Pour cette dernière journée, Rémy notre guide nous a réservé une petite surprise.
Avant de revenir à l’hôtel nous nous arrêtons en ville où un petit événement va avoir lieu.
Nous rejoignons un petit attroupement devant un grand hangar en tôle ondulée.
Après une vingtaine de minutes sous un beau soleil (mais à –15°), deux hommes sortent du hangar au volant d’un mini-tracteur
et dans la remorque un ours polaire allongé inconscient. Ils le dépose sur la neige et vont en rechercher deux autres ! ! !
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Qu’est-ce que c’est que ce cirque ? Victimes de braconniers ?
Heureusement il s’agit de tout autre chose.
Autrefois le problème des ours mal élevés qui se promenaient en ville était résolu de manière expéditive : on prenait une carabine et le coupable était
abattu sans chercher plus loin. Au début des années 80, un système plus charitable a été mis en place : un ours surpris en ville se fait tranquilliser
et se retrouve, groggy, dans une prison à ours située à quelques kilomètres de la ville.
38. La prison des ours
L’ours est tenu en cage, dans le noir, à l’écart des humains, sans rien à manger. En effet Il ne faut pas qu’il trouve un intérêt à ce petit séjour forcé.
Dehors il était à la diète depuis des mois, manquerait plus que ça qu’il soit nourri, blanchi !
On ne le libère que lorsque la glace prend sur la baie d'Hudson ou après 22 jours, en espérant qu’il va associer sa visite en ville avec cet
enfermement désagréable et que ça le dissuade de revenir.