Bien que les effectifs décroissent au nord de 88° de latitude, on peut rencontrer des ours polaires dans tout l'Arctique.
Les populations les plus nombreuses se trouvent sur l'île Wrangel et l’ouest de l'Alaska, le nord de l'Alaska, le Canada arctique, le Groenland, Svalbard et le nord de la Sibérie. L'étendue de son territoire est limitée par la disponibilité de bancs de glace flottants sur la mer, qu'ils utilisent comme plate-forme de chasse au phoque, sa nourriture principale.
Dans la plupart des endroits l’observation n’est pas facile car le climat est hostile, les terres sont inhospitalières et l’ours se promène sur de grandes distances. Il faut donc souvent se contenter d’une vision de loin et encore faut-il avoir de la chance de rencontrer l’animal.
Mais comme tout le monde ne s’appelle pas Jean-Louis Etienne et que la nature est bien faite, il existe un endroit magique pour observer les ours, un endroit où le touriste moyen est quasi assuré de voir la bête de près. Christophe et Franck l’ont deviné, il s’agit bien de la ville de Churchill au Canada.
Bien avant l’arrivée de l’Homme, l'embouchure de la rivière Churchill, au bord de la baie d'Hudson, est depuis toujours un point de passage des ours polaires sur leur chemin migratoire.
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L’Homme s’est également installé dans cet endroit pour profiter des conditions favorables dues à l’embouchure de la rivière. Ancien poste de traite de la Compagnie de la Baie d'Hudson pour le commerce des fourrures de castor, la ville de Churchill a su développer une véritable industrie touristique dédiée à l'observation de ces impressionnants carnivores que sont les ours polaires.
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