à m’endormir dans l’avion), enfin un peu avant pour le petit-déjeuner.
Arrivée au dessus de Bruxelles, chose remarquable il faisait plutôt beau !
Après avoir découvert la Belgique sous la pluie (un temps normal donc
) lors de mon départ, je la voyais maintenant sous le soleil.
Une fois atterrit on récupéra nos bagages et il fallait déjà se séparer
, les vacances en Afrique c’était bien terminé
.
Un très très gros merci à Chinook pour m’avoir supporté pendant ces quelques jours et permis de redécouvrir le Kilimandjaro, les parcs d’Arusha et de Tarangire (à une autre saison que celle que je connaissais) et aussi cette magnifique rencontre des massais sans oublier la découverte de Zanzibar le tout avec le bel accent d’une guide belge
(d’ailleurs à la fin je ne le remarquais même plus).
Et merci aussi à vous tous d’avoir suivi ce carnet de voyage qui s’est un peu allongé sur la fin en raison d’un emploi du temps assez chargé actuellement.
Promis j’essaierais de faire mieux la prochaine fois.