toujours est il qu'il décide de venir nous voir ! Nos nerfs se tendent et les coeurs s'emballent…
Une dernière image (où je coupe parfaitement son oreille droite, bravo Dan, tu craques sous la pression)
Personnellement à pied face à un éléphant, j'aurais également craqué et amputé non pas une mais deux oreilles pour ne pas dire viser à côté...
Autant face aux babouins, j'étais plutôt à l'aise, autant là, sans fausse pudeur, mon trouillomètre aurait battu la chamade.
La rencontre à pied avec les animaux est beaucoup plus impressionnante qu'en véhicule, pourtant nous les approchons de beaucoup moins prêt !!!!
Si on ne les voit pas (dans les hautes herbes par exemple), mais qu'on les entend, là c'est la peur bleue assurée... (pour moi en tout cas).
C'est vrai que l'expérience à pied, dans le bush, la savane, revêt une ambiance toute particulière.
Je me souviens à Manyeleti : "J’avais préféré rester au camp et laisser, le reste du groupe (y compris mon lou) tenter l’expérience de la marche, entre carcasses, crânes, empreintes et billes rondes tapies entre les brindilles. Prince et Sole (les pisteurs), les accompagnent.
Au calme, pensais-je ? Que Neni… Vlà Loot (le ranger) et un de ces amis (entraîneur des rangers du Kruger et tireur d’élite) qui m’embarquent pour aller vérifier si le puis d’eau (pour les éléphants) qui se trouve à 1,5 km est toujours rempli. Nous voilà donc parti à pieds… Nous aussi et dire que je pensais laisser aller les autres en éclaireurs !…Bush Walk totalement improvisé et spontané. Je l’ai fait si souvent quand j’étais jeune et là, une sorte de stress m’a envahi (comme si l’insouciance s’était envolée), à l’idée de me retrouver clouée au sol face à un fauve ou un éléphant. Je crois que je n’ai jamais marché aussi vite et aussi lentement de ma vie… Adaptant mes pas sur ceux de mes hôtes. Magnifique expérience pour toute l’adrénaline qu’elle peut procurer."